Stepan Kaliayev

placer dans le plan ci-dessous) Quelques conseils: essaie de repérer plusieurs grandes parties dans ce dialogue argumentatif: on pourrait peut-être distinguer 5 parties (comme les 5 actes d'une tragédie classique!): a) Dora rassure Kaliayev: il n'est pas responsable de la défection de Voinov; selon Yanek, le bonheur ne peut se concevoir qu'au sein de l'Organisation. Cette première partie pourrait aller jusqu'à la fin de la page 82: elle comporterait alors 5 répliques (courtes) de

siècle qui ont préparé la révolution russe de 1917 a a c a a c c A c , H attentats qui sont la cause de la première guerre mondiale Pour Stepan (image de la vision sartrienne) parfois il faut mettre des bombes pour le bien collectif prêt à tout pour faire triompher la révolution Kaliayev représente la position de Camus dit à Stepan « les hommes ne vivent pas que d c , d c d innocence » - le meurtre commis contre la tyrannie on ne peut pas justifier le meurtre, même pour

Acte 2 Camus utilise des points de suspension : montre un état d’âme du personnage, pensif, méditatif Les enfants font perdre le sens de révolution de kaliayev Gradation des sentiments : Extreme joie, a la peur, a cause des enfants Kalialev n’a vu que les enfants et non la grande duchesse : enfants = pureté, innocence, vulnérabilité Bras faible, jambes tremblaient ; la gradation de la joie à la peur, plus en possession de ses moyens Répétition de négation de kalialev : ne veux pas avouer qu’il

Représentation. § Œuvre intégrale : Les Justes de Camus Textes expliqués en classe 1.- La scène d’exposition du début jusqu’à « tyrannie ». 2.- Acte II Dora et Kaliayev : depuis « Kaliayev la regarde. Kaliayev, après un silence. Personne ne t’aimera jamais comme je t’aime (…) Kaliayev, avec violence. Le lendemain. » 3.- Le dénouement depuis « Dora. Non, je veux savoir. Sa mort du moins est à moi. » jusqu’à la fin. Études d'ensemble : La structure de

Ses œuvres les plus connues sont L’Envers et l’Endroit, L’Etranger, Le Mythe de Sisyphe, Caligula, Le Malentendu, La Peste et Les Justes. Les Juste propose une réflexion sur ce qu’est la justice. Est-il juste de tuer ? On voit les réponses de Kaliayev et Stepan à cette question dans cette tragédie où, à nouveau, l’absurde et la révolte trouvent bien leur place.

le véritable moyen d’arriver à rendre la justice, c’est de nous sacrifier pour cette cause. Mais la justice vaut-elle qu’on lui sacrifie tout, y compris la vie d’innocents ? Voilà le thème de la pièce de théâtre écrite par Camus en 1949. Kaliayev, Dora, Stepan, Voinov, Annenkov sont les membres de l’Organisation Sociale Révolutionnaire, ils veulent se sacrifier pour créer une justice équitable pour tous, ce sont des terroristes. Nous pouvons les nommer ainsi car selon la définition du Robert, les

est bien illustrée dans sa pièce, Les Justes, par Kaliayev qui malgré qu’il soit révolutionnaire, refuse de tuer des innocents ce qui le relie à plusieurs autres personnages Camusiens tel que le père Paneloux dans La Peste qui refuse de voir mourir des innocents. En revanche cette mesure est opposée à Caligula qui veut la lune, c'est-à-dire l’impossible, et va jusqu'à dévaloriser complètement l’homme, la vie tout comme Stepan co-équipier de Kaliayev. Annoncer sa mort, dire : « je t’aime », est souvent

idéaliste et opposée à Créon, qui est lui pragmatique. Ils ont tous deux une conception très différente du bonheur. Nous pouvons également citer Les Justes, de Camus, où nous trouvons une vision de la justice différente pour Stepan qui préfère la violence et pour Dora, Annenkov et Kaliayev qui la préfère plus modérée.

Dans Les Justes de Camus, on demande à Kaliayev de tuer le grand duc Serges. Le problème est que pour le faire il doit aussi tuer un enfant, le fils du grand duc Serges. Kaliayev « appartient à ceux qui, dans la plus impitoyable des taches, n’ont pas pu guérir de leur cœur ». Comme Kaliayev le dit à Stépan « derrière ce que tu dis, je vois s’avancer un despotisme, qui, s’il s’installe jamais, fera de moi un assassin, alors que j’essaie d’être un justicier ». Stépan répond : « qu’importe que tu ne sois

neveux. Yanek Kaliayev ne lance pas la bombe, refusant de tuer des enfants. Ici le conflit est, au début politique, mais au fur et à mesure il se transforme en conflit moral, argumentatif. Les didascalies montrent à quel point les hommes sont impliqués dans leurs idées « se levant », « violemment », « Tous se lèvent, sauf Yanek », cette didascalie nous prouve la détermination d’ Yanek à s’opposer à Stepan ; ils dévoilent leurs arguments l’un après l’autre dans l’espoir de convaincre. Stepan évoque des