Spinoza Superstition

                                                                                               Baruch  Spinoza   Le  Prince  des  philosophes                                                                                

determinisme strict. * Plus mesures, Platon, Spinoza, Leibniz, Kant, Bergson ont adopte un point de vue conciliateur. o Ainsi Spinoza croit a l'absence de liberte, mais plutot pour des raison pratique que theorique. Spinoza pense qu'il est preferable qu'il en soit ainsi : l'illusion de la liberte conduit indirectement certains a la superstition et au fanatisme, car elle se croit au dessus du createur. La vrai liberte, pour Spinoza, ne s'oppose pas a la necessite et au determinisme

apprendre à aimer les autres en tant qu’ils sont source d’altérité créatrice. Pour Spinoza, la charité qui est produite par les religions doit permettre à des gens de vivre harmonieusement avec des gens qui ont d’autres religions. Il défend le fait d’admettre la pluralité des religions parce qu’il y a une pluralité d’imagination, cette pluralité peut être harmonieuse si l’imagination est au service de la charité. Spinoza n’envisage pas d’ailleurs qu’il n’y ait qu’un seul système rationnel qui soit

s’approcher de la réalité et acquérir ladite connaissance. La science satisfait des exigences spirituelles, la recherche de la vérité en est le principe. La connaissance satisfait un désir de liberté, elle permet à l’esprit de s’affranchir des superstitions, des craintes, des prétendus savoirs, c’est d’ailleurs ce que Bertrand Russell nous dit dans son texte Problèmes de la philosophie : on se libère de la prison dans laquelle nous nous enfermons. Et selon Kant, les opinions, les croyances, les convictions

donc que la compréhension du monde relève de la seule raison, reniant, pour beaucoup, la notion de Créateur. Sur le plan politique, ils considèrent que les prêtres participent à la domination des princes sur les peuples, régnant sur eux par la superstition. L'école de Padoue conteste en particulier la notion de miracles et d'oracles, affirmant la seule existence du  déterminisme naturel. Le libertinage prône un relativisme moral, pour lequel la morale chrétienne n'est pas un absolu, mais un mode

une interprétation; signification obvie / obvious) L'ambiguïté du signe. Interpréter c'est d'abord avoir affaire à des signes qu'il s'agisse d'un texte ou d'un objet (symbole) ou d'un phénomène naturel (porteur de signes dans le cadre de la superstition). L'Être même du signe est de renvoyer à autre chose qu'à lui-même => tout signe est par nature équivoque. Ex : "quand le sage pointe la lune du doigt, l'idiot regarde le doigt". Il s'exerce toujours à partir de l'ambiguïté du signe (ce qui

Préface du traité théologico politique de Spinoza Si les hommes étaient capables de gouverner toute la conduite de leur vie par un dessein réglé, si la fortune leur était toujours favorable, leur âme serait libre de toute superstition. Mais comme ils sont souvent placés dans un si fâcheux état qu’ils ne peuvent prendre aucune résolution raisonnable, comme ils flottent presque toujours misérablement entre l’espérance et la crainte, pour des biens incertains qu’ils ne savent pas désirer avec mesure

siècle sous les philosophes comme Spinoza, Locke, Bayle et Newton, avant de se développer dans toute l'Europe, notamment en France, au XVIIIe siècle. Par extension, on a donné à cette période le nom de siècle des Lumières. Par leur engagement contre les oppressions religieuses et politiques, les membres de ce mouvement, qui se voyaient comme une élite avancée œuvrant pour un progrès du monde, combattant l’irrationnel, l’arbitraire, l’obscurantisme et la superstition des siècles passés, ont procédé

plaisanterie est une pure joie ; et par conséquent, pourvu qu’il ne soit pas excessif, il est bon par lui-même. Et ce n’est certes qu’une sauvage et triste superstition qui interdit de prendre du plaisir. Car, en quoi conviendrait-il mieux d’apaiser la faim et la soif que de chasser la mélancolie ? » (Ethique, IV, Paragraphe 45 – Spinoza). Spinoza fixe une première limite au rire, celle d’outrepasser la dignité de la personne et de se complaire dans la bassesse et la bêtise. Le rire visant la personne

consiste à trancher le vrai du faux d’une croyance par l'exercice de la vérification. De la même façon, le savoir semble opposer à toute forme de superstitions qui se ramènent aisément à une opinion ayant pour objet l'association non démontrée d'une pratique et d'un effet. Spinoza verra justement la connaissance comme le remède à la maladie de la superstition. Enfin, resterait à nous demander si au fond de tous savoir ne repose pas au moins une croyance. Au fond de tous savoir ne peut-on voir, comme