Tamarinier

allitérations en « V » et en « M » = musicalité qui mime le chant des mariniers/ poètes Vers 12 : « Pendant que le parfum des verts tamariniers, » → rimes riches « tamariniers »/ »marinier » = effet d’écho et renforcent cette harmonie musicale Vers 13 : « Qui circule dans l’air et m’enfle la narine, » Vers 14 : « Se

est mince et vigoureux, Et des femmes dont l'œil par sa franchise étonne. Guidé par ton odeur vers de charmants climats, Je vois un port rempli de voiles et de mâts Encor tout fatigués par la vague marine, Pendant que le parfum des verts tamariniers, Qui circule dans l'air et m'enfle la narine, Se mêle dans mon âme au chant des mariniers. « Les Fleurs du mal », Charles Baudelaire Citations Procédés Interprétation V.1 « Quand » « Soir d’automne » Marques temporelles Ancrage

corps est mince et vigoureux,Et des femmes dont l’œil par sa franchise étonne. Guidé par ton odeur vers de charmants climats,Je vois un port rempli de voiles et de mâtsEncor tout fatigués par la vague marine, Pendant que le parfum des verts tamariniers,Qui circule dans l'air et m'enfle la narine,Se mêle dans mon âme au chant des mariniers. Les Fleurs du mal, Charles Baudelaire Quelle image de la femme et de l'amour ce texte propose-t-il ? De la femme et de l'amour

parents l’avaient obligé à accomplir, dans sa jeunesse, dans l’espoir de l’assagir. a.Les caractéristiques de ce paradis exotique - L’île, avec ses longs rivages, ses arbres « singuliers », inconnus en Europe, sa végétation tropicale de « tamariniers » est en effet un monde exotique qui offre d’abord la satisfaction des sens. L’anaphore de l’expression « je vois », au présent de l’énonciation, au début des vers trois et dix, souligne les étapes progressives de la découverte de l’île paradisiaque

bâteaux sont sains et saufs dans le port. v.10 : « Mâts » : connotation sexuelle (organe sexuel masculin). Dans le dernier tercet, on a une énumération des sens. v. 12 : « Verts tamariniers » : la vue. Le « Je » lyrique les voit.   v.13 : « M’enfle la narine » : l’odorat. Le « je » lyrique sent l’odeur des tamariniers. v. 14 : « Au chant des mariniers » : l’ouïe. Le « Je » lyrique écoute le chant des marins. Ce poème nous rappelle le poème Correspondance de Baudelaire.

spirale due à l’odorat. Celui-ci est transmis par la femme et de façon très sensuelle. En premier lieu, on retrouve un réseau lexical laudatif de l’odorat: les odeurs sont toutes agréables et positives. Exemple de cela nous avons «le parfum des verts tamariniers», «fruits savoureux» et même le titre « Parfum exotique». Ensuite on comprend que le voyage est uscité par l’émotion sensorielle, par la présence de la femme. Cette stimulation des sens rend le poème encore plus sensuel. On remarque tout au

1 Chapitre 2 Chapitre 3 Chapitre 4 Chapitre 5 Chapitre 6 Chapitre 7 Chapitre 8 Confession finale Mon bel oranger 1) Quel est le nom du frère aîné de Zézé ? 2) Gloria choisit le manguier, Antonio choisit le tamarinier, Que reste-t-il pour Zézé ? Comment appelle-t-il son arbre ? 3) Que fit Zézé le jour de Noël ? dans quel but? 4) Qu’apporte Zézé tous les jours à l’école ? 5) Que fait Zézé tous les mardis ? Deuxième partie 6) A quel « jeu » Zézé joue-t-il

également constater que la végétation est abondante. En effet, comme pour la lumière, Baudelaire utilise un champ lexical de la nature : comme est dit au vers 5, 6 et 13 par exemple «la nature», «des arbres singuliers», «fruits savoureux» et «verts tamariniers». De plus, la mer est omniprésente avec ses «rivages heureux», son «port rempli de voiles et de mâts» et sa «vague marine» décrit du vers 3 à 15. Au cours de sa description du paysage paradisiaque, Baudelaire emploie différentes sensations qui

| La 1ère temporelle évoque les perceptions olfactives réelles du poète, le parfum de la femme aimée, alors que la temporelle de la fin évoque des sensations olfactives ("parfum des verts tamariniers") apportées par le monde "imaginaire" dans lequel le poète est entré. Le mécanisme des "correspondances" baudelairiennes Le passage d’une sensation olfactive réelle (parfum de la femme aimée) à une vision exotique (celle de l’île, du port)

est mince et vigoureux, Et des femmes dont l'oeil par sa franchise étonne. Guidé par ton odeur vers de charmants climats, Je vois un port rempli de voiles et de mâts Encor tout fatigués par la vague marine, Pendant que le parfum des verts tamariniers, Qui circule dans l'air et m'enfle la narine, Se mêle dans mon âme au chant des mariniers. Introduction Parfum exotique est le premier poème des « Fleurs du Mal » de Baudelaire de la section consacrée à Jeanne Duval dans la section Spleen