Souverainete Et Democratie

Intro.- "La souveraineté nationale appartient au peuple qui l'exerce par ses représentants ou par la voie du referendum": c'est le début de l'article 3 de la constitution de la Ve République. Cette phrase affirme solennellement que la souveraineté, c'est-à-dire le pouvoir de décision ultime sur les sujets d'intérêt public, appartient au peuple. En même temps pourtant, elle pose la question des modalités d'exercice de cette souveraineté, puisqu'il est prévu que celle-ci peut aussi bien être prise

c’est-à-dire de la gestion de l’appareil de production. CHAPITRE 2 : L’INTENSITE DE LA PUISSANCE ETATIQUE L’Etat puise sa puissance dans une notion fondamentale du droit constitutionnel : la souveraineté. C’est la souveraineté de l’Etat qui marque la puissance étatique. Selon Carre de Malberg, la souveraineté est le caractère suprême d’un pouvoir. Suprême en ce que ce pouvoir n’en admet aucun autre, ni au dessus de lui, ni en concurrence avec lui. Un Etat souverain n’est donc assujetti à aucun autre

La démocratie consiste en « un effort perpétuel des gouvernés contre les abus de pouvoir » (Alain). Car, « ce ne sont pas les pierres mais les hommes qui constituent le véritable rempart des cités » ( Platon). Née à Athènes sous Périclès ( V ème siècle avant J-C), la démocratie est le régime dans lequel le peuple est le véritable détenteur du pouvoir politique ; elle est communément définie comme « le gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple » ( Lincoln ). La démocratie dans son contenu

présenté est un extrait d’un article intitulé Introduction : De la souveraineté publié en 2011 dans la revue scientifique Revue d’histoire du XIXème siècle. Il a été écrit par Michèle Riot-Sarcey, une professeure émérite d’histoire contemporaine, spécialiste de la politique et des révolutions du XIXème siècle ainsi que de l’histoire du genre et du féminisme. Cet article porte sur l’évolution de la signification de la souveraineté. Une notion mise en lumière par Jean Bodin au XVIème siècle évoquant

L’exercice de la souveraineté est-il conforme à l’idéal démocratique ? Dans son œuvre Le Droit de savoir (2013), Edwy Plenel, journaliste politique français, énonce que « la souveraineté du peuple, c’est la nation à l’état abstrait, c’est l’âme du pays ; elle se manifeste sous deux forme : d’une main, elle écrit, c’est la liberté de la presse ; de l’autre, elle vote, c’est le suffrage universel. » L’Etat est son propre souverain, ainsi il n’existe nul pouvoir supérieur à sa souveraineté. Cette souveraineté

la première est que la souveraineté réside dans le peuple, la seconde est que le peuple ne doit jamais l'exercer. » disait Rivarol dans le Journal politique national. « La souveraineté nationale appartient au peuple qui l’exerce par ses représentants et par la voie du référendum. » est l’alinéa 1er de l’article 3 issu de la Constitution Française du 4 Octobre 1958 qui est le texte fondateur de la Ve République. Il résume la conception française actuelle de la souveraineté, c‘est-à-dire qu‘elle combine

308 «  La démocratie c’est le pouvoir du peuple, par le peuple et pour le peuple » a énoncé le Président des Etats Unis : Abraham Lincoln, le 19 novembre 1863 à Gettysburg lors de la cérémonie de consécration du champ de bataille. Cette notion est particulièrement difficile à définir comme le souligné Alain. En effet, de nombreux auteurs ont écrit sur la démocratie telle que Montesquieu, Rousseau en donnant leur propre définition,

et la démocratie Robespierre définit la démocratie dans son œuvre : Sur les principes de morale politique comme « un Etat dans lequel le peuple souverain, guidé par des lois qui sont son ouvrage, fait par lui-même tout ce qu'il peut faire et par des délégués tout ce qu'il ne peut pas faire. " Ainsi, Robespierre souligne l’importance des citoyens et évoque le rôle des délégués dans le fonctionnement d’une démocratie. La démocratie se définirait

TITRE 2 : Les théories de la souveraineté Deux théories d'exercice de la souveraineté existent, et ces deux théories correspondent à deux manières distinctes de déléguer la souveraineté. La différence entre ces deux théories réside dans la différenciation du titulaire de la souveraineté. La première théorie est la théorie de la souveraineté nationale, et la seconde est la théorie populaire. → Qui exerce la souveraineté ? Le souverain est la nation. Le souverain est le peuple. CHAPITRE

  Section 1 – La souveraineté des gouvernés La démocratie est en général associée à l’idée de souveraineté des gouvernés. Cela signifie que dans ce type de régime, ce sont les gouvernés qui détiennent le pouvoir politique suprême. Ils ne sont pas passifs face à une classe de gouvernants sur lesquels ils n’ont aucun pouvoir ; au contraire, en tant que souverains, ils sont à la base du pouvoir : soit ils désignent les gouvernants qui agiront donc pour leur compte, soit ils exercent eux-mêmes, directement