Sommes Nous Plus Ou Moins Libres

« Nous sommes libres de gagner et nous sommes libres de perdre. » Keith Fisher, l’avocat des 21 banques dans le film Cleveland contre Wall Street de J.S. Bron Chaque jour, nous prenons de nombreuses décisions. Les unes sont faciles et d’autres un peu moins. Enfin, nos choix sont-ils uniquement guidés par nous-mêmes ou sont-ils guidés par notre société ? Cependant, les conséquences, elles, nous les subissons de toute façon. Quoi qu’il en soit, nous ne sommes pas libres de choisir. A cause de pressions

Dans la société où nous vivons présentement, il s’agit d’un monde démocratique et occidental où il est facile de croire que nous sommes libres de penser librement. Cependant, sommes-nous réellement libres de penser ? Pour répondre à cette question, nous allons analyser les différentes opinions de ces fameux philosophes ; Spinoza et Voltaire. Nous allons définir deux concepts universels pour être apte à mieux appréhender la liberté de penser. Être libre signifie ne pas être la propriété de quelqu’un

libre ? Notre vie est faite de choix plus ou moins importants qui forgent notre personnalité, comme le choix de nos études ou de nos vêtements. Cependant, choisir signifie sélectionner une action parmi plusieurs actions possibles. Alors pouvons-nous dire que nous avons le choix entre être ou ne pas être libre ? En sommes-nous le seul arbitre ? « Aujourd’hui, j’ai choisi de travailler », cette phrase nous la répétons très souvent et nous sommes libres d’accomplir cette tâche ou pas. Ainsi,

réellement libre quand il est limité politiquement, psychologiquement et physiquement ? La notion de liberté n’est-elle qu’un leurre ? N’avons-nous pas tous le sentiment intérieur que nous sommes libres ? La réflexion, la possibilité d’affirmer ou de nier, le pouvoir de choisir, nous font penser que nous sommes libres, c’est de cette liberté absolue de l’homme qu’implique le cogito cartésien et que Descartes défend lorsqu’il parle de libre- arbitre qui, selon lui, ne souffre d’aucune limitation. Descartes

Extrait d’un texte de Bergson Notre conscience nous avertit […] que nous sommes des êtres libres. Avant d’accomplir une action, quelle qu’elle soit, nous nous disons que nous pourrions nous en abstenir. Nous concevons […] divers motifs et par conséquent diverses actions possibles, et après avoir agi, nous nous disons encore que, si nous avions voulu, nous aurions pu autrement faire. – Sinon, comment s’expliquerait le regret d’une action accomplie ? Regrette-t-on ce qui ne pouvait pas être autrement

c'est renoncer à sa qualité d'homme, aux droits de l'humanité, même à ses devoirs. » Que pensez-vous de ce jugement de Jean-Jacques Rousseau ? Au XVIIIème siècle de notre ère, au plus fort de la monarchie absolue de droits divins, des hommes pensent à une société idéale, une utopie, où tous seraient libres et égaux en droit. Rousseau est l'un d'entre eux. Philosophe très connu, il s'est battu pour les droits des hommes. Il a notamment dit : « Renoncer à sa liberté, c'est renoncer à sa

Chapitre I Somme-nous des êtres libres ? Introduction : Libres, nous sommes supposés l'être et les déclarations des droits de l'homme font de la liberté une caractéristique essentielle de tous les les hommes. Chacun d'ailleurs est porté à regarder la privation de liberté comme un mal, de sorte qu'elle est infligée en guise de châtiment dans de nombreux États. Pourtant nous ne pouvons pas rester aveugle aux conditionnements et aux contraintes, qu'ils soient sociaux ou naturels, qui pèsent sur l'existence

promesse ? En faisant une promesse, nous dépendrons de quelqu’un, et donc sommes-nous moins libre ? Comme dit précédemment, une promesse est un acte dont on fait le choix, on s’engage à faire ou à donner. Seulement, Quand nous promettons, nous donnons quelque chose, qui est notre parole en vers quelqu’un, nous dépendons donc de cette personne, nous lui devons quelque chose. L’idée de « besoin de personne » ne correspond plus, ni celle de l’autonomie. La promesse concerne deux individus au minimum

 « Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droit », indique la déclaration des droits de l’homme et du citoyen datant de 1789. Ce premier article confère à chaque homme une liberté de droit. Cela signifie que les hommes disposent légalement et légitimement d’une liberté qui implique les libertés d’expression, de religion, de choix ou de se déplacer. Lorsque nous avons une décision à prendre, c’est la liberté qui nous permet de faire un choix. Elle désigne la possibilité d’agir de

celle du "libre-arbitre de la volonté" car lorsque j’opte pour l'une des possibilités qui me sont offertes, ma décision vient- elles réellement de moi, ou bien suis-je poussé à la prendre. Descartes dans Les méditations métaphysiques décrit que nous sommes certains d’être libre parce que nous ne ressentons aucune contrainte lorsque nous prenons nos décisions. L’argument de Descartes ne paraît pas convaincant car le fait de ne ressentir aucune contrainte n’exclut pas que certaines causes extérieures