Surréalisme Pont Mirabeau

APOLLINAIRE, « Le pont Mirabeau », Alcools Commentaire Relevé méthodique des faits de langue • Deuxième poème du recueil dédié à Marie Laurencin (liaison en 1907) : forme codifiée ; publié en 1912 ds revue ; Pont Mirabeau : pont parisien quartier d’Auteuil (adresse de Marie Laurencin) • Analyse de structure : 1. Strophes : 4 quatrains ; 4 distiques (4x le même) = refrain, dimension musicale et répétitive 2. Rimes : Quatrains : abaa / Distiques : rimes suivies (« heure/ demeure »

Sous le pont Mirabeau coule la Seine Et nos amours Faut-il qu'il m'en souvienne La joie venait toujours après la peine. Vienne la nuit sonne l'heure Les jours s'en vont je demeure Les mains dans les mains restons face à face Tandis que sous Le pont de nos bras passe Des éternels regards l'onde si lasse Vienne la nuit sonne l'heure Les jours s'en vont je demeure L'amour s'en va comme cette eau courante L'amour s'en va Comme la vie est lente Et comme l'Espérance est violente

décide de suivre le mouvement des cubistes et futuristes italiens qui veulent réformer la langue poétique. Il écrit deux recueils de poésie : « Alcools » en 1913 et « Calligrammes » en 1918. Il écrit de nombreux poèmes. Les plus connus sont « Le Pont Mirabeau » et « Zone » (tous les deux tirés d’ « Alcools »). Il décède à Paris le 9 novembre 1918 suite à l’épidémie de la grippe espagnole. Extrait de "Zone" : A la fin tu es las de ce monde ancien Bergère ô tour Eiffel le troupeau des ponts bêle

fier desdain. Vivez, si m'en croyez, n'attendez à demain : Cueillez dés aujourd'huy les roses de la vie. Sous le pont Mirabeau coule la Seine Et nos amours Faut-il qu'il m'en souvienne La joie venait toujours après la peine          Vienne la nuit sonne l'heure          Les jours s'en vont je demeure Les mains dans les mains restons face à face Tandis que sous Le pont de nos bras passe Des éternels regards l'onde si lasse          Vienne la nuit sonne l'heure          Les jours s'en

9 novembre 1918 à Paris. Le nom du poème est le pont mirabeau et il a été écrit en 1912. On peut remarquer l'utilisation du champ lexical du mouvement et de l'immobilité: coule; venait; s'en vont; passe; vienne; s'en va; passent;demeure; restons; la vie est lente; éternels On peut alors en déduire une signification concrette et abstraite. Dans le sens concret, le narrateur fait référence à l'eau, la Seine qui coule, passe sous le pont Mirabeau, qui s'en va et revient sous celui-ci. Analysons

beauLe Pont Mirabeau Introduction: Guillaume Apollinaire est un auteur surréaliste attaché à l’art (il était très proche de Picasso) né a Rome en1880.En effet, il a eu une liaison avec une jeune aristocrate Marie Laurencin (une peintre) avec laquelle il vivra jusqu’en 1912.Ainsi dans ce poème intitulé “Le Pont Mirabeau’’ tiré du recueil de poèmes Alcools paru en 1913.Apollinaire y fait allusion à sa rupture avec Marie Laurencin tout en évoquant la fuite du temps semblable à l’eau qui coule. Il

récif, étoile A n’importe ce qui valut Le blanc souci de notre toile.   Le Pont Mirabeau         Sous le pont Mirabeau coule la Seine Et nos amours Faut-il qu’il m’en souvienne La joie venait toujours après la peine   Vienne la nuit sonne l’heure Les jours s’en vont je demeure   Les mains dans les mains restons face à face Tandis que sous Le pont de nos bras passe Des éternels regards l’onde si lasse   Vienne

des vers de M.de Marbeuf. Rouen, 1628 , 90 poèmes classiques et contemporains. Pierre de Marbeuf (1596-1645) Le pont Mirabeau Sous le pont Mirabeau coule la Seine Et nos amours Faut-il qu'il m'en souvienne La joie venait toujours après la peine Vienne la nuit sonne l'heure Les jours s'en vont je demeure Les mains dans les mains restons face à face Tandis que sous Le pont de nos bras passe Des éternels regards l'onde si lasse Vienne la nuit sonne l'heure Les jours s'en vont je

chaque siècle peut lui trouver une fonction et une expression qui varie aussi d'auteur en auteur. Le Pont Mirabeau Sous le pont Mirabeau coule la Seine            Et nos amours       Faut-il qu'il m'en souvienneLa joie venait toujours après la peine      Vienne la nuit sonne l'heure     Les jours s'en vont je demeure Les mains dans les mains restons face à face            Tandis que sous       Le pont de nos bras passeDes éternels regards l'onde si lasse      Vienne la nuit sonne l'heure     Les jours

d’une pudeur de la confidence. Plus tard, son amitié amoureuse pour l’aquarelliste Marie Laurencien trouvera écho dans « Le Pont Mirabeau ». Ce poème, avec son vocabulaire simple, ses mots familiers et sa forme incantatoire, se rattache à toute une tradition qui va des vieilles chansons moyenâgeuses à Verlaine. Les amours du poète ne « coulent »  que sous « Le Pont Mirabeau » qui acquiert ainsi une valeur mythique en tant que témoin de ses sentiments amoureux. Éternel « mal- aimé », Apollinaire a