Soleils Couchants Verlaine

réconfort et sympathie : « elle allait, elle allait devant elle, pendant des heures et des heures, comme fouettée par l'excitation de son âme » (UV, XIV, p.189). Son exaltation romantique transparaît clairement au début de l’oeuvre : « C’étaient son soleil ; son aurore ; le commencement de sa vie ! le lever de ses espérances ! » (UV, I, p.14). Les clichés du romantisme bourgeonnent dans son discours, dès lors creux : « Ils se promèneraient par les soirs pareils à celui-ci, sous la cendre lumineuse qui

un bon moyen de faire carrière, les écrivains ne se faisant pas faute de quémander des pensions ou de discuter le montant de leurs droits d'auteur. La littérature a besoin d'institutionnalisation (de prix, d'académies, d'anthologies, de places au soleil...) mais se légitime surtout à travers ses francs-tireurs, ceux qui échappent à ses institutions. En littérature comme en religion il y a toujours des clercs et des prophètes. L'énonciation littéraire se nourrit de cette irréductible instabilité :

pas l'intention d'ôter mon chapeau. “ Quelle fille était–ce donc, pensais–je, pour admettre qu'un gamin la querelle à propos de ses mèches ? ” J'essayais de deviner ses goûts en littérature; je fus heureux qu'elle connût Baudelaire et Verlaine, charmé de la façon dont elle aimait Baudelaire, qui n'était pourtant pas la mienne. Jy discernais une révolte. Ses parents avaient fini par admettre ses goûts. Marthe leur en voulait que ce fût par tendresse. Son fiancé, dans ses lettres, lui

maison sur l'océan 29 Guillaume Musso La fille de papier donnaient sur la terrasse de la maison de son meilleur ami. — Tom ! Ouvre ou je défonce la porte ! Tu sais que j'en suis capable ! Chemise cintrée, costume bien coupé et lunettes de soleil sur le nez, Milo avait le visage des mauvais jours. Il avait d'abord cru que le temps guérirait les blessures de Tom, mais loin de se dissiper, la crise qu'il traversait n'avait fait qu'empirer. Ces six derniers mois, l'écrivain n'était plus guère

Vieille Porte Maxime BRENON 18 Rue de Provence Henri DUCRET 3 Rue Neuve Béatrice JARANTON 22 Rue Maurice Chalus Maryse MONNOT 36 Avenue des Sources Pierre Gilles TOMS 5 Chemin de Beauverger DUPUIS Jean Charles Le Champ Buteau Joseph SAINT ANDRE 2 Rue Verlaine J François FOURNIER Les Bernards BALICHARD Gérard 62 Rue des Préférés Françoise CHEVALLIER Tout y Fault Christian BONNABAUD Champ Bardin Andrée BARGOIN Le bois Dieu Frédéric RONDEPIERRE 3 Chemin du Guet Bd de la mutualité Bourse du Travail Jean Pierre

conférences aux États-Unis sur l’esthétisme. –4– De retour en Europe, il s’installe à Paris, où il écrit deux pièces de théâtre : la Duchesse de Padoue (1883), Véra ou les Nihilistes (1883). Il rencontre les principaux écrivains français de l’époque : Verlaine, Mallarmé, Zola, Daudet, et Hugo. De retour à Londres (1884), il épouse l’une de ses admiratrices, Constance Lloyd. Ils auront deux enfants. Rédacteur en chef du magazine The Woman’s World de 1887 à 1889, il y montre ses talents de pamphlétaire et

aux États-Unis sur l’esthétisme. –4– De retour en Europe, il s’installe à Paris, où il écrit deux pièces de théâtre : la Duchesse de Padoue (1883), Véra ou les Nihilistes (1883). Il rencontre les principaux écrivains français de l’époque : Verlaine, Mallarmé, Zola, Daudet, et Hugo. De retour à Londres (1884), il épouse l’une de ses admiratrices, Constance Lloyd. Ils auront deux enfants. Rédacteur en chef du magazine The Woman’s World de 1887 à 1889, il y montre ses talents de pamphlétaire et

acte quelconque. Acréantement : n. m. Promesse. Acrologique : (a-kro-lo-ji-k'), adj. Terme de grammaire. Qui appartient au commencement d'un mot. Acronyque : (a-kro-ni-k'), adj. Terme d'astronomie. Se dit quand un astre se lève au coucher du soleil, ou quand il se couche au lever. Coucher, lever acronyque. Acrostiche : (a-kro-sti-ch'), n. m. Ouvrage composé d'autant de vers qu'il y a de lettres dans le nom pris pour sujet, chaque vers commençant par une des lettres de ce nom prises de suite

L’émotion m’étranglait. Mes yeux se remplirent de larmes. Je nageais dans la pure félicité. Le discours serein du vieil homme, plein de métaphores, fascine littéralement le petit garçon : - A l’intérieur de cette masse transparente, il y a l’image du soleil. Là, elle est à l’abri de toute souillure, là elle est inaccessible à tout ce qui n’est pas lumière. Sois cette image, tu triompheras de tous les obstacles.(…) La tempête emporta le pauvre nid dans ses tourbillons, mais avec l’aide de Dieu, le nid

fait présente, menaçante, le jeune soldat ne peut y échapper. L’atmosphère douce du début de la nouvelle a fait place à une atmosphère lourde, violente ; le printemps lui-même semble avoir disparu : Juliette éprouve une telle douleur que même « le soleil lui faisait mal » (page 22, l. 41). La guerre est destructrice car elle a empêché l’amour possible entre Juliette et le jeune soldat. 10. Le narrateur raconte cette histoire pour montrer l’atrocité des guerres : elles brisent des vies, de jeunes