Suis Je Une Chose Qui Pense

fait le lien et de l’objet. On peut aussi dire observateur-observation-observé, ou encore le penseur, l’ego, l’acte de penser, le cogito, le pensé, les cogitata. Est-ce à dire que le moi consiste seulement dans la pensée? Qui est le sujet de la conscience ? Le moi qui pense est-il lui-même seulement une sorte de sous-produit de l’activité de la pensée ? Quelle consistance le moi possède-t-il? Qu’est-ce que le moi ? * * * A. Le moi empirique et son énigme 1). Ne connaissons-nous

certaine identité. L'agent de police qui vous questionne vous demande vos « papiers d'identité » : "Et vous à l'arrière, vous êtes qui?" La réponse qui nous vient est de décliner notre nom et prénom. Je suis Anatole Dupuis. Mais le nom ne dit pas grand chose. C'est une étiquette posée pour identifier une personne. Il ne suffit pas de connaître son nom pour savoir qui on est ! Dire je suis "garçon de café", "joueur de tennis", musicien" ne m'en apprend rien. C'est une définition qui ne fait que préciser

Descartes, Les méditations métaphysiques,1641 Les méditations M sont un approfondissement du discours de la méthode. Descartes répond à 2 objections faites à sa métaphysique : le fait que l’âme est une chose qui pense et les preuves de l’existence de Dieu. La métaphysique : branche de la philosophie qui porte sur la recherche des causes, des premiers principes. Elle a aussi pour objet la connaissance de l'être absolu, des causes de l'univers et de la nature de la matière. Elle s'attache aussi

pouvons en effet se demander si nous sommes libres de nos opinions ! Les évènements mentaux sont-ils assimilables aux évènements cérébraux ? Pour définir la pensée, il n’est pas mercenaire d’imaginer on ne sait quel retour de la pensée sur elle-même. Il est préférable de s’en tenir à la définition donnée par Platon dans le sophiste puisque la pensée est « un dialogue intérieur et silencieux de l’âme avec elle-même » (Platon). Le pouvoir est la faculté et la possibilité dont un ou plusieurs individus

nous reviendrons plus tard). Par cet exercice, tel qu'il est présenté, nous cherchons à refonder nos connaissances par un retour aux origines : en effet que reste-t-il si je remet en doute toutes mes connaissances actuelles ? D'après Descartes : ma pensée, et notamment celle de l'existence Dieu. Un philosophe nous présente son expérience, il nous appartient de refaire la même, et non pas seulement de lire l'œuvre comme un simple manuel, car, en effet, Descartes ne se contente pas de nous présenter

-  « L'homme a su depuis des siècles évoluer pour être « le  sujet » ou « l'individu » qu'il est aujourd'hui. Les pensées, parfois complexes, qui animent celui-ci à être quelqu'un qui pense et qui prend en compte ces pensées diverses et variées lui ont permis d'être considéré et de se considérer lui-même comme sujet, comme individu. Mais cette conscience reste tout de même une chose dont l'homme n'a pas non plus tous les mérites de se vanter. C'est pour cela que nous serons amené à nous demander

assez heureux pour trouver seulement une chose qui soit certaine et indubitable. Je suppose donc que toutes les choses que je vois sont fausses ; je me persuade que rien n’a jamais été de tout ce que ma mémoire remplie de mensonges me représente ; je pense n’avoir aucun sens ; je crois que le corps, la figure, l’étendue, le mouvement et le lieu ne sont que des fictions de mon esprit. Qu’est-ce donc qui pourra être estimé véritable ? Peut-être rien autre chose, sinon qu’il n’y a rien au monde de certain

instinct, plutôt qu'à l'opinion des autres, quant au contenu de ce livre. Cet instinct me dit que ce livre n'est ni un tissu d'idioties, ni la surchauffe d'une imagination spirituelle frustrée, ni la simple justification d'une vie d'égarements. Oh, j'ai pensé à tout cela, en détail. Puis, j'ai fait lire ce manuscrit par quelques personnes. Elles ont été émues. Elles ont pleuré. Elles ont ri, car il y a là de la joie et de l'humour. Et leur vie, m'ontelles dit, a changé. Elles étaient saisies. Elles retrouvaient

inhabituel, ce qu’on pense ne pas connaître, ce n’est pas quelque chose avec lequel nous sommes familier. Notre conscience est la connaissance de notre existence, de nos pensées, de nos sentiments, et de nos actes. Nous pouvons croire que notre intériorité est qualifiée par cette conscience. Mais puisque notre conscience est notre intérieur comment se fait-il qu’elle puisse être étrange ? Serait-ce dire que ce que nous croyons être notre conscience est enfaite quelque chose quelque chose qu’nous ne connaissons

par une réflexion différente du métaphysicien. Dans un troisième temps, il argumente et enfin, il fait un bilan. Lorsque nous avons conscience, nous avons toujours conscience de quelque chose. Ce dont nous avons conscience, ce n'est pas à proprement parler de nous, mais de nous ayant conscience de quelque chose. En d'autres termes, nous ne nous prenons peut-être jamais véritablement pour objet de conscience de façon isolée. C'est ce qu'analyse avec précision Hume dans le Traité de la nature humaine