Sénèque Lettre 7

pendant qu'il demeurait en ces lieux, il reçut un jour des lettres de son Père de la manière suivante. « (…) Mais encore que mon feu père chéri Grandgousier a déployé tous ses efforts à ce que je profite en tout talent et savoir politique, et ce que mon labeur et mon étude correspondent bien avec ou même dépassent son désir, toutefois, comme tu peux bien le comprendre, les temps n'étaient pas aussi opportuns ni commodes pour étudier les lettres qu'ils le sont à présent, et il n'existait alors aucun précepteur

Motte définit ainsi les règles de la "dispute polie" d'où jaillit la lumière, mais cela n'évite pas à la littérature du 18è d'être écartelée entre son ambition de parler pour l'humanité tout entière et sa tentation, régler les comptes des gens de lettres susceptibles. Il ne faut donc pas oublier que les moeurs littéraires féroces qu'on connues Boileau et Racine se développent jusqu'à la Révolution. Les innovations apportées par Diderot à l'imprimerie les rélègueront ensuite au second plan, car les

nationale, 1974, p. 237-330. 6 Patrice Vermeren, Victor Cousin, le jeu de la philosophie et de l’État, Paris, L’Harmattan, 1995. 5 7 Yves Verneuil, Histoire de l’agrégation, Belin, 2006. Histoire de l’enseignement de la philosophie en France et religion : un couple morganatique / Bruno Poucet – fév. 2010 3/ 20 licence de théologie mais de la licence ès lettres – la licence spécialisée de philosophie n’étant créée qu’en 1880 : cette cléricature est soumise au contrôle étroit du ministre qui

de "l’économie et la comptabilité"  A partir de 1594, deux Préfets des Etudes :  - Un Préfet Général qui supervisait l’enseignement ("rien ne s’enseignait, ne se lisait, ou ne s’affichait dans le collège sans son visa") - Un Préfet des Cours de Lettres qui " assistait aux cours principaux, talonnait les professeurs en retard, présidait les disputes, organisait les examens, recevait les nouveaux, choisissait les livres de lecture et les auteurs étudiés, faisait la discipline" ( Ouf !) - Les professeurs

…………………………………..………………… XIX. Le siècle des lavoirs …………………………..…………………… XX. Le lavoir de Béniguet …………………………...………………… XXI. Le Bignon en Bedée …………………….………………………… XXII. La modernité ………………………………….…………………… Bibliographie ……………………………………………………… e 2 4 7 8 9 10 11 13 14 15 17 18 20 23 25 27 28 29 31 35 38 40 43 49 A Angèle, en remerciement, et à toutes celles et ceux dont je suis redevable Arkenciel © H. Doranlo 3 Laver son linge en Pays de Brocéliande I. L’EGYPTE ANCIENNE La lessive

espagnole. Honoré d’Urfé. Charles Sorel. (p.21) 6.Les mouvement des idées. Descartes. Pascal. (p.23) 7.L’essor du théâtre. Corneille. (p.29) 8.La préciosité. Voiture. Mlle de Scudéry. (p.34) 9.Molière. La comédie « à l’espagnole ». (p.36) 10.L’appogée du classicisme. Boileau. Racine. La Fontaine. (p.41) 11.Le roman et la nouvelle dans la 2e moitié du XVIIème siècle. Mme de la Fayette. (p.47) 12.Lettres et mémoires : Mme de Sévigné. Cardinal de Retz. Saint-Simon. (p.49) 13.La Rochefoucauld. Vers la

chiens.  - Allitérations en [q] et [k], sonorités dures, qui reflètent la dureté du loup. Le vers 5 « L'attaquer, le mettre en quartiers » montre son agressivité, son envie de tuer. Cependant, cette idée s’oppose à la réalité concrète « Mais », vers 7. - Champ lexical de la guerre : « s’attaquer », « bataille », « se défendre », « l’épée ». - « Sire loup » > aristocratie ; changement de discours (peur), le loup est flatteur envers la graisse du chien, très aimable sonorité douce / étouffée. 3

devient finalement une des plus prospères parmi les colonies romaines et adopte la langue, l’organisation administrative et les coutumes de ses vainqueurs. Elle donnera à Rome plusieurs empereurs (Trajan, Hadrien, Marc Aurèle) et auteurs célèbres (Sénèque, Marcial, Lucain). Sous le règne d’Auguste (19 av. J.-C.), on lui donne le nom de Iberia ou Hispania et son territoire est organisé en trois grandes zones. Langue Le castillan (castellano), le catalan (catalán), le galicien (gallego) sont des langues

Aujourd’hui hommes politiques et journalistes y coulent leurs projets, leurs expériences ou leurs jugements. L’essai prend la forme d’un article étoffé, d’un traité, d’un livre d’histoire, de mémoires, d’une étude, d’une discussion philosophique, d’une lettre ouverte, d’un pamphlet… Certains sont rédigés au moyen d’un plan rigoureux, thématique, analytique, logique sur un sujet précis. D’autres présentent des digressions, un parcours imprévisible comme les Essais de Montaigne. « C’est un sujet merveilleusement

emporter son adhésion. La qualité de l’argumentation ou de la narration devient dès lors inséparable de la qualité des descriptions9. épuise son objet » et explique le terme comme ek-, (jusqu'au bout), et phrazo, (faire comprendre, montrer, expliquer)7. Alors  : tout dire ou sélectionner les points pertinents ? Tout dire de ce qui sert la démonstration serait sans doute plus exact  : il faut à l’auteur éviter la prolixité et respecter une certaine économie dans sa gestion de la description afin qu’elle