Solidarisme

BLANCO Valérie Le solidarisme : théorie et pratique [pic] Introduction : A la fin du XIXème siècle, la France subit le renouveau de la grande usine à travers l’augmentation de la grande usine et l’apparition progressive du taylorisme. De plus, les conflits sociaux se multiplient favorisés par l’essor des syndicats et la montée en puissance du socialisme. On a conscience des difficultés économiques et sociales de la nouvelle classe prolétarienne. Il y a des besoins matériels

Il est une idéologie de la défense de la petite propriété privée, ce qui permet de désigner l’idéal type du radicalisme comme le petit propriétaire. A la fin du 19ème siècle le radicalisme sera associé au solidarisme, et porté par Léon Bourgeois (père de la doctrine solidariste). Le solidarisme s’appuie sur une philosophie rationaliste (=manière de contester tout ce qui relève de la religion, la métaphysique, la croyance et la superstition) et sur une solidarité re-distributive via les impôts. Léon

carrière sera couronnée par le prix Nobel de la paix en 1920. . Sa grande œuvre est intellectuelle. Le nom de Bourgeois est en effet indissociable de la doctrine dite du “solidarisme”. Comme “l’homme naît débiteur de l’association humaine”, il est l’obligé de ses contemporains mais aussi de ses aînés et de ses descendants. Le solidarisme naît de l’idée d’une “dette sociale” qui implique pour tous les individus des droits à une éducation. Pendant de ces droits, un “devoir social” est affecté à chacun.

doctrinaux solides. À cet égard, il existe dans l’histoire des exemples qui se sont révélés très fructueux, comme celui de la conception du vivre ensemble basée sur l’approche solidariste. Je fais ici référence à une doctrine précise, celle du solidarisme, qui a été développée en France à la fin du 19e siècle par des auteurs comme Émile Durkheim ou Léon Bourgeois [3]. Cette doctrine qui, comme son nom l’indique, s’articule autour du concept de solidarité, a inspiré par la suite l’ensemble des interventions

A son apogée à la fin du 19e siècle, l'idée de solidarité a représenté la volonté de synthèse républicaine recherchée sous la IIIe République, entre individualisme libéral et collectivisme socialiste. Elle deviendra une doctrine politique, le solidarisme, sous la plume de Léon Bourgeois en 18966. Dès lors, portée par la mouvance radicale, l'idée connait son âge d'or jusqu'à la guerre de 1914. Elle est une des premières tentatives de « troisième voie ». Mais avant de se manifester sous ces habits

littérature socialiste de devenir une chose aussi peu intéressante. Le socialisme, comme mouvement, est devenu, par suite de ces faits, une simple machinerie parlementaire au service de quelques politiciens. Comme doctrine, une variante du solidarisme de Spencer et d'Auguste Comte, un appendice bouffon au positivisme déjà assez bouffon des scientistes officiels, ou un commentaire insipide (spécialité allemande) des moindres bouts de phrases à double sens que même un géant de la pensée, comme

richesses économiques par rétablissement à travers des mécanismes comme la taxe Tobbin, la taxation des flux financier… Ce type d’approche induit deux orientation politiques différentes voire opposées : la Première est d’inspiration solidariste (le solidarisme est une doctrine née au XIX par Léon Bourgeois) et réformiste parce qu’elle met en avant l’idée qu’il faut accentuer la coopération internationale et corriger les inégalités et trouver un ordre mondial juste et pacifique. Deuxième orientation politique

Texte de Leon Bourgeois : Resume ses idées : Solidarité de fait : unit tout les hommes mais pas justice Société fonctionne : liberté des individus + concourrent vers un but commun Seul but commun qui peut etre poursuivi : la justice Justice : rapport d'équivalence entre des services échangés --> Obligations sociales : pas de consentement préalable contrairement aux contrats privés Quasi contrat : intervient après coup, ce consentement préside au maintien des sociétés Nécessité d'equivalence aussi

ainsi que du politicien André Gide, Léon Bourgeois emmènera la théorie dites du « solidarisme » sur la scène politique. Humaniste certain, Léon Bourgeois fera du solidarisme une doctrine politique, celle des radicaux, le juste milieu entre libéralisme et socialisme. Cette doctrine a pour idée de base, comme le dit Léon Bourgeois lui-même : « la responsabilité mutuelle entre deux ou plusieurs personnes ». Le solidarisme entend légitimer l'intervention de l’État tant qu'il exprime la volonté générale

répondre à cette problématique, nous verrons tout d’abord que le radicalisme est une philosophie politique originale, puis nous nous intéresserons à la vision de Léon Bourgeois du parti radical en 1908, et pour finir nous nous pencherons sur le solidarisme de Léon Bourgeois. I. Le Radicalisme est une philosophie politique originale 1). Un héritage révolutionnaire On remarque que L. Bourgeois dans son texte fait référence à la Révolution de 1789 => l.14 « révolutions violentes,