Souliotes

d'armée organisée et d'un bataillon d'une centaine de philhellènes qui encadraient aussi les troupes grecques (régulières et irrégulières). L'idée était, après la défaite d'Ali Pacha de Janina face aux troupes ottomanes, d'aller porter secours aux Souliotes contre lesquels elles s'étaient tournées et ainsi de les maintenir le plus longtemps possible loin du Péloponnèse. Cependant, Mavrokordátos ne disposa pas d'autant de troupes qu'il l'aurait souhaité. De plus, ses alliés sur place n'étaient pas sûrs

l'auteur : - « La liberté guidant le peuple » - « La mort de Sardanaple » - « La barque Dante » - « La Grèce sur les ruines de Missolongui » De plus, d'autres œuvres peuvent être rapprochées à cette peinture grâce au thème du tableau : - « Les femmes souliotes » de Ary Scheffer - « Sujet Grec moderne après le massacre de Samothrace » de Auguste Vinchon - « L'enfant » poème tiré des « Orientales » de Victor Hugo - « La Grèce sur les ruines de Missolongui » de Delacroix. Certains tableaux comme le « Le

la Grèce Grèce sorte de patrie idéale dans la mémoire de l’occident devient le lieu d’affrontement de batailles sanglantes qui constitue les débuts de la question d’Orient. Région d’Epire : personnage peint par Byron : Ali Pacha Souli avec les souliotes. On se sert de la poésie de ces noms nouveaux comme Missonlonghi (tableau de Delacroix : La Grèce sur les ruines de Missolonghi = bataille tragique des grecs pour leur liberté). Navarin : (moderne Pilos) : nom de la bataille par laquelle la Grèce

romantique. Il s’est lié avec Délacroix et Géricault; sa carrière commença en 1819 avec l'exposition au Salon de « Dévouement patriotique de six bourgeois de Calais » après quoi il tenta des expériences diverses : « Gaston de Foix » (1824), «Les Femmes souliotes » (1827) avant de trouver sa propre voie. Le style de Scheffer a été qualifié de « classicisme froid ». Il se tourna vers Byron et Goethe, choisissant dans Faust une longue série des sujets qui jouissaient d’une vogue extraordinaire. Parmi eux, nous

1827 Le thème illustre la légende de ce roi assyrien qui assiégé par les insurgé, fera égorger ses femmes et ses chevaux avant de se tuer. A coté de ce tableau, étaient aussi exposées d’autres œuvres : Mazeppa de Louis Boulanger Les femmes Souliotes d’Ary Scheffer. … Ainsi, les romantiques triomphaient sur toute la ligne. La France était donc le pays le plus puissant au niveau du romantisme pictural à cette époque. La littérature et l’art ne font qu’un à cette époque

francs75. Le Salon de 1827-1828 est avec l’Exposition Universelle de 1855, la manifestation la plus importante pour Delacroix, par le nombre de toiles présentées. En deux envois76, il expose tout d’abord : Le Portrait du comte Palatiano en costume souliote (1827-1828, Cleveland Museum of Art), Le Christ au jardin des Oliviers (1824-1827, Église Saint-Paul-Saint-Louis), Le Doge Marino Faliero (Wallace collection de Londres), Deux chevaux de ferme anglais (1825, Brame et Lorenceau), Jeune turc caressant

francs68. Le Salon de 1827-1828 est avec l’Exposition Universelle de 1855, la manifestation la plus importante pour Delacroix, par le nombre de toiles présentées. En deux envois69, il expose tout d’abord : ▪ Le Portrait du comte Palatiano en costume souliote (1827-1828, Cleveland Museum of Art), ▪ Le Christ au jardin des oliviers (1824-1827, Eglise Saint-Paul-Saint-Louis), ▪ Le Doge Marino Faliero (Wallace collection de Londres), ▪ Deux chevaux de ferme anglais (1825, Brame et Lorenceau), ▪ Jeune

égorger ses femmes et ses chevaux avant de se tuer. (musée du Louvre) En 1827, les vainqueurs achèvent d'écraser « la queue de David ». Delacroix expose son fulgurant Sardanapale, Louis Boulanger son Mazeppa, Ary Scheffer ses douloureuses Femmes souliotes, pendant que Decamps, en ses premières toiles exotiques, prélude à la conquête de l'Orient. Par contre, il est vrai, l’Apothéose d'Homère d'Ingres figurait à ce même salon ; mais l' Apothéose révélait un Ingres inattendu, effleuré par l'art nouveau

égorger ses femmes et ses chevaux avant de se tuer. (musée du Louvre) En 1827, les vainqueurs achèvent d'écraser « la queue de David ». Delacroix expose son fulgurant Sardanapale, Louis Boulanger son Mazeppa, Ary Scheffer ses douloureuses Femmes souliotes, pendant que Decamps, en ses premières toiles exotiques, prélude à la conquête de l'Orient. Par contre, il est vrai, l’Apothéose d'Homère d'Ingres figurait à ce même salon ; mais l' Apothéose révélait un Ingres inattendu, effleuré par l'art nouveau

égorger ses femmes et ses chevaux avant de se tuer. (musée du Louvre) En 1827, les vainqueurs achèvent d'écraser « la queue de David ». Delacroix expose son fulgurant Sardanapale, Louis Boulanger son Mazeppa, Ary Scheffer ses douloureuses Femmes souliotes, pendant que Decamps, en ses premières toiles exotiques, prélude à la conquête de l'Orient. Par contre, il est vrai, l’Apothéose d'Homère d'Ingres figurait à ce même salon ; mais l' Apothéose révélait un Ingres inattendu, effleuré par l'art nouveau