Temoignages Des Poilus

ce qu’elles considéraient comme une " trop belle représentation de l’holocauste". Si La vie est belle n’est pas crédible, Maus l’est-il ? Qui a le droit de parler des camps ? Qui a le droit d’écrire à ce sujet ? Une fiction vaut-elle moins qu’un témoignage ? » Nous pouvons trouver de bonnes raisons de défendre notre bivalence au-delà des simples considérations matérielles liées au fonctionnement de notre institution, il n’en restera pas moins que les disciplines enseignées sont différentes, voire

cartouches. Cela produit l'impression de lire directement les« pensées » intimes de ce soldat, donc plus de sincérité. Cet effet de témoignage sincère et direct est renforcé par l'emploi d'un vocabulaire authentique, avec beaucoup de termes empruntés au jargon des soldats de la Première Guerre Mondiale. Tardi a consulté de nombreux documents d'époque et a lu les lettres des poilus qui ont servi ont servi de sources à la bande dessinée, Cette absence de bulles « classiques » souligne également l'absence d'échange

littéraire, peu appréciée de son vivant, a été saluée par la jeunesse dés les années 1960.1970. Boris Vian fut un auteur engagé qui n’hésita jamais à défendre des causes qui lui semblaient justes et son poème /chanson « le déserteur » en est un témoignage vibrant.  « Le déserteur », à l’origine c’était un poème composé en 1934, et mise en musique par Harold Berg. Cette chanson a été diffusée en 1954 et chantée pour la première fois par Mouloudji. Mais c’est aussi une véritable lettre ouverte

œuvre : dans les années d’après-guerre, Dix consacre de nombreux, gravures et peintures au thème de la guerre. Le tryptique de La Guerre est réalisé entre 1929 et 1932. Par les choix des couleurs, de la composition et des thèmes, Otto Dix en fait un témoignage majeur de la violence de la 1ere guerre mondiale. L’artiste énonce très clairement son dégoût de la guerre et la mort qui en est la conséquence. Il souhaite également nous convaincre, nous spectateurs, de l’horreur et de la bêtise de la guerre.

s'ajoutent des conditions de vie catastrophiques: tranchées et boyaux envahis de boue et de rats, hygiène épouvantable, ravitaillement difficile, épuisement, équipements inadaptés sont le lot quotidien de ceux qui en France vont être surnommés les Poilus. De courtes phases de combats terrifiants en première ligne sont suivies d'un retour à l'arrière pour une longue attente. Les permissions sont rares. La guerre est terrifiante. Il faut sortir de sa tranchée et courir vers la tranchée adverse à travers

l’horreur de la guerre, son côté dramatique, le sang que la guerre fait couler, la fureur humaine déchaînée. Les couleurs les plus employées sont le gris, le marron et le rouge. Elles symbolisent la pluie, la boue et le sang dont parlent tous les témoignages de poilus. Les lignes de forces: On peut remarquer qu’elle provient, dans chaque panneau, de sources différentes. Dans le 1er panneau (à gauche), elle vient de la gauche. Dans le panneau central, elle entre par le ciel, en haut à gauche et éclaire

l’archiduc François-Ferdinand, héritier de l’Empire austro-hongrois, à Sarajevo, en Bosnie-Herzégovine, fut cette étincelle qui embrasa l’Europe. Dans cette dissertation, nous allons voir pourquoi cette guerre fut, comme le dise les historiens, les témoignages des poilus mais aussi de leur famille resté à l’arrière, totale dans le combat, les différentes zones de conflits le travail à l’arrière pour l’effort de guerre. I) la guerre sur le front Si l'essentiel de la lutte se concentre sur les théâtres des

raconte son enfance et son adolescence au début du siècle en Provence. Enfance, Maxime Gorki ** Maxime Gorki raconte sa petite enfance, de 3 à 11 ans, depuis la mort de son père (son premier souvenir), jusqu'à la mort de sa mère. Ce récit est aussi un témoignage plein de sincérité sur la vie des petites gens russes de la fin du 19è siècle. (Folio, 375 p) C‘est moi qui souligne, Nina Berberova *** Nina Berberova s'affirme l'incomparable témoin des grandes convulsions de notre temps : elle décrit la Russie

particulièrement durs : il fait froid et les tranchées se remplissent de boue. Les soldats, surnommés « poilus », ne sont en contact avec leurs familles que par l'intermédiaire d'un courrier censuré par les autorités pour maintenir le moral à l'arrière. Des milliards de lettres seront cependant échangées. Les permissions sont rares (après 1915, une semaine tous les quatre mois pour les poilus français). • Il est difficile de tenir dans ces conditions. Les hommes doivent s'endurcir. Pourtant les

physique pouvait également s’exprimer auprès des civils : on recense ainsi des cas de violences allemandes envers les civils français dans les zones occupées ou de viols perpétrés à travers toute l’Europe sur les populations civiles. De nombreux témoignages rapportent la sauvagerie de certains soldats envers des populations perçues comme inférieures ou dangereuses : ainsi, des bataillons autrichiens se livrèrent en Serbie à des actes de barbarie terribles, explicables par la peur qu’ils ressentaient