Solipsisme

pas autrui comme je vise une chose inerte car autrui est tout à la fois autre que moi et identique à moi. En terme platonicien autrui entrelace le même et l’autre. Y a-t-il un rapport qui existe entre moi et autrui ? - nous avons retenu du solipsisme cartésien (= une théorie philosophique selon laquelle l’esprit est la seule chose qui existe réellement et le monde extérieur n’est selon cette conception qu’une représentation), l’idée que le moi est plus certain que le monde : il y a d’abord le

elle qu’il se sait mortel, qu’il est sujet au remords (la mauvaise conscience), à la tristesse, à l’ennui, bref, qu’il est particulièrement exposé à la souffrance. Solitude et intersubjectivité La solitude de la conscience n’équivaut pas à un solipsisme (où le sujet pensant constitue à lui seul toute réalité). Si autrui ne peut pénétrer totalement ma conscience, cette dernière n’est pas séparée de lui. Au contraire, la conscience semble originairement ouverte sur autrui (notamment par le désir

| | |pensants : prétendre penser seul, ce serait se condamner à ne pas être reconnu comme une conscience| | |pour les autres, ainsi que de risquer le solipsisme donc non seulement ruiner toute possibilité de | | |se connaître soi-même mais aussi autrui en tant qu'il constitue mon alter ego, qu'il est un autre | |

traditionnelle de l'âme cartésienne que s'oriente ce texte. On a coutume de prendre la conscience pour un sanctuaire intérieur insondable. On est habitué à cette représentation de nous-même comme cette intériorité, comme cette subjectivité tentée par le solipsisme . C'est tout le contraire que propose manifestement ici l'auteur en affirmant que toute la conscience n'est rien d'autre que cette extériorité de la communication avec autrui, avec les autres, à commencer sans doute par les proches et les semblables

j’imagine ne sont peut-être rien du tout hors de moi et en elle-même ».la pensée cartésienne vient donc donner un souffle nouveau à l’expérience d’une solitude radicale car le cogito cartésien parait enfermer le sujet dans la solitude. C’est ce qui au solipsisme, le théorie selon laquelle il n’existerait pour une conscience d’autres réalités qu’elle-meme.les sophistes par l’intermédiaire de Protagoras affirmaient avec assurance que la connaissance est relative car ce qui est bon délicieux pour moi ne l’est

{draw:frame} jocelyne : (le 02/01/2009) A quelles conditions le "souci de soi" échappe t-il au solipsisme {draw:frame} kar : (le 02/01/2009) A quelle conditions le "souci de soi" échappe t-il au solipsisme {draw:frame} Bertrand : (le 02/01/2009) Que puis-je attendre des vérités Scientifiques? {draw:frame} kar : (le 02/01/2009) A quelles conditions le "souci de soi" échappe t-il au solipsisme? {draw:frame} dou10 : (le 02/01/2009) la certitude que nous offrent les sciences doit ellenous

Thierry Dupoux AUTRUI I. L’intersubjectivité comme essence de la conscience 1. La réfutation du solipsisme 1 Le solipsisme est une philosophie selon laquelle la seule réalité qui nous soit directement accessible est notre propre existence à titre de sujet pensant. C’est le cas de la philosophie de Descartes, telle qu’elle a été parfois interprétée à partir de la première Méditation (voir l’ouvrage Les méditations métaphysiques). En effet, le doute par lequel commence la réflexion consiste à

TOC o 1-8 Introduction PAGEREF _Toc185584882 h 1 I. Le problme de la connaissance PAGEREF _Toc185584883 h 2 A. Le problme du solipsisme PAGEREF _Toc185584884 h 2 1. Le solipsisme PAGEREF _Toc185584885 h 2 2. Autrui ne mapparat pas directement (Pascal) PAGEREF _Toc185584886 h 2 3. Infrence et empathie (Descartes) PAGEREF _Toc185584887 h 3 4. Logique des concepts mentaux (Strawson) PAGEREF _Toc185584888 h 3 B. Autrui, mdiateur indispensable pour accder soi-mme PAGEREF _Toc185584889 h 4 1

que la seule chose qui compte c'est moi → Sartre dit que c'est faux. Il est vrai que l'existentialisme part du cogito de Descartes « Je pense donc je suis » → point d'appui, mais Sartre nous dit que ce n'est pas pour autant que l'on verse dans le solipsisme ( c'est considérer qu'il y a une seule vérité et réalité dont je peux être certain : moi) vu que c'est la seule certitude, je m'intéresse qu'à

moins comment elle se trouve en l'homme. Descartes est donc parvenu à une certitude première, mais il apparaît pour le moins difficile d'en déduire une connaissance quelconque. Descartes semble maintenant s'être enfermé dans ce que l'on nomme le « solipsisme ». La question est alors de savoir si nous pouvons donner un fondement réel, objectif à notre connaissance, ce que Descartes affirme : « Prêtez-moi seulement votre attention ; je vais vous conduire plus loin que vous ne pensez. En effet, c'est