Technique Contractuelle

 DROIT DES OBLIGATIONS PARTIE I/ LE DROIT DES CONTRATS 4 SECTION PRELIMINAIRE – LES FONDEMENTS 5 § 1. La théorie de l’autonomie de la volonté 6 § 2. Le principe de bonne foi 6 § 3. La solidarité contractuelle et le principe de cohérence 7 SECTION I – LA FORMATION DU CONTRAT 7 § 1. Le schéma classique 7 A – L’offre d’entrer en pourparlers 8 B – L’offre 9 C – L’acceptation de l’offre 13 § 2. La transgression du schéma classique 13 A – La transgression faite dans le Code civil 13 B – La transgression

Le contrat p. 5 Sous-titre 1 : La formation et les effets du contrat p. 5 chapitre1 : La formation du contrat p. 6 Chapitre 2 : Les effets du contrat p. 9 Sous-titre 2 : L’inexécution du contrat p. 14 Chapitre 1 : La responsabilité civile contractuelle p. 15 Chapitre 2 : Le cas particulier du contrat synallagmatique p. 18 20 Titre 2 : Les quasi-contrats p. 20 Chapitre 1 : La gestion d’affaires p. 21 Chapitre 2 : L’enrichissement sans cause p. 22 Deuxième partie : La responsabilité civile

 études  sociologiques   sur  les  sociétés  primiGves  montrent   que  ce`e  idée  est  fausse,  mais  les  rédacteurs  du  code  civil  étaient  pétris  de   ce`e  philosophie  :  «  Qui  dit  contractuel  dit   juste  ». Les  individus  étant   égaux  et  individualiste  ils  n'assumeront   d'obligaGons   que  ci  ils  le  veulent   bien.  Dans  ce`e  logique  de   liberté  et  d'égalité  le  contrat

Le contrat comporte un accord de volontés → effet juridiquement voulu et obligatoire, principe de philosophie juridique, une obligation qui résulte de la volonté et non de la loi, n’a pas valeur constitutionnelle. Alfred Fouillée : « qui dit contractuel dit juste » 1) L’analyse autonomiste des règles du Code en matière de contrats Le législateur ne pose que des règles supplétives → les parties peuvent y déroger par contrat. Cette théorie repose sur le libéralisme économique et sur l’individualisme

place des négociations en vue de conclure un contrat futur. Lorsque la proposition se fait plus précise et que seul le prix reste incertain on parle souvent d’appel d’offre. Pendant cette période de discutions le principe est celui de liberté contractuelle, ce qui suppose la liberté de ne pas contracter. L’auteur de la proposition a donc le droit de changer d’avis et de revenir sur sa proposition, de rompre les pour parler, et cette rupture n’est pas fautive. Ce n’est pas une faute susceptible d’engager

que celles-ci aient convenu d’une possible prorogation ou encore d’une tacite reconduction dans l’hypothèse susvisée … Ainsi, en raison des rapports dans lesquels s’inscrit le prêt à usage, les parties disposent d’une assez grande liberté contractuelle pour prévoir le régime applicable à leur convention. Cependant, même si cette liberté apparaît dans certains cas avoir de nombreux avantages, elle peut parfois, faire naître des difficultés, notamment quand les parties, non intéressées par le côté

destiné à créer des effets de droit. « Art. 1102. – Chacun est libre de contracter ou de ne pas contracter, de choisir son cocontractant et de déterminer le contenu et la forme du contrat dans les limites fixées par la loi. « Toutefois, la liberté contractuelle ne permet pas de déroger aux règles qui intéressent l’ordre public, ou de porter atteinte aux droits et libertés fondamentaux reconnus dans un texte applicable aux relations entre personnes privées, à moins que cette atteinte soit indispensable

dit qu’il va y avoir des obligations à la charge de celui qui s’engage mais qu’en même temps le document n’est pas un contrat. Exemple : le prospectus des agences de voyage, on rajoute alors une mention qui dit que cette photo n’a pas de valeur contractuelle. Si on a un prospectus avec des dates fixes et qu’il n’est pas écrit « dans la limite des stocks disponibles », si on se présente dans le supermarché pendant la période correspondant aux dates du prospectus, et qu’il n’y en a plus on peut alors

philosophie juridique suivant laquelle l’obligation contractuelle repose exclusivement sur la volonté des parties. Si le contractant est lié, c’est parce qu’il l’a voulu. Cette théorie dérive de la philosophie des Lumières qui affirment que l’Homme est fondamentalement libre. Le principe de l’autonomie de la volonté tire aussi ses racines d’une philosophie libérale qui considère que ce qui est contractuel sera juste Un auteur Fouillée dit « qui dit contractuel dit juste ». Le libre jeu des volontés individuelles

et la logique familiale d'autre part. Plusieurs autres techniques juridiques peuvent permettre d'intégrer et de gérer ce particularisme : de l'organisation de la SA à directoire et conseil de surveillance qui permet de gérer le rôle de deux générations successives, aux pactes d'associés, en passant par l'exploitation de la liberté contractuelle que permettent notamment la SAS et les constitutions de holding familiales ; autant de techniques juridiques à explorer et à mettre en oeuvre pour assurer