Sénèque Questions Naturelles

Reconnaître la vulnérabilité de quelqu’un est-ce le respecter ? « Tous les hommes ne sont pas vulnérables de la même façon ; aussi faut-il connaître son point faible pour le protéger davantage. » selon Sénèque (extrait De la colère). La vulnérabilité apparaît comme commune à tout homme mais on peut se demander si la prise en compte de cette fragilité potentielle permet ou constitue un frein au respect que ce soit chez moi ou chez l’autre. Faut-il la reconnaître pour respecter une personne ? Est-ce

pleine de sagesse: le vieillard continue à vivre et à agir, considérant que ses actions seront utiles car nul ne sait le temps qu'il lui reste à vivre cette fable donne un leçon de philosophie proche de la pensée stoïcienne. On y trouve l'idée que Sénèque développe dans une de ses lettres à Lucilius où il affirme que « Personne n'est si vieux qu'il n'ait le droit de compter sur un jour encore » jeune ou vieux la mort peut nous surprendre l'âge ne doit rien changer à notre action qui sera profitable

corrompue. Le thème du déclin succède à celui de la mort de l’éloquence et rend compte de cette réalité pathologique que semble être la rhétorique impériale. Pour reprendre les termes de C. Lévy, “la décadence est le signe visible de la mort1”. La question que nous devons nous poser est alors la suivante : dans quelle mesure le motif de la rhétorique décadente implique- t-il une dimension politique ? L’étiologie politique de la rhétorique décadente, qui semble aller de soi aujourd’hui, n’a pas pour

Ainsi, tout cela montre que le progrès, loin de faire progresser l'humanité, la brime en lui faisant oublier quelques uns de ses repères essentiels. Une autre caractéristique majeure de l'humanité est la recherche du bonheur. Intrinsèquement, cette question est liée à celle du désir et à son assouvissement. Pour Rousseau, qui dans La Nouvelle Héloïse écrit « Malheur à qui n'a plus rien à désirer! », le fait même de désirer génère du bonheur et l'assouvissement du désir n'est souvent qu'une déception

voit dans l'emploi par Néron de la 3e personne pour parler de lui-même. Il refuse le déictique "je" dans un premier temps, car il est métamorphosé par l'amour. Les interrogations de Narcisse ("vous ?" et "vous l'aimez ?" n'ont pas valeur de vraies questions mais sont des exclamations déguisées destinées à relancer la parole intime de Néron) [D'ailleurs il y a une coquille dans le texte sur le forum, ce sont biens des points d'interrogation et non d'exclamation dans le texte de Racine.] A la fin du

- C'est autre chose.» « Avec cette petite phrase, La Fontaine, dans son Discours à Madame de La Sablière, donne un résumé parodique de la théorie cartésienne des «animaux-machines»; toute l'ironie de la phrase réside dans le «...Et nous?»: la question est de savoir à quel titre l'homme peut s'excepter d'un discours sur les animaux et «désolidariser» sa propre nature de la leur. Que l'homme soit au coeur du débat sur l'animal, Condillac, un autre opposant à la théorie des animaux-machines, le souligne

Le bonheur devient notre but final, c'est le principe de l'eudémonisme. Mais est-ce vraiment dans notre possible d'agir afin de l'atteindre? Ou n'est-ce que le fruit du hasard, la chance, comme l'étymologie du mot nous le fait transparaître? La question se pose donc: avons-nous accès au bonheur? Nous pourrions l'atteindre par le principe de l'ataraxie et l'aponie, c'est à dire l'absence de troubles de l'âme et du corps, et alors le bonheur nous est accessible; ou alors le bonheur n'est pas sous

Introduction à la philosophie I. Qu’est-ce que la philosophie ? Questions existentielles qui concernent tous les hommes : Qui sommes-nous ? Pourquoi vivons-nous ? Questions philosophiques : Comment le monde a été créé ? Y a-t-il une volonté ou un sens derrière ce qui nous arrive ? Existe-t-il une vie après la mort ? Comment faut-il vivre ? À chacun de trouver ses propres réponses Les questions philosophiques et surtout leurs réponses ont évolués avec l’histoire du monde. Un bon philosophe :

comprise, au moins dans un premier temps, comme une "sphère", un "ensemble", plus ou moins unifiés de phénomènes qui se produisent dans le monde. En ce sens certaines choses seulement, parmi toutes celles qui se produisent, seront dites proprement naturelles : celles qui surviennent par l'action d'un principe "interne" ou indépendamment de l'intervention humaine (comme les plantes non cultivées, les animaux sauvages, tous les organismes non produits en laboratoire, mais aussi, à certains égards, les

d’accéder au bonheur. Le sujet nous questionne donc sur l’existence de ces conditions et leur nature. En effet ces conditions peuvent se manifester sous la forme d’obligations physiques, morales, légales, sociales, naturelles… Le sujet met donc en place un paradoxe par l’association des mots bonheur et condition : en effet le premier se réfère à une obligation, à une restriction ce qui est antinomique de l’idée de bonheur. De cette réflexion émanent plusieurs questions préliminaires : « Qu’est-ce que