Sommes Nous Gouvernés Par Notre Inconscient

La raison peut-elle gouverner ? « La raison est la chose du monde la mieux partagée » a-t-on coutume de dire. Beaucoup la placent comme une sorte d’assistance supérieure, spécifique de l’homme, qui le guiderait dans ses actes et le placerait ainsi au-dessus des autres êtres vivants. Le sujet laisse entendre la raison pourrait être entravée par quelque chose, ne pouvant ainsi exercer le rôle qui lui est assigné. Mais qu’en est-il vraiment ? Quelle capacité et quelle légitimité la raison a-t-elle

suffisante pour se rapprocher de la conquête de la liberté ? La solution parait évidente, et pourtant… Tout d’abord, l’esprit de chaque être humain implique sa conscience et son inconscient. Ces deux concepts semblent ne pas s’accorder. Pourrait-on en partie devenir seul maître de ses actes si on se détachait l’idée d’un inconscient? Dans ce cas, l’exclusion de l’inconscient serait nécessaire pour parvenir à la libération. Il faudrait avant tout définir plus en profondeur ce qu’est le concept de l’inconscient

l’Allégorie de la caverne qui préfèrent rester dans l’ombre plutôt que de prendre le risque de s’évader vers la lumière. Rappelons également la remarque de Tocqueville qui soulignait que les citoyens dans une démocratie avaient tendance à se laisser gouverner car ils avaient dans l’idée que leurs représentants devaient faire les bons choix. b) Tyrannie et volonté Cf. Texte de Platon Au premier abord, nous pouvons penser qu’un tyran est bien quelqu’un de libre dans la mesure où il peut suivre tous

INTRODUCTION Pour faire la lumière et lever le voile sur nos songes, des chercheurs se rendent insomniaques depuis la nuit des temps. Nos rêves nous hantent chaque nuit mais nous n'en connaissons pas la provenance. Certains chercheurs les relient à notre inconscient pendant que d'autres le nie et restent sur la solution de la conscience. Emmanuel Kant, un grand philosophe prussien du XVIIIe siècle et créateur de la phénoménologie, affirme que « Le fou est un dormeur éveillé ». Burdach un physiologiste allemand

sum) est pour Descartes la première vérité absolument certaine. On ne peut en effet en douter sans la prouver, car si je doute, je pense et si je pense, je suis. Il est alors possible d’opposer ce qui est en nous conscience spontanée et ce que nous sommes vraiment. Parlons tout d’abord de la conscience de soi. Elle se matérialise en premier par de la conscience spontanée de moi-même en tant que corps, composé d’os et de chair désigné donc par le nom de corps. Ce corps est mien et j’en suis plus

conscience morale sommes-nous toujours responsables de nos actes? Il est d'autres situations où nous avons l'impression de perdre le contrôle de nos actions, « J'ai perdu la tête, a prétendu cet homme devant ses juges, je l'ai frappé à mort. » Cet homme a-t-il tué malgré lui poussé par des représentations ou des désirs inconscients contraires à sa volonté consciente? Et si nous pouvons être ainsi gouvernés par notre inconscient, sommes- nous toujours libres de nos actions? En sommes nous toujours responsables

employée afin de marquer le mauvais usage de la conscience par un individu. Cette expression renvoie à l’adjectif « inconscient », ainsi qu’à son corrélatif « inconscience », utilisé autrefois par les philosophes afin de décrire la « non-conscience ». Aujourd’hui, le mot « inconscient » évoque immédiatement la découverte Freudienne de l’inconscient, en tant que substantif. Cet inconscient renvoie lui à une zone psychique étrangère à la conscience. Il introduit alors un aspect conceptuel de l’inconscient

à ce que nous avons encore tendance à croire aujourd’hui), Nietzsche affirme que ce n’est pas la conscience qui est à l’origine de nos choix mais plutôt le corps et ses instincts. Selon lui, la croyance qui affirme que c’est la conscience qui gouverne nos actes n’est qu’une illusion. Pour essayer d’y voir plus clair, nous allons nous pencher sur un extrait du chef d’œuvre de Nietzsche, Ainsi parlait Zarathoustra, et plus précisément, sur le chapitre intitulé Les contempteurs du corps.

toujours conscience de nos actes, la conscience est substance, on a besoin de sois pour exister, c’est une réflexion sur le sentiment de soi, il déclare « je pense donc je suis » qui explique cela. Or, nous retrouvons, Freud qui montre que nous sommes pas coupable de nos désirs, que la conscience se construit a partir de l’inconscient, il fait donc apparaitre la théorie de l’inconscience qui pour lui prend une grande partie de l’esprit, qui contrôle nos faits. De plus, chez Aristotle, lui éclaircie

la libert ́e ? Pas de Libre arbitre : Aucun acte libre. L’homme est gouvern ́e par son inconscient, il n’a pas ses propres pens ́ees, sa libert ́e est une illusion. Son inconscient est s ́epar ́e de son conscient. Mais est ce que l’inconscient permet-il autant que la conscience de d ́efinir l’Homme ? Non si ˆetre libre c’est ˆetre ind ́ependant, agir, ne pas accepter pas- sivement ce qui advient, pouvoir choisir. Nous sommes libre quand et parce que nous agissons comme nous voulons. Mais si