Squadrisme

"Le fascisme est né de la première guerre mondiale et de la jeune génération des tranchées qui voulut exercer son droit à commander dans la paix comme elle l'avait fait dans la guerre". Comme l'écrivait Dominique Venner au sein de son article "Le squadrisme et la genèse du fascisme", paru dans La Nouvelle Revue d'Histoire de mai-juin 2003, le régime fasciste de l'Italie des années vingt et trente est né de ce que l'on appelle la victoire mutilée. Derrière ce terme se cache la conviction, chez les nationalistes

pouvoir par la force avec le coup d’état avorté de Munich, qui le convaincra d’accéder au pouvoir par la voie légale classique. Par “tout ce qui est arrivé“, Mussolini fait référence à l’assassinat du député socialiste Matteotti par les fascistes du squadrisme, et il dit l’assumer pleinement. Par là même, il le justifie et le présente comme un acte délibéré et réfléchi, comme une démonstration du pouvoir fasciste en Italie. Par cet acte, il veut montrer que le fascisme est une idéologie forte et d’actualité

Benito Amilcare Andrea Mussolini, (né le 29 juillet 1883 à Dovia di Predappio dans la province de Forlì-Césène dans la région Émilie-Romagne en Italie, mort le 28 avril 1945 à Giulino di Mezzegra), est un journaliste, homme politique et dictateur italien. Fondateur du Fascisme, il est Premier ministre du Royaume d'Italie, avec des pouvoirs dictatoriaux, du 31 octobre 1922 au 25 juillet 1943, premier maréchal d'Empire du 30 mars 1938 au 25 juillet 1943, et président de la République sociale italienne

LES DÉBUTS DU FASCISME Le 23 Mars 1919, se réunissent environ 200 personnes qui vont créer à Milan, des faisceaux de combat. Parmi ces 200 personnes hétéroclites on trouve des anciens socialistes, des nationalistes, des anarcho-syndicalistes et aussi des futuristes. Benito Mussolini émergeant comme chef de cet ensemble. Qui est Benito bambin: Né en 1883 à Predappio en Emilie-Romagne (Bologne). Le père est forgeron-aubergiste (socialiste révolutionnaire) le petit Benito tire son nom de Benito

* le Faisceau : créé en 1925 par Georges Valois, cette organisation combine les valeurs sociales de la gauche et les valeurs d’ordre de la droite * le francisme : mis en place par Michel Bucard en septembre 1933, cette organisation copie le squadrisme (définition) en mettant en place des milices, en combattant la gauche considérée comme une ennemie et en obligeant ses membres au port de l’uniforme * le Parti populaire français : créé par Jacques Doriot en juin 1936, ce parti reproduit les

Hitler il est remis par les nazis au pouvoir avec cette fois un véritable statut de dictateur. Cette renaissance politique est une autre humiliation pour le dictateur. On lui confie les restes de l’Italie. Il essaie de retrouver les racines du squadrisme, de refonder une république sociale italienne qui se base sur une collectivisation des terres, des nationalisations dans les secteurs clés (Fiat par exemple est nationalisé) de l’économie et une mise au pas des propriétaires terriens. Ce nouvel

humilier et à soumettre les victimes, davantage qu’à les éliminer physiquement. C’est le règne du maganello, le « joli gourdin ». La direction politique de Mussolini est alors contestée, voire tout simplement ignorée, par cette offensive désordonnée du squadrisme agraire, dont les cibles privilégiées sont les ligues de paysans et les syndicats « rouges ». La tradition de l’interventionnisme de gauche qui avait constitué la matrice du premier fascisme milanais est totalement dépassée par les événements. La

le seul homme politique de valeur capable de lui résister. Il tente d'arriver au pouvoir légalement et signe un « pacte de pacification » avec les socialistes. Cela provoque un conflit avec la tendance dure et antibourgeoise du mouvement (le « squadrisme » incarné par les ras, les chefs de bande). En novembre, Mussolini rompt le pacte de pacification mais fait adopter un programme nationaliste et conservateur. Il fonde le Parti national fasciste. Ce dernier attire un nombre croissant de militants

obtiennent un statut digne d’un homme. De plus, faire partie de ces squadres leur donne l’impression d’appartenir à une nouvelle élite qui serait capable de prendre la place de l’ancienne classe dirigeante. Le scénario des actions du squadrisme est partout pareil : à l’appel des agrariens, les squadristes partent en camion pour des expéditions punitives qui visent les bourses de travail, les coopératives ou encore les sièges des ligues et des syndicats. Les bâtiments sont alors pillés