Tâche de sélection de Wason

Schéma pragmatique sur le raisonnement Nous avons choisi de vous présenter dans ce dossier une observation intitulée « Schéma pragmatique sur le raisonnement » . Cette observation a préalablement été faite par Peter Cathcart Wason (1924-2003) psychologue cognitiviste ayant travaillé sur les erreurs constante sur le raisonnement logique que font les personnes, et de qui elle portera le nom. Le principe de cette observation est basé sur le protocole suivant : on dispose en face de personne une serie

bloc la logique comme organon de la raison. Secundo, la prolifération de « logiques » développées pour la modélisation du raisonnement « naturel » ou scientifique, les difficultés rencontrées d’une part pour montrer qu’elles sont à la hauteur de la tâche, d’autre part pour leur donner une base formelle convenable, tout cela a conduit certains logiciens, dont Gilbert Harman, à mettre en cause, sur le plan proprement conceptuel, le lien entre logique et raisonnement, et à s’interroger avec une vigueur

 nous reviendrons à la littérature empirique à propos du raisonnement humain, cette fois en portant notre attention sur quelques études très récentes des psychologues évolutionnistes qui prennent comme point de départ l'idée que les composantes ou «organes" de l'esprit ont été façonnés par la sélection naturelle tout comme les composantes ou organes des (autres) parties du corps l'ont été. Cette perspective  les  conduit  à  s'attendre  à  ce  que  nos  esprits  parviennent  à  des  résultats  assez  satisfaisants lorsqu'ils  raisonnent  à  propos 

schémas sont des représentations mentales abstraites qui résument et organisent de façon structurée des événements, des objets, des situations ou des expériences semblables. Les schémas, stockés en mémoire à long terme, permettent d'analyser, de sélectionner, de structurer et d'interpréter des informations nouvelles. Ils servent donc en quelque sorte de modèle, de cadre (pour reprendre l'expression équivalente utilisée en intelligence artificielle) pour traiter l'information et diriger les comportements

court terme.  C’est l’expérience PRINCEPS. 1-1-2. Technique Brown-Peterson  technique qui caractérise l’oubli rapide lié à la mémoire à court terme. Expérience : les participants doivent mémoriser une suite de 3 consommes puis une tâche de comptage à rebours : « tâche Peterson ». Exemple : HBX…357,354,351… Ce processus empêche l’auto-répétition. 1-1-3. La capacité limitée : le nombre magique 7 1-1-3-1. Première étude expérimentale de la mémoire : Ebbinghaus (1885) Ebbinghaus va créer un ensemble

comportementale • Etape 7 (éventuellement) : communication sur le comportement 56 Etape 2 : effort d'attention pour isoler le stimulus Sélection des informations pertinentes en fonction des expériences. 57 Éléments de définition de l’attention • Capacité de se centrer sur une partie du monde et/ou de négliger une autre partie du monde. • Sélection d’une information extérieure ou d’une pensée et maintien dans la conscience. • Prise de possession par l’esprit, sous une forme claire et

comme source d’information sur la réalité qu’ils symbolisent ? Expérience: Utilisation de représentations symboliques : le cas d’un modèle réduit (maquette) par Judy Deloache (1987) Tâche 1 : rechercher dans la pièce le grand jouet, à partir de la connaissance de la localisation du petit jouet dans la maquette. Tâche 2 : Recherche du petit jouet dans la maquette. Variante: cacher le jouet dans la grande pièce et demander à l’enfant de la rechercher dans la maquette ➡ En conclusion, les enfants sont

biconditionnel (P ( Q et Q ( P). Cette interprétation s’applique bien sur le problème 4 mais pas les 7 & 8 où les sujets auraient à ce moment là du conclure à non P par l’implication du Modus tollens. 3) Raisonnement conditionnel : la tâche de Wason Il présenta aux participants 4 cartes, il indique qu’elles sont imprimées recto/verso avec toujours un chiffre d’un côté et une lettre d’un autre (A/D/2/7). La consigne est de vérifié en tournant le moins de carte possible « s’il y a un A d’un

relative à un groupe varie) Causes : erreur de mesure / dimension(s) psychologiques / adaptation / Apprentissage, etc. Bref historique de la psychologie différentielle la pré histoire Chine : sélection par des «épreuves» pour les emplois administratifs. Grecs : Platon et la sélection dans les carrières militaires Aristote décrit des différences entre groupes (genre, races, etc.) Hippocrate et sa typologie : dirigeants, auxiliaires, artisans. XVIIème et XVIIIème : Développement

pas. Ross, Lepper & Hubbart (1995) demandent aux participants de déterminer les lettres qui ont réellement été écrites par des suicidaires (ils doivent jouer aux psychologues). Les expérimentateurs font croire à certains qu’ils excellent dans cette tâche et à d’autres qu’ils sont médiocres. Le tri terminé, les expérimentateurs expliquent que l’évaluation (excellent  médiocre) relève du hasard. Néanmoins, les sujets continuent à croire ce qu’il a été dit de leur capacité. Bien que la littérature