Tartuffe Satire Comique

également sur des éléments non verbaux. Tout d'abord, la parole révèle ce que l’œil ne perçoit pas. En effet la parole est dans un premier temps nécessaire pour présenter les personnages, particulièrement s'ils sont nombreux. Par exemple dans Tartufe de Molière, lors de la scène d'exposition, sept personnages sont sur scène : Madame Paternelle la mère sa servante Flipote, Elmire la femme d'Orgon, Mariane et Damis, fille et fils d'Orgon, Dorine la servante et Cléante, frère d'Elmire et donc beau-frère

à rebondissements et au dénouement heureux. Elle va évoluer, à travers ses sujets pris à la réalité quotidienne, vers des situations de plus en plus dramatiques, voire tragiques. La comédie «sérieuse» est un genre intermédiaire entre la comédie comique et le drame. La comédie devient «sérieuse» lorsque le souci de la nuance se manifeste à la fois dans le choix des personnages (des individus ni tout à fait bons ni tout à fait méchants et intéressants en eux-mêmes) et dans la description de leurs

m’interrogerai sur l’effet de la mise en abyme tout au long de l’œuvre, puis je me pencherai sur l’utilisation des différents comiques dans cette œuvre. 1) La mise en abyme : une incitation au rire ? La mise en abyme dans le domaine du théâtre est le fait qu’une pièce se déroule dans la pièce même (par exemple dans la scène 2 de l’acte III de Tartuffe, de Molière, lorsque Tartuffe fait semblant de ne pas remarquer Dorine qui arrive alors). Ainsi dans cette œuvre, quelques mises en abyme apportent

dramaturges et comédiens rivaux, ce qui générera toute une série de pièces polémiques et d'accusations féroces. En mai 1664, au moment des Plaisirs de l'île enchantée, la somptueuse fête donnée à Versailles par le roi, Molière représente un premier Tartuffe en trois actes ; voyant là une intolérable ingérence dans les choses de la religion, les dévots déclenchent immédiatement une cabale d'une violence bien plus grande qu'à l'occasion de la querelle de L'École des femmes. Le fer de lance en est la fameuse

La Satire II et Le Chant III de Nicolas Boileau-Despréaux Table des matières I. Contexte factuel de la composition de la Satire II II. La Satire II III. Contexte factuel de la composition du Chant III IV. Le Chant III V. Synthèse I. Contexte factuel de la composition de la Satire II La Satire II de Nicolas Boileau-Despréaux fait suite aux stances qu’il composa en l’honneur de Molière, en septembre 1663, au lendemain de la sortie de L’Ecole des femmes (1662). Pourtant, selon

use de sa supériorité sur Pierrot, il y perd ainsi sa dignité, et la scène où il bat le paysan qui lui a sauvé la vie, appelle indirectement le spectateur à la compassion même lorsque le comique garde le dessus. (acte II, scène 3) Bien avant les philosophes du siècle des Lumières et en utilisant le procédé comique, Molière est un des premiers à souligner les inégalités sociales de son temps. D’autant que le fossé qui sépare alors les classes sociales est immense. Les paysans, qui représentent les

Françoise WEEBER-PARISI 16D107 Devoir facultatif n°1Heinsius, auteur d’une dissertation sur Plaute et Terence, écrit : « susciter le rire n’est pas l’âme de la comédie. » Qu’en pensez-vous ? vous prendrez des exemples à la fois dans le cours et dans vos lectures personnelles. Rire au théâtre a longtemps semblé vulgaire, dans le sens où ce n’est pas ce qui était attendu par l’élite. Nous retrouvons encore aujourd’hui très souvent un jugement de valeur latent sur la prétendue moindre qualité

suivant. La maladie ou les maladies de Molière ? Molière, portrait par Charles-Antoine Coypel. De la maladie va procéder une série de pièces qui mettent en scène les médecins et leurs malades. En 1668, il a lui-même intégré son mal dans son jeu comique en écrivant L’Avare. « Votre fluxion ne vous sied pas mal, dit Frosine à Harpagon, et vous avez bonne grâce à tousser. » Du 29 décembre 1665 au 21 janvier 1666, le théâtre ferme. Le gazetier Robinet écrit dans une lettre du 28 février : « Molière

Etude scène de M. Dimanche Jean-Baptiste Poquelin est un dramaturge français du XVIIème siècle. En 1644, il prend le surnom de « Molière ». Après l'interdiction de Tartuffe en 1664, , à court d'argent, le directeur de la troupe de l'Illustre Théâtre présente à son public la nouvelle version d'une pièce qui parcourt l'Europe depuis plus de 30 ans, celle de Dom Juan, l'abuseur de Séville qui est écrite rapidement et jouée pour la première fois en 1665. Cette pièce remporte un grand succès mais on

roi Jean Poque lin, devait hériter de la charge de son père. Mais il préférera une vie distincte, se créant comédien, composant avec l’actrice Madeleine Béjart la troupe de l’Illustre Théâtre et prenant pour pseudonyme Molière. En 1664, sa pièce Tartuffe est critiquée. Pour nourrir sa troupe, il écrit en l’espace de deux mois Dom Juan (1665) qui, malgré le succès qu’il perçut, ne fut joué que 15 fois à cause notamment de son  « impiété ». Reprise sur scène au XIXème siècle, elle est aujourd’hui reconnue