Théologie négative

l’égard des grands courants de la théologie allemande du XIXe siècle, dont ils sont pourtant étroitement dépendants. A peine commencet-on à pouvoir lire en français quelques ouvrages mineurs d’une période aussi créatrice qu’anarchique et ce n’est que depuis peu qu’on dispose de la traduction du génial ouvrage de Karl Barth « La théologie protestante du XIXe siècle », vaste fresque montrant à l’envi quels trésors et quels abîmes recèle le premier âge de la théologie moderne inauguré par Friedrich Daniel

christianisée. Il est arrivé qu’Epictète et Sénèque soient classés parmi les saints. Leurs pensées s’harmonisent avec l’Evangile. Le destin stoïcien est interprété comme une providence personnelle. on fait un choix parmi les principes stoïciens. Théologie optimiste : la nature n’est pas corrompue. La grâce accomplit, parfait, la nature. Il est cohérent de chercher à christianiser le paganisme stoïcien. n’est pas attiré par le stoïcisme mais peut s’en servir contre le christianisme (stratégiquement

centralisée et la seule à avoir un corpus doctrinal en évolution, il a pu produire ce que l'on ne trouve dans aucune autre religion : une doctrine sociale. Si on se réfère aux textes fondateurs, pour le catholicisme, l'argent a une connotation négative. C'est le démon qui pousse à préférer la vie matérielle à la vie éternelle. Ainsi, Judas a vendu Jésus pour 30 pièces d'argent. L'argent est considéré comme un vice, une tentation. Au contraire, le travail est perçu comme une activité créatrice

commander aux sujets d’obéir aux papes. Calvin (1509-1564) :    Il érige en système la théologie protestante. Pour Luther comme pour Calvin l’Homme appartient à deux royaumes (idée reprise de la double citoyenneté) : le gouvernement spirituel de la conscience l’invite à la piété, et d’autre par le gouvernement civil le pousse à remplir ses devoirs de citoyen dans la cité.   Il appartient donc à la théologie d’établir la distinction des deux royaumes, lesquels sont distincts  mais répondent au bout

LIBERTÉ : c’est un de ces détestables mots qui ont plus de valeur que de sens ; qui chantent plus qu’ils ne parlent ; qui demandent plus qu’ils ne répondent ; de ces mots qui ont fait tous les métiers, et desquels la mémoire est barbouillée de Théologie, de Métaphysique, de Morale et de Politique ; mots très bons pour la controverse, la dialectique, l’éloquence ; aussi propres aux analyses illusoires et aux subtilités infinies qu’aux fins de phrases qui déchaînent le tonnerre. Paul Valéry, Regards

empereur Au XIIème siècle, il y a un retour de la circulation des biens et des personnes. Réforme grégorienne : réforme sur les principes de vérité de l’église faite par Grégoire VII. C’est aussi la création des universités (université de théologie, de droit et de médecine). C’est une transformation institutionnelle, socio-économique. A partir du 19ème siècle, on découvre la sociologie. |Partie 1 : Identité du droit : la règle de droit | |Chapitre 1 :

qu’elle a, plus que tout autre, béni le mariage, et que les arts et la philosophie tendent à se développer sous sa protection. »* (C.S. Lewis — Some Thoughts — 1948) « Examinez toutes choses; retenez ce qui est bon; » (1Th 5: 21) MATIÈRES La théologie philosophique et néoplatonisme d’Augustin (Livermore) XIX Considérations préliminaires xx Première considération : l’arrière-plan et les études d’Augustin incluent la lecture de la philosophie grecque et de la pensée néoplatonicienne.

développent au fil du temps. La sociologie est dans une situation à part par rapport aux autres sciences. Dans les 5 autres disciplines les phénomènes sont là depuis toujours. En sociologie, les phénomènes eux-mêmes n’étaient pas encore développés. La théologie a fait sortir l’humanité du néant selon lui. La science sociale consiste à comparer des états sociaux. Comte dit que toutes les sociétés s’échelonnent sur un seul axe : l’axe du progrès. Pour lui la comparaison est unidirectionnelle, c’est juste

peut appeler la statique sociale et la dynamique sociale. Grâce à la sociologie, A.Comte a découvert une loi d’évolution des sociétés, ce qu’il a appelé la loi des trois états : l’état théologique où les sociétés sont dominées par la religion, la théologie ; l’état métaphysique où les sociétés sont dominées par la connaissance du monde ; l’état positif qui est la période où le savant ne s’interresse ni à l’origine de l’univers, ni à sa destination, mais au monde tel qu’il est et aux lois qui le gouvernent

métaphysique des mœurs" . Mais ce terme d’anthropologie a pris surtout, dès la fin du xviiie siècle, un sens naturaliste, comme équivalent de cette histoire naturelle de l’homme que Linné et Buffon avaient rendu possible, en réintroduisant, contre la théologie régnante et les préjugés métaphysiques traditionnels, et même si c’était à la première place, l’espèce humaine parmi les autres dans le règne animal . Ce sens qui lui est donné pour la première fois, semble-t-il, par Blumenbach en 1795, s’est imposé