Tartuffe Faux Devot

La version du Tartuffe que nous connaissons n'est pas la pièce féroce, la bourrade farouchement anticléricale qu'avait tout d'abord écrite Molière et qui plaisait au roi. Celle qui subsiste est une version remaniée, aménagée, allégée, adoucie, amoindrie, ramollie pour la rendre acceptable par le clergé d'alors car Louis XIV avait beau apprécier son dramaturge, il ne pouvait se passer de l'église pour mener sa politique, illustrant avant l'heure la vision exprimée si clairement par Napoléon, comme

satire dans une problématique sociale centrale du xviie siècle, la fausse dévotion, que les élèves ont éventuellement pu déjà rencontrer avec Tartuffe ou l’Imposteur de Molière en classe de seconde. ➔ Réponses aux questions Pour préparer l’étude a. Note : on pourra distribuer aux élèves une copie du résumé de la pièce tiré de l’article « Tartuffe ou l’Imposteur » dans le Dictionnaire des grandes œuvres de la littérature française de D. Couty et J.-P. de Beaumarchais (Larousse, Paris, 1997)

Explication de texte Tartuffe, Acte 1, Scène 4 Cet extrait se situe au début de l’œuvre, un dialogue vif  et comique s’installe entre Orgon et Dorine, sous les yeux de Cléante. Cette scène révèle la naïveté d’Orgon à propos de Tartuffe. Grâce à son personnage, Molière  brosse le portrait satirique d’un parasite. Avec ce dialogue une situation comique apparaît. Deux répliques sont prononcées régulièrement par Orgon : «le pauvre homme »,  « Et Tartuffe ». De même, un effet mécanique se crée

théâtre comme on va à un match de football, de boxe, de tennis ». • Au théâtre, souvent 2 camps sont opposés et le spectateur assiste à un match entre les 2équipes, 2camps, 2idéologies. Par ex, dans Tartuffe, il y a 2camps, celui des « pro-Tartuffe » (Mme Pernelle, Orgon) et celui des anti-Tartuffe. Cf la scène d’exposition qui est une véritable scène de conflit ouvert entre les 2camps. • La représentation théâtrale peut être violente : physiquement ou mentalement --> violence des sentiments, des

Le Chat et le Renard Le Chat et le Renard, comme beaux petits saints,                S'en allaient en pèlerinage. C'étaient deux vrais Tartufs (1), deux archipatelins (2), Deux francs Patte-pelus (3) qui, des frais du voyage, Croquant mainte volaille, escroquant maint fromage,                S'indemnisaient à qui mieux mieux. Le chemin était long, et partant ennuyeux,                Pour l'accourcir ils disputèrent (4).                La dispute (5) est d'un grand secours ;                Sans

vous voudrez. (v.1380) Scène 4 , Acte IV , (v.1360 à 1380), Tartuffe ou l’imposteur , 1669, Molière. Analyse linéaire n°1. 1ères G6, 8, 10. « La cachette », s cène 4 , Acte IV , (v.1360 à 1380), Tartuffe ou l’imposteur, 1669, Molière . INTRODUCTION. ● Jean-Baptiste

mais dès ce moment il se heurte au clan dévot, mené par de grands personnages de la cour tel la Reine-mère, Marie de Médicis, qui l'accusent d'irrespect à l'égard du mariage, donc de la religion. Se croyant fort de la protection du Roi Louis XIV, Molière contre-attaque par une comédie féroce contre l'hypocrisie, en 1664 Le Tartuffe ; les dévots l'accusent alors d'athéisme, une accusation très grave pouvant mettre sa vie en danger, et fait interdire Le Tartuffe. Molière écrit alors, à partir d'août

Tartuffe, acte 1 scène 1, introduction Tartuffe ou l’Imposteur est une comédie en cinq actes et en alexandrins, écrite par Jean- Baptiste Poquelin, dit Molière.Molière l’écrit en mars-avril 1664 et la pièce est jouée pour la première fois le 12 mai 1664 à Versailles, à la demande du roi Louis XIV, à l'occasion des fêtes des plaisirs enchantés .L’édition originale de la pièce paraît en 1669, année où elle est véritablement achevée, puis en 1682. Le texte est conservé à la Bibliothèque Nationale

remettre en cause toutes les pratiques morbides qui tourmentent le corps social, à dessein de les corriger nonobstant les risques qu’encourt l’auteur en abordant des sujets susceptibles d’irriter la conscience du pouvoir régnant. La pièce de Le Tartuffe s’inscrit dans cette même perspective du moment où elle a suscité une grande polémique et fut l’objet de plusieurs censures, la dénonciation de l’hypocrisie et la fausse dévotion a été interprétée comme une hérésie par le pouvoir religieux, dans

la carriere que son pere lui destinait au profit de la création d'une troupe de comédiens : "L'illustre Théâtre". Très vite, il se heurta aux Comédiens du roi. Ceux-ci ne l'aimaient pas, il eut aussi d’autres ennemis. Les plus acharnés furent les dévots. Certains réclamaient contre lui, la peine du bûcher. Les médecins ne prenaient pas ses moqueries à la légère. Les marquis se déchaînaient contre lui. Il eut longtemps pour lui le soutient de Louis XIV. Sa vie privée n’a pas été facile non plus. Epousant