Succube

de votre éternité ! VII. – La Muse malade Ma pauvre muse, hélas ! qu’as-tu donc ce matin ? Tes yeux creux sont peuplés de visions nocturnes, Et je vois tour à tour réfléchis sur ton teint La folie et l’horreur, froides et taciturnes. Le succube verdâtre et le rose lutin T’ont-ils versé la peur et l’amour de leurs urnes ? Le cauchemar, d’un poing despotique et mutin T’a-t-il noyée au fond d’un fabuleux Minturnes ? Je voudrais qu’exhalant l’odeur de la santé Ton sein de pensers forts

complètes Charles Baudelaire VII – La muse malade Ma pauvre Muse, hélas ! qu’as-tu donc ce matin ? Tes yeux creux sont peuplés de visions nocturnes, Et je vois tour à tour s’étaler sur ton teint La folie et l’horreur, froides et taciturnes. Le succube verdâtre et le rose lutin T’ont-ils versé la peur et l’amour de leurs urnes ? Le cauchemar, d’un poing despotique et mutin, T’a-t-il noyée au fond d’un fabuleux Minturnes ? Je voudrais qu’exhalant l’odeur de la santé Ton sein de pensers forts

votre éternité ! – 23 – VII. – La muse malade Ma pauvre muse, hélas ! qu’as-tu donc ce matin ? Tes yeux creux sont peuplés de visions nocturnes, Et je vois tour à tour réfléchis sur ton teint La folie et l’horreur, froides et taciturnes. Le succube verdâtre et le rose lutin T’ont-ils versé la peur et l’amour de leurs urnes ? Le cauchemar, d’un poing despotique et mutin, T’a-t-il noyée au fond d’un fabuleux Minturnes ? Je voudrais qu’exhalant l’odeur de la santé Ton sein de pensers forts fût

bord de votre éternité ! VII. – La muse malade Ma pauvre muse, hélas ! qu’as-tu donc ce matin ? Tes yeux creux sont peuplés de visions nocturnes, 15 Et je vois tour à tour réfléchis sur ton teint La folie et l’horreur, froides et taciturnes. Le succube verdâtre et le rose lutin T’ont-ils versé la peur et l’amour de leurs urnes ? Le cauchemar, d’un poing despotique et mutin, T’a-t-il noyée au fond d’un fabuleux Minturnes ? Je voudrais qu’exhalant l’odeur de la santé Ton sein de pensers forts fût

de votre éternité ! – 23 – VII. – La muse malade Ma pauvre muse, hélas ! qu’as-tu donc ce matin ? Tes yeux creux sont peuplés de visions nocturnes, Et je vois tour à tour réfléchis sur ton teint La folie et l’horreur, froides et taciturnes. Le succube verdâtre et le rose lutin T’ont-ils versé la peur et l’amour de leurs urnes ? Le cauchemar, d’un poing despotique et mutin, T’a-t-il noyée au fond d’un fabuleux Minturnes ? Je voudrais qu’exhalant l’odeur de la santé Ton sein de pensers forts fût

désormais. Tu dois la bannir de tes pensées. Il existe, au village, des vierges convenables qui ont su préserver leur honneur au point de passer inaperçues. Tu ne les vois pas, les autres non plus, et c’est mieux ainsi… Sarah n’est qu’une dévergondée, un succube maintes fois possédé par les esprits dépravés. Elle marche tête nue, le mollet dévoilé, et elle parle à haute voix dans la rue. Si le hasard a sarclé ton chemin d’une herbe vénéneuse, c’est parce que Sarah ne mérite même pas d’être foulée de ton pied

c’est la distance qu’il y a entre lui et le commun des mortels. C’est ce côté à l’écart de l’humanité qui permet le rapprochement entre les deux personnages. Il est hypnotisé par le spectacle de cette femme endormie, comparée à un Sphinx et à une succube. “L’ivresse c’est de vouloir une femme, l’ivrognerie, c’est le vouloir LA femme”. Conclusion de la scène finale : “satan”. Ces épisodes permettent de sortir Hugo de la mièvrerie traditionnelle : il n’est pas uniquement le peintre des scènes touchantes

aussi c’était ainsi : le bûcher, avant d’être un puissant élément magique, n’était qu’une lumière. Une lumière autour de laquelle les femmes se réunissaient pour parler de leurs hommes, de leurs expériences magiques, de leurs rencontres avec les succubes et les incubes, les redoutables démons sexuels du Moyen Âge. Autrefois, c’était aussi cela, une fête, une immense fête populaire, la célébration joyeuse du printemps et de l’espoir, à une époque où être joyeux c’était défier la Loi, parce que

rhabiller. – Je le crains… – Eh bien, dit Clémentine, je ne sais pas. J’allais préparer le goûter des enfants et je… quoi, je suis là. Elle palpa son crâne. – J’ai le souvenir d’avoir été renversée sur cette table ? J’ai une bosse. – Quelque succube…, dit Jacquemort. Elle avait rattaché son pantalon et lissait ses cheveux. – Bon, eh bien ! ça arrive, conclut-elle. Je croyais bien pouvoir m’en passer. Je vais aller préparer leur goûter. – 116 – – Ils ont goûté, précisa Jacquemort. La

chose souvent constatée dans ces rêves qui laissent un souvenir particulièrement brillant (comme les " rêves de vol "). On peut remarquer que je ne me suis pas adressé à l’entité comme je le faisais avec ma grand-mère. J’aurais agi comme avec une " succube ", un démon féminin singeant un proche pour tromper le dormeur. Selon certains auteurs anciens, il s'agirait d'un " fantôme ", qui ne parle ni ne bouge, à l’inverse d’un revenant qui peut se manifester bruyamment. La discussion de la " matérialité