Temperance Gorgias

toutes choses » c’est à lui de dire la vérité des choses, hors les choses elles-mêmes. Un relativisme subjectif règne toute façon de voir philosophique. Comme si le jugement sur la vérité est relatif à celui qui l’énonce et celui qui le reçoit. Gorgias Pour lui le langage est le maitre des maitres. Seule la chose que j’arrive à dire existe. Socrate Il n’a pas écrit des livres philosophiques. Platon et Xénophane ont écrit à propos de lui. Socrate est considéré comme le type de tout philosophe

s'établisse, entre ces trois parties de l'âme, une hiérarchie : le noûs gouverne le thumos, qui gouverne l’épithumia. Chacune de ces parties possède ainsi une vertu, qui lui est propre : la sagesse pour l'esprit, le courage pour l'élément agressif, et la tempérance, pour l'élément désirant ; l'harmonie de ces trois parties est la vertu de justice. La pensée de Platon a également évolué[p. 53]. Ce tripartisme remonte à Pythagore selon Diogène Laërce[p. 54]. Platon croyait l'âme immortelle, et chercha, sans

s'établisse, entre ces trois parties de l'âme, une hiérarchie : le noûs gouverne le thumos, qui gouverne l’épithumia. Chacune de ces parties possède ainsi une vertu, qui lui est propre : la sagesse pour l'esprit, le courage pour l'élément agressif, et la tempérance, pour l'élément désirant ; l'harmonie de ces trois parties est la vertu de justice. La pensée de Platon a également évoluép. 51. Ce tripartisme remonte à Pythagore selon Diogène Laërcep. 52. Platon croyait l'âme immortelle, et chercha, sans prétendre

Chapitre 4 : Quelle est l’origine des notions de bien et de mal ?Introduction : La morale selon l’opinion commune a mauvaise réputation. Pourquoi ? Parce qu’elle est souvent liée à des repressions, des interdits. « Faire la morale » ce n’Ets pas positif. Propos moralisateurs est également connoté comme péjoratif. Toujours dans l’aspect négatif de la morale ; parait extrêmement lié à la religion. Or, la religion et la morale sont discréditées car ne respecteraient pas la liberté humaine. Distinction

qu'il y a de saint ou d'impie dans les inclinations humaines. Ainsi il est vrai de dire, en général, que l'amour est puissant, et même que sa puissance est universelle ; mais c'est quand il s'applique au bien et qu'il est réglé par la justice et la tempérance, tant à notre égard qu'à l'égard des dieux, qu'il manifeste toute sa puissance et nous procure une félicité parfaite, nous faisant vivre en paix les uns avec les autres, [188d] et nous conciliant la bienveillance des dieux, dont la nature est si

qu'il y a de saint ou d'impie dans les inclinations humaines. Ainsi il est vrai de dire, en général, que l'amour est puissant, et même que sa puissance est universelle ; mais c'est quand il s'applique au bien et qu'il est réglé par la justice et la tempérance, tant à notre égard qu'à l'égard des dieux, qu'il manifeste toute sa puissance et nous procure une félicité parfaite, nous faisant vivre en paix les uns avec les autres, et nous conciliant la bienveillance des dieux, dont la nature est si relevée

découlent en réalité d’une crainte aussi fondamentale que sans objet : la crainte de la mort, crainte qui nous pousse à chercher à « profiter » d’une vie que nous voyons fuir inéluctablement vers sa fin prochaine. §2) Le bonheur est dans la jouissance (Gorgias de Platon). Au fond, l’hédonisme d’Epicure est encore ascétique, il est très mesuré, ajusté au niveau de la raison. Mais il existe une forme d’hédonisme plus radicale. Il est exprimé par un personnage philosophique du nom de Calliclès. Calliclès est

qu'il y a de saint ou d'impie dans les inclinations humaines. Ainsi il est vrai de dire, en général, que l'amour est puissant, et même que sa puissance est universelle ; mais c'est quand il s'applique au bien et qu'il est réglé par la justice et la tempérance, tant à notre égard qu'à l'égard des dieux, qu'il manifeste toute sa puissance et nous procure une félicité parfaite, nous faisant vivre en paix les uns avec les autres, [188d] et nous conciliant la bienveillance des dieux, dont la nature est si

pas d’idéal universel. Ces valeurs sont contestables, car donnée par ce qui ce fait, elles viennent d’une société donnée et n’est pas universel. On se conforme à l’usage, à ce qui se fait. La norme est la phusis, illustrés par Caliclés dans le Gorgias. Ici on se réfère au droit naturel qui se réfère à la nature. Pour Caliclés on célébrer à travers la nature, le droit du pouvoir. La loi, pour Caliclés est donc antinaturelle et donc injuste. Puisque au lieu de permettre au plus fort de dominer,

connaissances, il nous suggère l'idée d'un corps dans lequel l'âme paye sa dette, purge la peine de ses fautes comme dans une prison [55]. Ce corps-là est pire que la remorque de Jean Le Moyne. De fil en aiguille, il nous présente, dans le Gorgias, un hurluberlu qui soutient que c'est quand nous nous disons vivants que nous sommes morts, tandis que nous sommes vivants quand on dit que nous sommes morts. Notre corps (sôma) est notre sépulcre (sèma) [56]. Le christianisme n'inventait pas tellement