Théocrite

Dans la seconde moitié du xviiie siècle, l’influence de Gessner, le « Théocrite de Zurich », se fit sentir sur la littérature française. Quelques poètes d’une nature tendre et rêveuse se prêtèrent facilement à une transformation où la critique voulut voir un retour à l’antique, tandis qu’il fallait y voir bien plutôt un pas en avant vers le romantisme. Enthousiaste de Gessner, Berquin lui emprunta surtout ce qu’il a d’un peu précieux et maniéré. Léonard, plus vraiment poète, lui prit la grâce et

originaire et fait partie des principales inspirations de l'auteur. Il est manifeste, par les allusions présentes dans le roman, que Longus connaissait bien la poésie grecque archaïque (Sappho) et hellénistique, en particulier la poésie pastorale (Théocrite), le théâtre grec antique et la littérature de l'époque romaine (notamment les Bucoliques de Virgile) : il s'en inspire et en joue dans la composition de son intrigue, les noms et caractères des personnages, les descriptions et les symboles présents

dans cette critique d'Ewen Bowie sont les suivantes: - Daphnis et Chloé, Longus - L'Iliade, Homère - L'Odyssée, Homère - Les travaux et les jours, Hésiode - Archiloque - Les chansons de table attiques - Esope - Les Idylles, Théocrite - Sur le Style, Démétrius - Pratinas - Callimaque - Pollux - Gnathon - Plutarque.

DM Histoire Grèce antique – commentairePaul ZIELESKIEWICZ28707332Le philosophe et historien helléniste Pierre Vesperini identifie Théocrite comme « un poète aussi grand qu’Homer, Eschyle ou Aristophane ». Il nous laissera « nulle statue, nulle biographie mais seulement son recueil d’idylles comme héritage ». L’auteur de ce poème est Théocrite, un poète de Syracuse, une île fondée par des colons grecs de Corinthe. Le texte est une idylle, c’est un enkomion en l’honneur de Ptolémée II Philadelphe.

ou les bergers. On a fait remonter la poésie pastorale à des temps reculés, au livre de Ruth chez les Hébreux, au poème des Travaux et les Jours d’Hésiode chez les Grecs, mais, comme genre littéraire à part, elle ne peut être reportée au-delà de Théocrite. Il y eut sans doute longtemps avant lui des poètes qui chantèrent la La bergère des Alpes de Vernet. campagne, mais leurs tableaux de la vie pastorale, ainsi que les chansons où figurent des bergers et des laboureurs, ne constituent pas un genre

grossieres. Aussi est-il bien seur que de vrais bergers ne sont point entierement faits comme ceux de Theocrite. Croit-on qu’il y en ait quelqu’un qui puisse dire ; dieux ! Comme elle perdit toute sa raison au moment qu’elle le vit ! Comme… etc. Je croy que l’on trouvera dans tout cela et plus de beauté et plus de délicatesse d’imagination, que n’en ont de vrais bergers. Mais je ne sçay pourquoy Theocrite ayant quelquefois élevé ses bergers d’une maniere si agreable, au dessus de leur genie naturel, les

mieux comprendre cette bucolique : * Définition : * AMÉBÉE, AMOÉBÉE, adj. Poét. (gr. et lat.). [Se dit d'un chant, d'un poème, d'un dialogue] Où deux interlocuteurs échangent des couplets alternés d'égale longueur, à la manière de Théocrite (Idylles, 4, 5, 8) ou de Virgile (Églogue, 3) : Prononc. − Seule transcription ds Land. 1834 : ɑ-mé-bé. Étymol. ET HIST. − 1. 1752 poét. gr. et lat. « se dit d'un poème ou d'un passage construit sur l'opposition de deux interlocuteurs » (Trév.

le berger hardi contre les loups, de peur qu’Eros ne devienne la proie des bêtes sauvages. Commentaire. QÚrsij Ð kwm»thj : D’emblée, cette épigramme de Myrinos semble renvoyer à l’idylle 1 de Théocrite, dont Thyrsis est, avec un chevrier, le personnage principal. Cependant, alors que, chez Théocrite, Thyrsis est appelé poim»n par le chevrier (v.7), ce n’est pas, chez Myrinos, en tant que berger qu’il nous est présenté (même si la suite du poème rappelle qu’il est Ð nomeÚwn et Ð boskÒj), mais

éditeurs prennent le mot έριΰακίς chez Théocrite III 35 comme nom propre ; d'autres reprennent une hypothèse de la SCOlie (ίριϋαχίς ·ή ερι&ος xai μισϋία ή δνομα χύρων). 2. Théocrite XV 80. Eustathe sur l'Iliade XVIII550 p. 1162,20. 3. Opera et dies 602. 4. Hésyche s. ν.: αϊ τα δράγμαχα ονλλέγονααι. Plutarque, Mo- ralia 784 A. 5. VII 150. 6. Anth. Pal. IX ί,θ. Λιμαν οϊζυρην άπαμννόμενη ηοΧνγήρως Νικώ αύν χούραις ήχρολόγει στάχνας, 'ώλετο δ' êx οάλπονς. 7. Théocrite III 32 : Ά πράν ποιολογεϋσα παραιβάτις

effectuait pas, ce qui n'empêchait pas qu'on croyait en leur efficacité. Le sixième chapitre aborde la représentation littéraire de la magie. Cela parle de Théocrite et de la defixion érotique La magie érotique est très présente dans la littérature, de Théocrite à Virgile jusqu'aux élégiaques romains. Pour les auteurs romains, la IIe Idylle de Théocrite constitue le texte clef, la référence indispensable bien que souvent implicite. Il s'agit d'un rituel fait par deux femmes, Simaitha et son esclave Thestylis