Théorie des miasmes

peu partout en France. Tous ces facteurs humains et météorologiques sont les causes de cette famine. Toutefois, le nombre de décès est moins conséquent par rapport à la famine de 1693 avec 1,4 million de morts, suite à des récoltes médiocres * Miasme et contagion Dans la lutte les maladies, le Docteur Villermé joue un rôle crucial en montrant les causes de l'insalubrité dans les problèmes de santé. Il observe que les fréquences des épidémies baissent à mesure que la civilisation progresse

savants tentent d’expliquer l’origine de la vie et des maladies Pour expliquer les origines de la vie, deux théories s’affrontent alors :  LA GENERATION SPONTANEE : théorie matérialiste selon laquelle les animaux et les végétaux naissent spontanément de particules organiques primaires et inaltérables se moulent pour prendre différentes formes et sont libérées après de la mort.  LA PANSPERMIE : théorie spirituelle selon laquelle l’univers est semé de germes de vie qui flottent dans l’air et sont à l’origine

maisons accueillent une population pauvre de plus en plus nombreuse, à l’origine d’une insalubrité. Selon les idées de l’époque, comme les rues sont étroites et les maisons hautes la circulation de l’air est bloqué tout comme et la dispersion des « miasmes » porteurs de maladies et de mort L'idée maîtresse de ces énormes travaux urbains était de permettre un meilleur écoulement des flux d'une part des hommes et des marchandises, de l'air et de l'eau, pour une meilleure hygiène de vie et éviter l'épidémie

BRUNET Oriane LSUP1 LE MIASME ET LA JONQUILLE L’odorat et l’imaginaire social aux XVIIIe – XIXe siècles Alain Corbin 1982 Alain Corbin, professeur à la Sorbonne, est un « historien du sensible » et de l’évolution des sensibilités : en témoignent des livres tels que Le Miasme et la Jonquille dont le sous-titre est révélateur ou encore Les Cloches de la terre (1994) sous-titré « Paysage sonore et culture sensible dans les campagnes au XIXe siècle ». A.Corbin propose donc dans cet

seconde édition des Fleurs du mal en 1861 la première parue en 1857. - Cet ensemble de poèmes → véritable manifeste poétique dans lequel Baudelaire revendique son désir de libération tant dans la forme des poèmes que dans leur fond basé sur la théorie des correspondances. - Le titre « Elévation » renvoie directement à l’ascension de l’esprit vers des sphères supérieures et pures. - Il ne faut pas lui donner une interprétation mystique mais plutôt l’analyser à la lueur de la philosophie

éthers, Par delà les confins des sphères étoilées, Mon esprit, tu te meus avec agilité, Et, comme un bon nageur qui se pâme dans l'onde, Tu sillonnes gaiement l'immensité profonde Avec une indicible et mâle volupté. Envole-toi bien loin de ces miasmes morbides; Va te purifier dans l'air supérieur, Et bois, comme une pure et divine liqueur, Le feu clair qui remplit les espaces limpides. Derrière les ennuis et les vastes chagrins Qui chargent de leur poids l'existence brumeuse, Heureux celui qui

« l’Albatros » et avant « Correspondances »dans d’édition de 1861.Cet ensemble de poèmes représente un véritable manifeste poétique dans lequel le poète revendique son désir de libération tant dans la forme des poèmes que dans leur fond basé sur la théorie des correspondances. Si le titre Elévation renvoie directement à l’ascension de l’esprit vers des sphères supérieures et pures il ne faut pas vouloir lui donner une interprétation mystique mais plutôt l’analyser à la lueur de la philosophie de Platon

delà les confins des sphères étoilées, Mon esprit, tu te meus avec agilité, Et, comme un bon nageur qui se pâme dans l’onde, Tu sillonnes gaîment l’immensité profonde Avec une indicible et mâle volupté. Envole-toi bien loin de ces miasmes morbides ; Va te purifier dans l’air supérieur, Et bois, comme une pure et divine liqueur, Le feu clair qui remplit les espaces limpides. Derrière les ennuis et les vastes chagrins Qui chargent de leur poids l’existence brumeuse,

éthers, Par delà les confins des sphères étoilées, Mon esprit, tu te meus avec agilité, Et, comme un bon nageur qui se pâme dans l’onde, Tu sillonnes gaîment l’immensité profonde Avec une indicible et mâle volupté. Envole-toi bien loin de ces miasmes morbides ; Va te purifier dans l’air supérieur, Et bois, comme une pure et divine liqueur, Le feu clair qui remplit les espaces limpides. Derrière les ennuis et les vastes chagrins Qui chargent de leur poids l’existence brumeuse, Heureux celui

tomber de défaillir/être sous l’effet d’un sentiment(la joie) ; indicible = qui ne peut être exprimer ou décrire ; Mal = volupté vigoureuse énergique féconde ; volupté = plaisir satisfaction intense qui peut aussi être d’ordre moral ou intellectuel ; miasme = émanation dangereuse de matière putride dégageant une odeur désagréable ; morbide = lié à la maladie malsain et pervers ; liqueur = fiole au liquide médicamenteuse ; choses muettes = misthissisme de B. ( attitude religieuse ou philosophique qui