Tahitien

Les adieux du vieillard tahitien de « Et toi, chef… » à « … biens imaginaires. » Le XVIII° siècle n’est pas seulement le siècle des « philosophes », il est aussi celui de nombreuses découvertes et explorations, telle l’expédition menée par Louis Antoine de Bougainville (1729-1811), qui partit de Nantes en 1766 pour un voyage autour du monde, accompagné d’un naturaliste, d’un dessinateur et d’un botaniste. De ce long périple, il rapporte un récit, Voyage autour du monde, publié en 1771

1772.Cet extrait de la deuxième partie "les adieux du vieillard", se présente comme un dialogue entre un vieux tahitien et un européen, Bougainville. Diderot veut dénoncer la décolonisation considéré comme normal pour la grande majorité des Français. L'extrait étudié ici expose le discours d'un homme sage et prend la forme d'un réquisitoire efficace, tout en faisant un éloge des tahitiens. Par quels procédés Diderot dénonce-t-il la colonisation ? Tout d'abord, Diderot révèle la sagesse du

étant indifférent au départ des blancs. Au moment de ce départ, il prononce un discours violent divisé en deux parties : dans la première, il s'adresse tout d'abord aux Tahitiens puis dans la deuxième, il s'adresse directement à Bougainville. Dans ce texte, Diderot souligne l'opposition entre deux nations, les qualités des Tahitiens devant les défauts de la culture blanche. Nous verrons en quoi ce discours présente les méfaits de la civilisation, fait un éloge de la vie naturelle et sur quoi repose

Plan de commentaire : Le discours du Tahitien Diderot, Supplément au voyage de Bougainville Intro : Au XVIIIème siècle, les récits de voyage, les témoignages rapportés par les navigateurs, passionnent les penseurs de Lumières dont les réflexions se portent vers les notions de société, de droit, de civilisation, et remettent en question la colonisation et l’esclavage. A la suite de la publication du Voyage autour du monde de Bougainville, Diderot imagine la composition d’un « Supplément » fictif

remplacement, mélange ou tout simplement, par évolution naturelle) de nombreuses langues fait partie de l'histoire des civilisations. Que nul n'aille croire que cet article encourage ou approuve ces remplacements ou ces mélanges, en particulier celui du tahitien et du français, quand il se borne à constater la banalité de la situation. Il reste que toute personne a évidemment le droit de défendre et de promouvoir mais surtout le devoir de PARLER sa langue, tant bien que mal… A notre époque d'évolution accélérée

étant indifférent au départ des blancs. Au moment de ce départ, il prononce un discours violent divisé en deux parties : dans la première, il s'adresse tout d'abord aux Tahitiens puis dans la deuxième, il s'adresse directement à Bougainville. Dans ce texte, Diderot souligne l'opposition entre deux nations, les qualités des Tahitiens devant les défauts de la culture blanche. Nous verrons en quoi ce discours présente les méfaits de la civilisation, fait un éloge de la vie naturelle et sur quoi repose

Bougainville (explorateur ayant découvert Tahiti) : Diderot réfléchit sur le mythe du bon sauvage. C’est aussi un prétexte pour lui de réfléchir sur notre condition de vie ; pour lui, à Tahiti, l’instinct de nature domine les Tahitiens. Le passage à analyser est le discours du vieux tahitien. • Depuis la découverte de l’Amérique, les philosophes occidentaux s’interrogent sur la notion de sauvage et de l’homme civilisé. Diderot et Montaigne se sont interrogés sur le mythe du bon sauvage. • C’est au XVIIIe

parfaite harmonie avec la nature et qui a un fonctionnement social exemplaire.De plus, il met en évidence les incohérences de la société européenne dite civilisé. Le passage étudié se situe au dénut du second chapitre et met en scène le moment ou les tahitiens font leurs adieux à bougainville. Il s’agit d’un discours prononcé par un vieillard local. La thèse défendue par l’auteur à travers ce dernier est la critique de la colonisation et l’égalité des hommes. Le registres utilisés sont le pathétique et

fait un parallèle entre les Tahitiens et les Occidentaux, il sert à dénoncer les travers de la société. Importance de la propriété qui est à l’origine de la corruption des hommes. Il y a également la propriété des femmes, cela pose problème. Il y a une dénonciation de la colonisation par Diderot. Réflexion sur le droit et la justice : droit du plus fort. Il y a du vol car les habitants ne connaissent pas les objets emmenés par les colonisateurs. Le tahitien trouve inutiles la science et

Diderot rédige l'année suivante une suite sous la forme d'un dialogue entre "A" (supposé avoir lu Bougainville) et "B" (qui ne l'a pas lu), opposant ainsi deux façons de penser,de vivre. Présentation du passage : Ce texte met en scène un vieux tahitien qui, au moment du départ des colons, prononce un discours violent. Il s'adresse directement à Bougainville.           I / Un homme qui séduit le lecteur => Persuader a) Vocabulaire simple, presque naïf. Cliché du"sauvage"  Langage courant