Son Excellence Eugène Rougon

réalisme. Veut appliquer la méthode de l’expérimentation scientifique à la littérature, en étudiant l’influence du milieu et de l’hérédité sur ses personnages. Zola : veut étudier l’évolution d’une famille entière sur plusieurs générations dans Les Rougon-Macquart, Histoire naturelle et sociale sous le second Empire. III. 1er maître : Flaubert, puis se rapproche de Zola. Journaliste : son personnage en est un aussi, car du coup l’écrivain connaît bien le milieu. Mourut de la syphilis (maladie sexuellement

presque orientale où la vie elle-même est prise avec le Désir, principe de toute passion[14]. » Honoré de Balzac a brossé un vaste tableau de la société de son temps créant des archétypes comme celui du jeune provincial ambitieux à la conquête de Paris Eugène de Rastignac, de l'avare tyran domestique : Félix Grandet, l'icône du père : Jean-Joachim Goriot, ce « Christ de la paternité[15]», ou le bagnard reconverti en policier : Vautrin. Il a influencé directement des auteurs comme Gustave Flaubert dont

particulièrement c’était la naissance de une nouvelle « culture » ou on pourrait dire « une culte » du shopping qui florit jusqu’à nos jours. b) La place du roman dans l’oeuvre zolienne Au bonheur des Dames est le onzième volume de la vaste série de roman Rougon-Macquart qui consiste de 20 volumes, paru en 1883. Il a, comme nombre de ses contemporains, l’impression d’assister à l’éclosion d’un monde nouveau. La description de cette nouvelle catégorie sociale sera un des « leitmoive » de son oeuvre. Zola a

silencieux de l’île Saint-Louis où depuis deux siècles les Béraud du Châtel mettaient leur gravité noire de magistrats. Puis elle songea au coup de baguette de son mariage, à ce veuf qui s’était vendu pour l’épouser, et qui avait troqué son nom de Rougon contre ce nom de Saccard, dont les deux syllabes sèches avaient sonné à ses oreilles, les premières fois, avec la brutalité de deux râteaux ramassant de l’or ; il la prenait, il la jetait dans cette vie à outrance, où sa pauvre tête se détraquait

silencieux de l'île Saint-Louis, où depuis deux siècles les Béraud du Châtel mettaient leur gravité noire de magistrats. Puis elle songea au coup de baguette de son mariage, à ce veuf qui s'était vendu pour l'épouser, et qui avait troqué son nom de Rougon contre ce nom de Saccard, dont les deux syllabes sèches avaient sonné à ses oreilles, les premières fois, avec la brutalité de deux râteaux ramassant de l'or ; il la prenait, il la jetait dans cette vie à outrance, où sa pauvre tête se détraquait

larmes. MOI → devient un refuge. Religion → ils veulent trouver un paradis, pour eux Dieu est la Nature. Il faut lutter pour la passion de la liberté. Le poète romantique a une mission : il doit sauver le peuple. Victor Hugo, le romantique par excellence, il lutte avec le peuple par la liberté. Il y a deux figures que représentent cette époque : Victor Hugo (guide du peuple) ; Lamartine (le poète doit écouter la nature). Au moment que le romanticisme arrive à la France, il se termine à l’Europe

société industrielle et de la société capitaliste, qui accroît la richesse des uns et la pauvreté des autres. Ce monde est dénoncé par Zola, d’une façon romanesque à travers l’histoire d’une famille sous le 2nd empire. Elle comprend 20 romans : Les Rougon Macquart. Dans Germinal, il s’intéresse au sort des mineurs et accuse la société de façon directe. Son œuvre correspond à la fin du 2nd Empire et est donc moins inquiétées par la censure. Certains écrivains s’exilent, au sens moral ou esthétique :

presque orientale où la vie elle-même est prise avec le Désir, principe de toute passion14. » Honoré de Balzac a brossé un vaste tableau de la société de son temps créant des archétypes comme celui du jeune provincial ambitieux à la conquête de Paris Eugène de Rastignac, de l'avare tyran domestique : Félix Grandet, l'icône du père : Jean-Joachim Goriot, ce « Christ de la paternité15», ou le bagnard reconverti en policier : Vautrin. Il a influencé directement des auteurs comme Gustave Flaubert dont le

chez Lamartine). Enfin, si la passion ne peut être satisfaite - et chez les romantiques elle l'est rarement en dehors de la mort - le désenchantement apparaît. On parle alors de Mal du siècle, de nostalgie, de mélancolie (El Desdichado est par excellence le poème de la perte mélancolique). Il est en tout cas remarquable comme le romantisme relève souvent d'une esthétique du malheur: il a mis en scène d'éternels automnes, des soleils couchants toujours répétés et le suicide (cf. Rolla et, dans une

19-31 mais aussi p. 150-165 et 240-248, et, pour le Second Empire, cf. R. Bellet, Force de limitation et force d’expansion, dans Presse et journalisme sous le Second Empire, Paris, 1967, p. 11-44; pour septième roman des Rougon-Macquart consacré au pouvoir, Son Excellence Eugène Rougon5 (1876), sans trop s’y arrêter, il est vrai. On y trouve certains éléments du discours qu’il tint sa vie durant sur la question mais aussi des constantes dans la repré- sentation du phénomène. Il en parle aussi dans