Temoignages Des Poilus

devoir patriotique, et à jusqu’où elles pouvaient aller pour soutenir les hommes dans leur lutte. Dans une édition du Petit Parisien paru le 29 septembre 1914, un article est publié en hommage à une autre « femme soldat », sœur Julie, qui sauve un poilu d’une agression allemande. La religieuse tenait un hospice à Gerbéviller où elle soignait à l’aide d’autres bénévoles les blessés de guerre. Un matin, des allemands pénètrent dans son établissement et menacent d’abattre un soldat français alité qu’il

d'autres, Tzara est ainsi arrêté en septembre 1919, à la terrasse du café Splendide.  LES SACRIFICES DES POILUS Pendant 10 mois, de février à décembre 1916, l’armée allemande attaque sans relâche Verdun. La bataille fait près de 700 000 morts. Pour combler les pertes énormes (jusqu’à 3 000 hommes par jour), l’état-major est contraint d’instaurer une relève permanente. Presque tous les poilus ont participé à la bataille de Verdun.  Naissance de Dada Si le Cabaret donne l'impression d'un grand cafouillage

s’intitule : La Première Guerre mondiale : l’expérience combattante dans une guerre totale et est l’objet de cette fiche séquence. L’ambition de cette fiche et de sa démarche est de traiter cette question en s’appuyant le plus possible sur des témoignages et sources locales. La séquence s’appuie sur deux dossiers documentaires qui traitent de l’expérience combattante et de ses implications pour les civils. Ces dossiers permettent de traiter ces deux aspects de la guerre totale et de passer ensuite

particulièrement durs : il fait froid et les tranchées se remplissent de boue. Les soldats, surnommés « poilus », ne sont en contact avec leurs familles que par l'intermédiaire d'un courrier censuré par les autorités pour maintenir le moral à l'arrière. Des milliards de lettres seront cependant échangées. Les permissions sont rares (après 1915, une semaine tous les quatre mois pour les poilus français). • Il est difficile de tenir dans ces conditions. Les hommes doivent s'endurcir. Pourtant les

de Junger page 82. Ex : le doc 3 page 85 Ex : le doc 5 page 79 – des témoignages immédiats, rédigés pendant les faits, parfois retravaillés pour être publiés. - des romans ou textes écrits bien après qui font l'objet d'un travail de remémoration, de reconstitution à des fins littéraires. Ces témoignages doivent donc être pris avec distance et regard critique. → les témoignages qui en tirent des conclusions positives, qui vont avoir tendance à exalter la guerre, l'expérience

l’obtention du pain ou de permissions dans le cadre de manifestations. La brutalisation du conflit Le premier conflit mondial est fondateur en matière de violences. (Calque au rétroprojecteur : lignes de tranchées) Témoignage doc 5 p 131 + témoignage d’u poilu réunionnais. Filmographie : Un long dimanche de fiançailles (les 10 premières minutes) {draw:frame} Le combat est au cœur de la vie du soldat Quotidien dominé par l’immobilisme lié à la guerre de position.

fonds des Archives départementales des Bouches-du-Rhône, pour leur attrait, leur intérêt, leur rareté : cartes, affiches et tracts de propagande, journaux, photographies et cartes postales, correspondances, carnets de tranchées, photographies des Poilus sur le front. Tout au long de l’exposition, comme un fil rouge, sont reproduits aux côtés des documents originaux, des extraits de lettres des soldats et de leurs proches, en regard de textes officiels, articles de journaux, communiqués de presse

Le premier conflit mondial est fondateur en matière de violences. 1°La violence vécue par les combattants (Calque au rétroprojecteur : lignes de tranchées) Témoignage doc 5 p 131 + témoignage d’u poilu réunionnais. Filmographie : Un long dimanche de fiançailles (les 10 premières minutes) 1 Le combat est au cœur de la vie du soldat 2 Quotidien dominé par l’immobilisme lié à la guerre de position. Vit constamment dans

la vie de Blaise Cendrars. Deux de ses trois enfants ont participé à la seconde guerre mondiale dont un, Rémy, fait prisonnier lors du conflit meurt d’un accident d’avion fin novembre 1945. Il trouve la mort à 74 ans le 21 janvier 1961. 2/ Le témoignage Contrairement à nombre d’écrivains engagés dans le conflit, Blaise Cendrars n’écrit pas lorsqu’il est au front. « Au front, j’étais soldat. J’ai tiré des coups de fusils, je n’ai pas écrit » (p.142). Le récit qu’il propose sur le temps passé

bataille de Verdun. De même, les Allemands expérimentent pour la première fois depuis le début des hostilités, une nouvelle arme particulièrement efficace, les gaz asphyxiants. De leur côté, les Alliés innovent en utilisant des tanks. Le témoignage d’un poilu « 26 décembre 1914. Le combat a continué hier et cette nuit et a été épouvantable. Les nôtres étaient à quelques mètres des Allemands et l’on s’est battu à coups de pioche et de crosse. Les Allemands ont attaqué avec des pulvérisateurs pleins