Tamarinier

fleuries, ces rues étaient aussi bien entretenues que les allées d’un immense jardin zoologique où les espèces de blancs veillaient sur elles-mêmes. Le centre du haut quartier était leur vrai sanctuaire. C’était au centre seulement qu’a l’ombre des tamariniers s’étalaient les immenses terrasses de leurs cafés. Là, le soir, ils se retrouvaient entre eux. Seuls les garçons de café étaient encore indigènes, mais déguisés en blancs, ils avaient été mis dans des smokings, de même qu’auprès d’eux les palmiers

je respire je vois ") de cette sensation olfactive initiale découlent des sensations - visuelles (" qu'éblouissent les feux d'un soleil monotone ") (" je vois un port) - d'autres sensations olfactives (" guidé par ton odeur " " parfum des verts tamariniers " - auditives (" le chant des mariniers ") - gustative (" des fruits savoureux ") Les cinq sens sont donc présent dans ce poème. Il est intéressant de noter que si le point de départ est une odeur les principales sensations composant cette rêverie

corps est mince et vigoureux, Et des femmes dont l'oeil par sa franchise étonne. Guidé par ton odeur vers de charmants climats, Je vois un port rempli de voiles et de mâts Encor tout fatigués par la vague marine, Pendant que le parfum des verts tamariniers, Qui circule dans l'air et m'enfle la narine, Se mêle dans mon âme au chant des mariniers. Perfume exótico Quando, cerrando os olhos, numa noite ardente, Respiro a fundo o odor dos teus seios fogosos, Vejo abrirem-se ao longe litorais

corps est mince et vigoureux,Et des femmes dont l'oeil par sa franchise étonne. Guidé par ton odeur vers de charmants climats,Je vois un port rempli de voiles et de mâtsEncor tout fatigués par la vague marine, Pendant que le parfum des verts tamariniers,Qui circule dans l'air et m'enfle la narine,Se mêle dans mon âme au chant des mariniers. L'invitation au voyage Mon enfant, ma sœur,Songe à la douceurD'aller là-bas vivre ensemble !Aimer à loisir,Aimer et mourirAu pays qui te ressemble !Les

« de grandes mers, un port » remplis de « voilures et de mâtures » dans le second poème, tous deux peuplés « d'hommes vigoureux ». Néanmoins, les clichés exotiques sont moins précis dans le sonnet dans lequel on ne relève que « le parfum des verts tamariniers », tandis que le poème en prose évoque « l'azur tropical » (l. 33) ou encore les « odeurs combinées du goudron, du musc et de l'huile de coco ». Par ailleurs, les paysages décrits sont harmonieux tant sur les plans thématique que sonore. Le sonnet

L’ensemble du poème voit se mêler les cinq sens : l’odorat (vers 2), la vue (vers 3), Le goût (vers 6), le touché (vers 12). 3) L’unité sensible au cœur du poème Cette unité est reproduite sur le plan sonore grâce : -au jeu d’échos : « tamariniers », « marinier », « marine », « narine ». -à l’assonance en –a dans les deux dernières strophes. -aux allitérations : -f/v « vois », « voiles », « verts » / « fatigués », « parfum », « m’enfle ». Par ailleurs la forme du sonnet est propre à

du « chant », « parfum » des arbres, douceur de l'air. Les cinq sens sont sollicités dans les deux tercets et s'harmonisent. L'unité et l'harmonie des différentes sensations sont rendues par l'harmonie sonore de la strophe: rimes très riches (tamariniers/mariniers ; marine/marine…), allitération en [m] au vers 14, assonances en[i] et en [a]. Le mot « âme » résonne dans le dernier vers, très important dans un sonnet (c'est ce qu'on appelle la pointe ou la chute du sonnet) CONCLUSION : «

mince et vigoureux, Et des femmes dont l'oeil par sa franchise étonne. Guidé par ton odeur vers de charmants climats, Je vois un port rempli de voiles et de mâts Encor tout fatigués par la vague marine, Pendant que le parfum des verts tamariniers, Qui circule dans l'air et m'enfle la narine, Se mêle dans mon âme au chant des mariniers. Charles BAUDELAIRE, Les Fleurs du mal (1857)

, ou règne l'amour , la beauté ... Il est évoqué dans le poème "parfum exotique" ou grace à sa muse ( ici Jeanne Duval) le poète reussis a atteindre un idéal , a partir dans un autre monde , parfait . Cette fois sont ame " se mèle au chant des tamariniers " l'idéal est pour baudelaire atteint grace a l'imagination , mais surtout grace aux correspondances . - le jeux des correspondances horizontales et verticales Baudelaire atteint le spleen ou l'idéal grace aux correspondances , il en

il se nourrit principalement de feuilles, fleurs, fruits, bourgeons, écorces et sève… Il lui arrive de manger des insectes, des araignées et des petits vertébrés (oiseaux et caméléons). A la saison sèche, sa ration se compose à 50% de fruits de tamarinier. Généralement un groupe reste quelques jours auprès d’un arbre lorsque ses fruits sont en fin de maturation. Il se déplace ensuite vers un autre site de nourrissage. Par ce comportement, les lémurs jouent un rôle important dans la dispersion des