The Libertines

ACTE 5, Scène 5 et 6 : Le dénouement Introduction : C’est en s’inspirant de la pièce El burlador de Sevilla créée par Tirso de Molina, qu’en 1665 Molière publie Dom Juan. Cette pièce de théâtre relate les aventures d’un libertin. En effet, Dom Juan qui agissait sans contrainte ni pitié va être puni est cela prévisible depuis l’acte III. En outre, ce dénouement se fait attendre, et se précipite en deux courtes scènes : ce qui est contraire au règles du dénouement classique. Nous allons maintenant

coutume » 5) le gout de la feinte a) hypocrisie Baudelaire qualifie M. de « Tartuffe femelle »/ Dom Juan: « l ‘hypocrisie est un vice à la mode et tous les vices à la mode passent pour vertu. » b) théâtralité 6) le refus de l’amour a) persiflage Les libertins raillent « les sentimentaires », considèrent que la possession sexuelle est le meilleur rempart contre le risque de dépossession de soi: « j’ai besoin d’avoir cette femme pour me sauver du ridicule d’en être amoureux » b) incapable d’aimer? Le

celle du salut. 2) L’être humain est accepté tel qu’il est et non plus tel qu’il devrait être. Or il est corps et esprit, passions et raisons, sensualité et méditation. 3) Dans sa version d’origine, le libertin est celui qui remet en cause le dogme établi, c’est un libre penseur (ou libertin d’esprit) dans la mesure où il est affranchi, en particulier de la métaphysique et de l’éthique religieuse. Le libertinage est un courant de pensées qui s’épanouit durant tout le 18e siècle, et se signale

secrètement interdit par le roi sous la pression des dévots qui venaient de faire interdire Tartuffe. En effet, cette pièce, qui reprend un sujet à la mode déjà illustré par l’espagnol Tirso de Molina, est une tragi-comédie qui raconte la vie dissolue d’un libertin. Si Molière est considéré comme un classique, Dom Juan est néanmoins une pièce d’un genre hybride, une tragi-comédie, qui fait plus d’une entorse aux règles classiques, ainsi elle refuse la règle des trois unités, est écrite en prose, se finit mal

discours et les pratiques libertines de Dolmancé, jusqu’à en arriver à torturer sa propre mère en la « syphilisant » (par le biais de Lapierre) et la « cousant ». L’action au cours du livre va augmentant, action dans le sens de l’énormité des actes, de la violence, du nombre de personnages. Tout se passe dans le boudoir, pièce entre le salon et la chambre, entre la discussion et l’amour. Composé sous la forme de dialogues La Philosophie dans le boudoir alterne les scènes libertines dialoguées et les discours intellectuels

d’analyser la prolifération des sentiments de l’héroïne mais de montrer également toute sa mesure, et le cheminement de sa pensée. Enfin on retrouve bien les traits caractéristiques du classicisme de Mme de La Fayette qui fait abstraction ici de tout aspect libertin et prône un retour aux bonnes mœurs et à la bienséance. Ce respect moral est accentué par l’aspect esthétique du tragique qui donne à l’extrait une dimension plus grave et plus théâtral. Ouverture sur les textes complémentaire.

instrument de révélation des intentions et des sentiments, seule trace de sincérité (lorsque les personnages se font confiance), clé de la séduction libertine et outil de trahison qui démasque les machinations ourdies par les libertins. À la fois arme du crime et pièce à conviction, elles font tomber les masques en étant rendues publiques. Pour les libertins, elles sont un moyen de comploter, de se communiquer leurs intentions, et un instrument de perversion et d’hypocrisie. Elles reflètent le caractère

Le libertinage au XVIII ème siècle Le mot « libertin » vient du latin « libertus » qui signifie « affranchi » mais a deux significations. Du temps de Pascal (XVII ème siècle), ce mot désignait la liberté de pensée affranchi de toute doctrine religieuse. Au XVIII ème siècle s'ajoute à ce sens une idée de transgression morale. L' Encyclopédie en donne sa définition : « C'est l'habitude de céder à l'instinct qui nous porte aux plaisirs des sens ». Comment évolue le libertinage et comment est-il

Le libertin a pour "mission" aussi d'éduquer : Valmont considère le libertinage comme un sacerdoce et son but est de faire des adeptes : "nous prêchons la foi chacun de notre côté, il me semble que dans cette mission d'amour, vous avez fait plus de prosélytes que moi." (lettre 4). C'est un plaisir pour lui que de dépraver le jeunes gens. Cécile et Danceny sont les élèves de Mme de Merteuil et de Valmont, dont ils deviennent respectivement les amants. Cécile reçoit une double éducation : elle est

foi. 2. Dom Juan, libertin : D.J se présente comme un libertin au niveau des moeurs. il exerce un grand pouvoir de séduction sur les femmes et est incapable de leur résister : “Il n’est rien qui puisse arrêter l’impétuosité de mes désirs” “Je cède facilement à cette douce violence”=hyperbole. Le personnage apparaît comme un être au caractère démesuré, il est tt l tps dans l’excès. D.J à travers ses conquêtes amoureuses est dans la recherche des plaisirs, crédo des libertins : “tt le plaisir de