Souvenirs Et Nostalgie

heureuse, mais la jeune fille paraît demeurer indifférente. Le baron, qui a assisté, avec Dame Pluche, à cette scène, lui exprime sa déception, mais il l’entend prendre la défense de Camille (sc. 3). Perdican, qui trouve un réconfort à évoquer des souvenirs avec des paysans qui l’avaient connu enfant, voit passer la sœur de lait de Camille, Rosette, qu’il embrasse, puis invite à venir souper au château (sc. 4).Maître Bridaine montre au baron, hors de lui, une paysanne, Rosette, aux bras de son fils

Dans les oeuvres autobiographiques, l’enfance prend une dimension essentielle. On peut alors se demander pourquoi les souvenirs liés à cette période de notre existence tiennent une place si importante dans ces textes. Dans un premier temps, nous verrons que l’enfance est souvent utilisée comme une justification de leur vie d’adulte par les auteurs, très marqués par leurs premières années. Mais, certains écrivains savent prendre du recul par rapport à leur enfance, c’est ce que nous développerons

vision qui nous intéresse plus que sa réflexion -> « au bout de chaque avenue apparaît l’image en perspective sur son piédestal » -> extrait de « Promenade – Apparition de Combourg ». Avant d’évoquer Combourg, Chateaubriand se plaît à présenter ce souvenir déterminant du chant de la grive : - C’est cet événement qui l’a amené à reprendre l’écriture de Les Mémoires d’outre-tombe abandonnée depuis quelques années.- Car il décrit le phénomène de la mémoire affective qui déclenche le récit rétrospectif

Fiche Révision Référence au texte: Auteur: Charles Baudelaire Titre de l’œuvre: Les Fleurs du Mal Date de parution: 1857 Titre de l’extrait: « A Une Passante » Ressenti: Emotions, Sentiments: mélancolie, désespoir, nostalgie, mal-être, tristesse…   Hypothèse quant à l’intérêt littéraire du texte, sa singularité, son originalité quant à ce qui est dit (= fond) et quant à la manière de l’exprimer (= forme), les intentions de l’auteur: - Poème fait partie des tableaux parisiens

évoque la rencontre désespérée de deux êtres qui se sont aimés. La disparition des souvenirs et l’indifférence cruelle que révèle le dialogue montrent les effets du temps. Il y a d’un côté la première personne qui s’accroche à l’autre en voulant qu’ils se souviennent des moments qu’ils ont passés ensemble mais celui-ci n’en voit aucun intérêt et tourne le dos à cette discussion. Il met en place un sentiment de nostalgie amoureuse. En effet tout au long de son poème, Verlaine s'interroge (v.7, 8 et

madame M.N. Le poème est dédié à Madame M.N, une amie d’enfance de l’auteur, il décrit leurs souvenirs communs et la nostalgie crée par le temps qui passe. Elle est Marie Menessier-Nodier (M.N), fille d’un poète nommé Charles Nodier, qu’il a connu dans sa jeunesse lors d’une réunion de poètes au Cénacle. L’œuvre a un rapport avec le parcours « Mémoire d’une âme » car le poète y évoque des souvenirs qui font partie de sa mémoire :

à Marseille), l'écrivain, exilé depuis juin 1943 à mai 1944, écrit quatre textes successifs intitulés Chants de mort I, II, III, IV qui constituent l'ébauche en quatre parties du Livre de ma mère (XXXI chapitres). Dans le désordre apparent des souvenirs de son enfance. Cohen témoigne son admiration et son amour pour sa mère, figure centrale et bienfaisante du roman autobiographique. Le registre lyrique élégiaque restitue une enfance heureuse : le rappel du passé permettent de revivre des instants

renvoyer une image peu flatteuse d’elle-même. Sa beauté apparaît seulement à l’imparfait ceux qui nous montre que sa beauté est passée : «…du temps que j'étais belle ». Dans le même vers, au temps de sa vieillesse, Ronsard préfère à lui rappeler des souvenir mélancoliques : « Ronsard me célébrait du temps que j'étais belle ! ». Il se fait plaisir de lui rappeler sa vieillesse : «Quand vous serez bien vieille ». À la fin du premier vers les groups de mots ‘‘au soir’’ et ‘‘à la chandelle’’ sont données

s’installe, ensuite, à Moscou et travaille dans un théâtre juif où il crée des décors et des costumes. La difficulté de la vie en Russie pousse le couple à émigrer à Berlin. En 1923, il quitte la Russie pour s’installer en France. Son art gardera la nostalgie de sa ville et des paysages russes. Il rencontre Ambroise Vollard un éditeur de livres. Il publie ses premiers eaux-fortes illustrant « les Fables de la fontaine » (1924-1925), « les âmes mortes » (1925-1931) et surtout « la Bible » (1930). Il s’intéresse

→ il laisse son testament. La nostalgie 1. lucidité sur les effets de temps et le fonctionnement de la mémoire → « Et puis mon souvenir s'éteindrait comme meurt un obus » (comparaison + personnification de l'obus ). 2. Universalité du souvenir, idée omniprésente, obsédante «--> « et puis ce souvenir éclaté dans l'espace » = vision cosmique, images surréalistes 3. Les objets sont maintenant des souvenirs, des aides mémoire comme ce poème pour Lou → « Souvenir oublié vivant dans toutes choses »