Subjectivité

volonté de perpétuer le souvenir d’une personne et de vouloir créer une image historique du commanditaire, le portrait a souvent une fonction immédiate de représentativité. Le portrait est artistique, il est donc une invention humaine exprimant notre subjectivité et imite souvent le réel : le portrait est concret. La science s’oppose à l’art et donc au portrait puisqu’elle recherche l’objectivité. Mais le portrait ne se résume pas qu’à cela puisqu’en tant que représentation il peut, plutôt qu’imiter le

il existe des cas de figures ou elle devient subjective. Dans un second temps, on pourra noter que certains faits font que la conscience à divers moments n’est plus vraiment d’une objectivité totale mais devient subjective. Par définition, la subjectivité est une qualité inconsciente ou intérieure de ce qui appartient seulement au sujet pensant, de ce qui ne donne pas une représentation fidèle de la chose observée. En effet, sans être humain la conscience n’existerait pas donc, en conséquence

pleinement et librement mais toujours sans émotion individuelle. Cage utilise donc le hasard et l'indétermination pour apporter une œuvre qui soit proche de la vie, car pour lui l'art doit se confondre avec la vie. Selon Cage, toute subjectivité et toute volonté doit être retiré, c'est l'effet que la musique a sur le spectateur qui importe Liens: www.wikipedia.fr John Cage un artiste dans son temps, CNDP

remise en cause, s’agissant d’une réalité déformée, et alors l’édifice entre la connaissance, la décision et l’action, s’effondre. En outre, on ne connaît jamais, de façon absolue, objectivement. Dans toute connaissance, il y a une part de soi, une subjectivité, parce que connaitre, c’est le rapport d’une conscience avec le monde. On ramène à soi en connaissant, et même s’il s’agit d’une donnée dite objective, scientifique, il subsiste toujours une part d’interprétation personnelle dans l’assimilation

impropre de discuter des goûts. Pour ce faire, nous nous appuierons sur l’œuvre de Kant « Critique de la faculté de juger ». Dans son ouvrage, l’auteur établit un parallèle entre la logique du beau et celle de l’agréable. Kant expose le problème de la subjectivité du goût, dans certains cas. En effet, lorsqu’il s’agit de l’agréable, on ne peut discuter des goûts. Notre jugement relève ici de notre appréciation personnelle, et il serait alors impropre d’épiloguer sur les goûts et de chercher l’assentiment

nous trahir, les illusions d’optiques en sont un exemple notoires de plus il existe des dispositifs de perceptions qui diffèrent grandement d’une personne à l’autre. Les affects ; la passion, la haine (…) sont des sentiments qui conduisent à la subjectivité et donc à une déformation de l’appréciation de la réalité. Les sentiments nous aveuglent, nuisent à notre discernement et nous engagent vers une vision sélective et erronée des évènements et des individus qui nous entourent. Parfois, la volonté

celle-ci, se connaître à cette époque c’était d’abord savoir de quoi on est capable, quelles sont les valeurs que l’on veut défendre. Le « je » subjectif n’était pas en cause car la conscience était avant tout morale. Pour Freud, la question de la subjectivité pose des problèmes avec notre inconscient comme il l’écrit dans son livre Les résistances à la psychanalyse. En effet il nous paraît évident de répondre « moi » à la question « qui suis-je », qui intègre alors toute la personne que « je » suis

suffit plus d’acheter pour consommer mais il s’agit d’un besoin de vivre la consommation comme une expérience extra-ordinaire, une nouvelle façon de ressentir la consommation à travers les cinq sens de l’individu. L'intérêt qui en résulte est la subjectivité du consommateur qui le place au coeur de l'expérience, le fait que celle-ci n'est pas uniquement marchande et le fait que les ressentis subjectifs se mettent en opposition à l'objectivation de propriétés fonctionnelles. Le marketing expérientiel

(personnage de Diderot dans « Le Libertin » d’Eric Emmanuel Schmitt) ; dans le deuxième cas c’est le nombre, la masse, la quantité de suffrage positif qui va permettre de qualifier le roman de bon, ce roman est bon car beaucoup de gens, par delà leur subjectivité propre ont pris du plaisir à le lire, on considère dés lors qu’il y a comme une sorte d’universalité émanent du texte, quelque chose qui rassemble et qui mérite de ce fait d’être considéré comme bon ; le troisième cas est beaucoup plus complexe

C’est la piste que l’oeuvre dépasse le conscient et le rationnelle en cela elle devient objective. Il ne s’agit pas de concret quelque chose de concret, il s’agit d’une tension impalpable.L’interprétation philosophique est le médiateur entre la subjectivité du créateur et le spectateur. Nous pouvons conclure que l’art est un miroir entre la philosophie et l’interprétation de l’oeuvre. On ne peut pas atteindre le contenu de vérité d’une oeuvre car elle est de nature énigmatique qui ne peut pas être