Stokely Carmichael

agressif, prônant l’auto-défense et le nationalisme noir est plus attractif auprès d’une partie de la population noire que l’appel à la non-violence. Martin Luther King subit également les critiques d’un des dirigeants du Black Panther Party, Stokely Carmichael qui le juge trop peu radical. Luther King doit faire la preuve de l’efficacité de la non-violence ; il lance alors en 1963 la campagne de Birmingham (Alabama) qui visait la déségrégation des seuls bars et grands magasins plutôt que de vastes

trop bien organisé. L’organisation du parti est en effet parfaitement définie. Elle comporte un règlement interne très strict. En 1968, Bobby Seale en est le président, Huey Newton le ministre de la défense. Le premier ministre d’honneur est Stokely Carmichael. Eldridge Cleaver est le ministre de l’information tandis que sa femme Kathleen, est secrétaire aux communications. David Hilliard est nommé chef d’État major. Autofinancé, le parti a créé son propre journal dès 1967 : The Black Panthers Black

John Carlos protestent contre la ségrégation* raciale qui continue de sévir aux États-Unis. Lors de la remise des médailles, ils brandissent leur poing ganté de noir, tête baissée, à la manière du Black Power pour se rebeller. C'est en 1966 que Stokely Carmichael, président du SNCC (Student Non-Violent Coordinating Committee), diffuse l'expression de Black Power ou pouvoir noir. L'image fait le tour du monde et souligne le rôle primordial que joue désormais la télévision. Les jeux de Mexico sont donc

devenu française qui utilise sa popularité pour lutter contre le racisme),Bob Dylan,Joan Baez( amie et supporteur de Martin Luther King,elle a participer à la marche de Washington de 1953 et à des manifestation antiségrégationniste de l'Alabama )Stokely Carmichael, Autherine Lucy( première étudiante noire à etre admise à l'université d'Alabama en 1956), Thurgood Marshall(premier juge noir-américain nommé à la cour suprême en 1967) Rosa Parks qui est surnommée « mère du mouvement des droits civiques

bibliothèques, dans les églises... En 1960 toujours, des jeunes de la S.C.L.C. organisaient un groupe distinct pour l'action, et ils l'intitulaient "Comité des Etudiants Non-violents" (S.N.C.C. ou Snick), groupe qui, sous l'impulsion notamment de Stokely Carmichael, allait évoluer cinq à six ans plus tard en s'éloignant de la non-violence. C'est l'année aussi où King fut accusé de fraude fiscale, accusation dont il fut lavé mais qui le toucha beaucoup moralement. Le leader insistait toujours plus sur la

lutte des Black Panthers Quartier général du Black Panther Party, 1965 1- Pourquoi se battaient-ils ? A cette période se développe un fort mouvement, en continuité avec celui de Malcolm X, c’est le Black Power. C'est en 1966 que Stokely Carmichael, président du Snick (Student Non Violent Coordinating Commitee), diffuse l'expression de Black Power. Il n'est plus possible en effet d'attendre qu'on applique les lois, ni de se contenter de la promotion de quelques Noirs au sein de la société

l’acceptation de cette musique est également due aux reprises qu’en font certains artistes blancs. En effet, la situation du jazz dans les années soixante est la même que celle des Noirs américains, c'est à dire, pour reprendre le terme de Stokely Carmichael (militant du Black Power et diplômé de l'université noire de Howard) que « le jazz est une musique inventée et jouée par les Noirs mais culturellement et économiquement «colonisée» par les Blancs ». En effet, au début de sa carrière

militants plus radicaux comme le mouvement Black Power ou Malcolm X ont émis des critiques politiques, qui n'ont pas substantiellement endommagé son image. Ainsi, Stokely Carmichael est en désaccord avec la volonté d'intégration de Martin Luther King, qu'il considère comme un moyen d'arriver à ses fins et non comme un principe. Stokely Carmichael voyait donc le combat de Martin Luther King comme une insulte à la culture afro-américaine116. Omali Yeshitela qui dirigera le International People's Democratic

militants plus radicaux comme le mouvement Black Power ou Malcolm X ont émis des critiques politiques, qui n'ont pas substantiellement endommagé son image. Ainsi, Stokely Carmichael est en désaccord avec la volonté d'intégration de Martin Luther King, qu'il considère comme un moyen d'arriver à ses fins et non comme un principe. Stokely Carmichael voyait donc le combat de Martin Luther King comme une insulte à la culture afro-américaine112. Omali Yeshitela qui dirigera le International People's Democratic

ségrégation dans les restaurants. Figure 10.1 – Aggression lors d’un sit-in Les sit-ins firent également naître une autre organisation plus radicale mais toujours non-violente : le SNCC 2 . Elle fut fondée par une centaine d’étudiants dont Stokeley Carmichael, futur héraut du Black Power. Le SNCC et le CORE mirent au point les freedom rides 3 ." 4 10.2 Les freedom rides [NDIAYE,2009 / BACHARAN,2008] "Ces voyages de la liberté, effectués en bus, avaient pour but de tester le respect des nouvelles