Son Excellence Eugène Rougon

Les Rougons Macquart Le titre « Les Rougons-Macquart » regroupe un ensemble de 20 romans écrits par Zola entre 1871 et 1893. Il porte comme sous-titre Histoire naturelle et sociale d’une famille sous le Second Empire. L'auteur applique les méthodes expérimentales de la science (notamment les recherches sur les lois de l'hérédité) à la description de la nature individuelle et à l'étude des phénomènes sociaux. Inspiré de la « Comédie humaine » de Balzac, l’ouvrage a notamment pour but d’étudier

Les Rougon-Macquart  Le titre générique Les Rougon-Macquart regroupe un ensemble de vingt romans écrits par Émile Zola entre 1871 et 1893. Il porte comme sous-titre Histoire naturelle et sociale d'une famille sous le Second Empire , comme le prouve cette phrase de Zola : "Les Rougon-Macquart personnifieront l’époque, l’Empire lui-même." Inspiré de la Comédie humaine de Balzac, l'ouvrage

articles de plus en plus virulents. 1870 : Premier titre des "Rougon-Macquart" : "La Fortune des Rougon". La chute du second Empire lui évite des poursuites judiciaires Il épouse Alexandrine Méley. 1871 : "La Curée". 1872 : Il se lie d'amitié avec Flaubert et Alphonse Daudet. 1873 : Rencontre avec Maupassant et Mallarmé 1874 : "La Conquête de Plassans". 1875 : "La Faute de l'abbé Mouret". 1876 : "Son Excellence Eugène Rougon". 1877 : "L'Assommoir". Zola devient célèbre. 1878 : "Une page

gouverne un pays individualiste, et qui de plus perds ses valeurs morales et religieuses. Cette vasque fresque de roman intitulée La comédie humaine énumère par exemple La peau de chagrin, Illusions perdues, Le père Goriot ou encore La Maison Nucingen. Eugène de Rastiagnac, personnage central de l'oeuvre Le père Goriot, est un jeune provencal qui souhaite étudier le droit, afin d'aboutir à ce projet, il part vivre à Paris, et détient l'ambition d'adopter une vie parisienne de la haute société, il va alors

pièces de théâtres et interventions dans la presse. Il devient un personnage incontournable de la littérature de l’époque. Ses romans d’une grande justesse dans la représentation de la société de son époque, le succès incroyable de la série des Rougon-Macquart lui vaut le surnom de maître du naturalisme. Au-delà même de ses romans, il va plus loin en écrivain de nombreux articles qui mettent en avant ses engagements, ses coups de cœur. Quel que soit la cause sociale, artistique ou littéraire qui

ses manières. Il s’enferme alors chez lui pour écrire des romans. Zola évolue déjà vers le réalisme et le naturalisme qui se manifeste déjà dans ‘Thérèse Raquin’ (1867) et ‘Madeleine Férat’ (1868). En 1868, il trace le plan d’ensemble du cycle les Rougon-Macquart et à partir de 1871, il va publier à la cadence moyenne d’un roman par an les 20 livres de cette série, qu’il cite comme ‘Histoire naturelle et sociale d’une famille sous le Second Empire’. Il devint célèbre à partir du volume n°7, L’Assommoir

talents de polémiste en entrant à la Tribune, où il rédigera des textes anti-impériaux. Thérèse Raquin est mal accueilli et Emile Zola multiplie ses attaques contre le pouvoir en place. En 1871 parait La Fortune des Rougons, le premier tome de l'oeuvre qui l'occupera pendant 22 ans, les Rougon-Macquart. En s'opposant à l'ordre établi, le romancier se fait censurer, notamment avec La Conquête de Plassans (1874) interdit de vente dans les gares ou La Faute de l'Abbé Mouret (1875), attaque violente contre

Le titre générique Les Rougon-Macquart regroupe un ensemble de vingt romans écrits par Émile Zola entre 1871 et 1893. Il porte comme sous-titre Histoire naturelle et sociale d'une famille sous le Second Empire, comme le prouve cette phrase de Zola : « Les Rougon-Macquart personnifieront l’époque, l’Empire lui-même. » Inspiré de la Comédie humaine de Balzac, l'ouvrage a notamment pour but d'étudier l'influence du milieu sur l'homme et les tares héréditaires d'une famille, originaire de Plassans, sur

|Naissance |1840 | | | |1871 |La fortune des Rougon | | |1872 |La Curée | | |1873

qui l’a fait connaître est Les Rougon-Macquart qui regroupe vingt ouvrages décrivant la société sous le Second Empire. Etant journaliste littéraire et politique, il s’implique beaucoup dans la vie politique de l’époque et montre un très fort engagement dans l’affaire Dreyfus en janvier 1898, en publiant un article s’intitulant « J’accuse… » dans le quotidien L’Aurore, ce qui le mènera à un procès pour diffamation suivi d’un exil à Londres la même année. II) Les Rougon-Macquart est donc un ensemble