Sommes Nous Toujours Conscients

volontés sont nécessairement conscientes puisque la conscience est le fondement même de notre être et que la volonté est conscience de choix. Or le choix est conscience de l’action donc il n’y a de choix volontaire que s’il y a conscience de la conscience, c’est à dire un retour de la conscience sur elle-même. Mais la conscience est-elle réellement transparente à elle-même ? Pour Descartes, je ne suis responsable que ce que j’avais l’intention de faire, nous ne sommes pas responsables de nos passions

Si le « je » désigne le pouvoir que j’ai de me mettre en retrait du monde comme de moi-même, le « moi », « empirique » nous dit Kant ( = celui dont on peut faire l’expérience) désigne la synthèse toujours changeante de nos multiples manières d’être. Il est ce qui constitue notre identité qui ne cesse de se reconstruire à mesure que nous nous positionnons dans le monde. Dès lors, le « moi » que je suis ce révèle dans toutes sa fragilité. Je prends conscience de la contingence de mon identité du

nous verrons les cas complexes. Il est difficile de croire qu’il soit possible de ne pas être soi-même car notre conscience nous offre la possibilité de nous voir complètement et de nous poser des questions à nous-mêmes sur ce que nous sommes. En effet, Hegel accentue cette idée car d’après lui nous avons ce qu’il nomme « une double existence », ce qui signifie que non seulement nous existons comme tous les autres êtres de la nature mais en plus nous avons conscience d’exister. J’ai conscience

peut, semble t-il, s'illusionner sur lui même ou faire preuve de mauvaise foi et cependant la chose est contradictoire, voire impensable. Comment peut-on en effet être victime d'une manipulation dont on est soi même l'auteur, comment ne pas être conscient d'une vérité qu'en même temps qu'on l'a connaît ? La conscience, en un mot, ne me rend-elle pas entièrement maître de mes pensées ? I.Oui, on peut se mentir à soi même A.Tout préjugé relève du mensonge à soi Le mensonge à soi peur prendre essentiellement

personne et se représente la personne qu’il désirerait être sans prendre en compte ce qu’il est vraiment. Dans ce cas, comment être soi-même si on ne sait qui on est réellement et si on cherche toujours à devenir une autre personne ? Il faut aussi prendre en compte l’influence d’autrui sur l’homme. Il est toujours jugé par le regard de ses semblables et ainsi l’image qu’il a de lui et de ce qu’il désire être dépend des autres. Peut-on donc être soi-même si la perception de notre personne se fait en fonction

arguments par une expression affirmative ne laissant pas de place au doute. En effet, Freud fait le constat que « les données de la conscience », c’est-à-dire toutes les pensées et désirs dont nous sommes conscients sont « lacunaires » ce qui signifie qu’ils sont incomplets. Selon Freud, nous ne sommes pas conscients de tout ce qu’il se passe en nous, il nous manque des informations et cela est le cas pour tout le monde : « aussi bien chez l’homme sain que chez le malade ». En effet, tous les individus ont

→Tous les hommes sont égaux entre eux car ils sont tous libres. Spinoza →L'homme n'a pas de liberté , ce sentiment que l'on a n'est qu'un rêve, on se croit libre car nous ne sommes pas conscient des causes véritables de nos actions. L'homme est inconscient de l’origine de ses actions. En général on dit que nous ne sommes pas libres à cause des contraintes, d'obstacles extérieurs. Ce sont nos volontés en elles mêmes qui ne sont pas libres, elles sont déterminés pas des causes que j'ignore et

certitude que nous sommes uniques. A ce sujet Kant dit « Grâce à l’unité de la conscience dans tous les changements qui peuvent lui survenir, l’homme est une seule et même personne . Notre conscience nous définis donc en tant qu’individus libre de pensés par soi-même, pour cela il est important de savoir garder sa propre image et ne pas s’attribuer celle que les autres aimerais voir. Voilà pourquoi on ne peut toujours être ce que l’on a conscience d’être. On ne peut toujours être ce que l’on veux

parfois, certains de nos actes nous échappent et on peut ainsi percevoir des zones d'ombres en soi-même (bien). Autrui peut aussi nous faire remarquer l'apparente irrationalité de nos actes. En effet, tout comme moi, il lui est possible d'être conscient de soi et il peut donc également me penser. Il est donc légitime de se demander si je suis le mieux placé pour savoir ce que je suis, donc de savoir si je suis ce que j'ai conscience d'être. La question se base sur le moi, la conscience, l'inconscience

de notre activité psychique. Seule une infime partie de celle-ci est consciente. Ce concept nous amène donc à revoir notre définition que l’on se fait de la liberté humaine. Selon la conception freudienne de l’être humain, ce dernier est-il libre? Il est inévitable que la liberté humaine ne soit pas absolue. Selon moi, la seule entité libre chez l’être humain est son inconscient. Premièrement, elle est distincte de notre conscient. De plus, l’être humain refoule inconsciemment ses désirs et pulsions