Tartuffe Acte 4 Scene 5 6 7

TEXTE 1 De la jeune dame qui a vieil mari 5 En languissant et en griève tristesse Vit mon las cœur, jadis plein de liesse, Puisque l'on m'a donné mari vieillard. Hélas, pourquoi ? Rien ne sait du vieil art Qu'apprend Vénus, l'amoureuse déesse. Par un désir de montrer ma prouesse Souvent l'assaus : mais il demande : où est-ce ? Ou dort (peut-être), et mon cœur veille à part En languissant. 10 15 Puis quand je veux lui jouer de finesse, Honte me dit : " Cesse, ma fille, cesse, Garde-t'en bien

En 1664, Molière produit Tartuffe qui subit rapidement les attaques de la Compagnie du Saint Sacrement. La pièce est alors interdite de représentation publique dès le mois de mai1. Il s’agit pour Molière de faire vivre sa troupe. La pièce Le Misanthrope est encore en chantier2. Molière décide donc de créer rapidement une pièce en prose sur un sujet à la mode : entre 1658 et 1661, on trouve pas moins de trois pièces traitant d’un personnage libertin, séducteur et impie précipité dans la mort par une

comparée qu'à une poignée de personnages antérieurs de même fonction et, de ce petit nombre, celui de la Dorine du Tartuffe, malgré son appellation de suivante, est le seul qui évolue dans une situation dramatique analogue. Je ne vais pas considérer le rôle de la servante sous la rubrique plus générale de "personnages au service d'autres personnages" comme l'a fait Jean Emelina dans son étude (4).1 Cette analyse n'aura pas l'envergure du travail d'Emelina et j'ai préféré éviter la confusion que des comparaisons

le silence sur leur union présumable. Bérénice, naïvement, voit dans ce silence un consentement, malgré les appréhensions de sa confidente. Mais Titus sait bien que le silence de Rome est, en fait, lourdement réprobateur. Dès sa première entrée en scène, il paraît ferme et résolu à faire passer ses devoirs avant ses sentiments. Il a alors une première entrevue avec Bérénice, au cours de laquelle il se montre incapable de dire la vérité. Après cet échec, Titus se résout à lui faire connaître sa décision

Sénèque le langage poétique et l’action simple. Cependant, la tragédie du siècle classique doit répondre à plusieurs règles. Premièrement, elle doit être écrite en vers dans une langue soutenue. Deuxièmement, elle doit comporter cinq actes (le premier acte étant celui de l’exposition, les trois suivants faisant progresser l’action dramatique et le dernier contenant le dénouement toujours malheureux). Troisièmement les personnages doivent être d’un statut social élevé (prince, roi) et l’action doit se

en parallèle deux portraits et montre qu'ils sont faits l'un pour l'autre. b) l'événement La scène a lieu lors d'un bal royal. Il s'agit des fiançailles de la fille du roi au Louvre. Le duc suivi de nombreux nobles fait une entrée spectaculaire. Il est très à l'aise et social. Il connaît beaucoup de personnes. Il est très physique il faut qu'il saute haut pour passer "par-dessus quelque siège" (ligne 7). C'est un conquérant, un Don Juan. c) le poids de la fatalité  La princesse refuse d'abord la

Acte I, scène 14 : « Par quel tour d’adresse est-il connu de Madame ?»  Acte I, scène 17 : « Ne trouvez-vous pas que ce petit galant-là fait les yeux doux ? » ; « Allons faire jouer toutes nos batteries » Acte II, scène 10 : « J’ai vu par hasard un tableau où Madame était peinte, et j’ai cru qu’il fallait l’ôter ». Acte II, scène 12  : « Madame, j’ai cru la chose sans consé- quence » ; « c’est le procureur qui a

Sommaire Séquence 5 Lire un texte théâtral du XVIIe siècle : L’Avare, de Molière Séance 1 Séance 2 Séance 3 Séance 4 Séance 5 Séance 6 Séance 7 Séance 8 Séance 9 Séance 10 Séance 11 Séance 12 Séance 13 Découvrir un auteur du XVIIe siècle Vérifier la compréhension de l’œuvre Revoir le vocabulaire du texte théâtral Analyser l’organisation de la pièce, le titre et la distribution Définir une scène d’exposition et en dégager les enjeux Découvrir l’entrée en scène d’Harpagon Comprendre le rôle des

accusé d’athéisme en 1665, et deux de ses pièces Le Tartuffe et Dom Juan seront interdites. Il revient ensuite à la farce avec Les fourberies de Scapin et monte des comédies-ballets alliant théâtre musique et danse comme Le Bourgeois gentilhomme ou encore Le Malade imaginaire. Jean-Baptiste Lully fut à ce titre d’ailleurs son collaborateur. Avec Molière, nous nous trouvons donc dans le genre du théâtre, dont le monologue d’Harpagon (acte IV, scène 7) extrait de L’Avare s’inscrit dans le mouvement

que son succès n’a eu lieu qu’à titre posthume. I- RESUME DE LA PIECE Acte I (Scène 1) Valère est un gentilhomme napolitain. Il travaille comme intendant d’Harpagon, dont il aime la fille Elise. Tous deux deviennent amants, mais la jeune femme craint la réaction de son père. Elle conseille à Valère d'essayer de se faire un allié en la personne de Cléante, le frère d’Élise. Valère lui donne le même conseil. (Scène 2) De son côté, Cléante, le fils d’Harpagon, aime Mariane, qui est une jeune