Souvenir Desbordes Valmore

Marceline DESBORDES-VALMORE Poésies inédites - «Les roses de Saadi » (1859)  J’ai voulu ce matin te rapporter des roses ; Mais j’en avais tant pris dans mes ceintures closes Que les nœuds trop serrés n’ont pu les contenir. Les nœuds ont éclaté. Les roses envolées Dans le vent, à la mer s’en sont toutes allées. Elles ont suivi l’eau pour ne plus revenir ; La vague en a paru rouge et comme enflammée. Ce soir, ma robe encore en est tout embaumée… Respires-en sur moi l’odorant souvenir.

affecté et ne veux plus avoir à être de nouveaux amoureux, on voit qu’il a vécu une déception qui a changé sa vision de l’amour. J’ai choisi ce texte car je pense que toute personne a déjà vécu cette désillusion amoureuse. * Marceline Desbordes-Valmore (1786-1859) * recueil : Poésies inédites Les Séparés N'écris pas - Je suis triste, et je voudrais m'éteindre Les beaux été sans toi, c'est la nuit sans flambeau J'ai refermé mes bras qui ne peuvent t'atteindre, Et frapper à mon coeur

m'fait si m' manqu' queuqu'chose, Quand j'vois ton p'tit nez tout rose (Marceline Desbordes-Valmore) Le vers est de cette manière rapproché de la prose. Et la poésie en prose ( à différencier de la prose poétique) sera illustrée par Aloysius Bertrand avec Gaspard de la nuit. Parmi les chefs-d'œuvre de la poésie romantique citons : Le Lac de Lamartine, La Mort du Loup de Vigny, La Tristesse d'Olympio de Hugo et Souvenir de Musset. Les poètes romantiques reprennent les topoï de la nature, de l'amour

Dans le vent, à la mer s'en sont toutes allées, Elles ont suivi l'eau pour ne plus revenir ; La vague en a paru rouge et comme enflammée. Ce soir, ma robe encore en est tout embaumée... Respires-en sur moi l'odorant souvenir. Marcelline Desbordes-Valmore (1786 – 1859) La ronde autour du monde Si toutes les filles du monde voulaient s’donner la main, Tout autour de la mer elles pourraient

ton amant tu n'es point ramenée. Tu n'as point revêtu ta robe d'hyménée. L'or autour de tes bras n'a point serré de nœuds. Les doux parfums n'ont point coulé sur tes cheveux. André Chénier (1762-1794) A celle qui pleurent Marceline Desbordes-Valmore surnommée « Notre-Dame-Des-Pleurs ». Malgré son instruction limité elle fut grandement admiré pour ses vers modernes .Elle fut une des plus grandes poétesses depuis Louise Labé, et une précurseur inattendue des maîtres de la poésie française

l'intervalle, aussi apte à la suggestion, au surgissement multiforme du sens, qu'à l'humour. C’est donc finalement le souci et le don de la forme ciselée qui font l’originalité d’Aloysius Bertrand et la valeur de son oeuvre. On put retrouver un souvenir de sa manière, d’ailleurs exagérée, dans l’écriture «artiste» des Goncourt ou de Huysmans ou, avec des déviations, dans certaines préciosités des symbolistes. Aloysius Bertrand, homme taciturne et malade, rêveur mal adapté à la vie, fut un des

tien ! Je ne m'éveillerai qu'à la lueur première  De l'aube ; au rideau bleu c'est si gai de la voir !  Je vais dire tout bas ma plus tendre prière :  Donne encore un baiser, douce maman ! Bonsoir ! Ce poème est écrit par Marceline Desbordes-Valmore, une poétesse française née le 20 juin 1786 à Douin et morte le 23 juillet 1859 à Paris. Ce poème est tiré du recueil Les Pleurs publié en 1833. Le dormeur du Val C'est un trou de verdure où chante une rivière Accrochant follement aux

dans les regards, après que les pleurs ont lavé les traces fanées des souvenirs. Romain Rolland[->3] (Jean-Christophe) Les larmes du passé fécondent l'avenir. Alfred de Musset[->4] (Sur la naissance du Comte de Paris) Douces ou amères, les larmes soulagent toujours. Alfred de Musset[->5] (Un Caprice) Le silence a le poids des larmes. Louis Aragon[->6] J'ai vécu d'aimer, j'ai donc vécu de larmes. Marceline Desbordes-Valmore On peut sécher ses larmes, mais son coeur, jamais. Marguerite de Valois

42 poèmes est l'aboutissement d'un courant de poésie élégiaque caractérisé par les allusions mythologiques, les exclamations, les interrogations et les périphrases. Il fait l'effet d'une révolution car son fond est nouveau. Le recueil évoque les souvenirs et les regrets, les espérances et les désespoirs, l'angoisse face à la mort. Cinquiéme poéme : L'oreiller d'un enfant. Cher petit oreiller, doux et chaud sous ma tête, Plein de plume choisie, et blanc ! et fait pour moi ! Quand on a peur du

L’amour est un sujet qui vise plusieurs émotions, plusieurs ressentis. A travers les poèmes choisis, nous verrons ces différentes émotions que provoque l’amour. « Le premier amour » extrait du recueil « Romances » (1830) écrit par Marceline Desbordes-Valmore. Par son titre, parle du premier amour dans la vie d’un être. Ce poème exprime la première approche avec l’amour. La pureté de la jeunesse et de l’innocence. Au premier amour, on se livre « sans honte et sans combats », sans « serment » ni « promesse »