Texte Sieyes Suffrage Indirect

Ce texte est un extrait du discours de l'abbé Sieyès sur la question du véto royal, fait le 7 septembre 1789 devant l'Assemblé Nationale constituante. Il est tiré de l'ouvrage Ecrits Politiques, Paris, 1985, Editions des Archives Contemporaines. L'abbé Sieyès (Emmanuel-Joseph Sieyès), homme d'Etat et homme d'Eglise, est né le 3 mai 1748 et décédé le 20 juin 1836 à Paris. Il devient Chanoine de Tréguier en 1775 puis vicaire-général de Chartres (nomination en 1787) lorsque Louis XVI décréta la convocation

La participation des citoyens au pouvoir de l’E Définir E Définir citoyens : suffrage capacitaire / SUD / suffrage restreint (donc pas de régime de monarchie absolue ou despotique dans le sujet). Participation : 2 idées : Participation directe à la prise de décisions Participation par le biais des élections : mandat impératif / mandat représentatif Ceci renvoie aux différentes théories de la souveraineté : Souveraineté populaire : idéal de démocratie directe Souveraineté nationale :

CONVENTION arrive après cela = double mission : - établir nouvelle constitution - cette convention doit gouverner → cette Convention a été élue au SUFFRAGE UNIVERSEL INDIRECT ↳ ÉLECTION = tous les français de sexe masculin âgés de 21 ans au moins, indépendance de jugement, condition de domicile… ↳ suffrage reste indirect = avec 90% d’abstention → cette Convention comprend 749 députés (745 avant) → 21 septembre 1792 = 1ère RÉUNION DE LA CONVENTION ↳ lendemain

Il s'agit essentiellement des droits du citoyen. Ils sont définis par un texte resté célèbre (et toujours de référence), la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen du 26 août 1789 voté vite, par la Constituante ( on ne disait plus les États généraux ) trois mois après le début de la Révolution. C'est un texte pris en avance sur la Constitution à venir. Les Consti¬tuants le votent en précisant qu'il s'agit d'un texte général qui sera inséré en préambule à la constitution qu'ils vont écrire

principe est l’avènement de la Nation. La naissance politique de la Nation remonte au 17 juin 1789, le jour où les Etats Généraux se sont proclamés en assemblée Nationale. L’idée de Nation va acquérir une vocation révolutionnaire, grâce aux ouvrages de Sieyès (Qu’est-ce que le tiers Etats). L’assemblée Nationale jure alors (serment du jeu de paume) de rester unie « jusqu’à ce que la constitution du royaume soit établie et affermie sur des fondements solides ». Le 9 juillet, l’assemblée Nationale se proclame

passif et citoyen actif. I : Citoyen actif et citoyen passif. A partir de septembre 1789, les constituants vont commencer à débattre des droits politiques. Il est impossible de pratiquer la démocratie directe dans un si grand pays. Les idées de Sieyès vont convaincre l’Assemblé que le gouvernement représentatif est le mieux adapté à la vie publique : « La plupart de nos concitoyens n’ont ni l’instruction, ni les loisirs nécessaires pour vouloir décider eux même des affaires publiques. Il est donc

reflète une attitude incohérente (aide une révolution contre une monarchie) - Longue opposition des Parlements à la monarchie : début XVIIIe, les parlementaires sont en opposition avec l’absolutisme et ce qui sape l’autorité royale -> Cause indirect de la révolution - Incapacité de la monarchie à réaliser les réformes nécessaires : vont toutes échouer devant le front privilégié (noblesse, clergés, communautés d’habitants…) A) La déclaration des droits de l’homme et du citoyen et la constitution

Lanjuinais, commentaire Commentaire de texte : Discours de Jean-Denis LANJUINAIS du 7 septembre 1789 à l’Assemblée National Introduction : « Le Roi règne mais ne gouverne pas. » Adolphe THIERS. Voilà l’un des principes que le député du Tiers état, Jean-Denis LANJUINAIS, souhaiterait voir mis à exécution, d’après son discour fait à l’Assemblée National, le 7 septembre 1789. Ce principe trouve naissance face à une crise politique, économique et sociale importante dans la Monarchie absolue française

populaire Deux conceptions de la souveraineté vont s’opposer au XVIIIe siècle. Il s’agit de la souveraineté populaire, prônée par Jean-Jacques Rousseau dans le Contrat social de 1762 et de la souveraineté nationale, défendue par Emmanuel-Joseph Sieyès lors de la séance de l’Assemblée constituante du 7 septembre 1789. Ces conceptions traduisent une volonté chez les deux auteurs d’établir un ordre politique nouveau, qui remplacerait la monarchie absolue soit par un système démocratique, soit par

n’a pas seulement modifié le pouvoir politique, elle a changé toute l’existence de la nation ». La révolution a modifié le fonctionnement entier de la société : il y a une aspiration à un nouvel ordre politique, ainsi que social. A partir de 1789, Sieyès propose le concept de souveraineté, en se différenciant à Rousseau, qui soutient surtout la souveraineté populaire. Ainsi, au lieu d’être transféré du monarque à tous les citoyens, la souveraineté serait soumise à une entité, la Nation, dont les représentants