Thourioi

des sophistes ne peut être dissociée du contexte politico-social d’Athènes (Il en sera de même pour la philosophie politique de Platon.) A titre d’exemple, Périclès - ~495/~429 – chargea Protagoras de rédiger les lois de la cité panhellénique de Thourioi. L’une des particularités des cités grecques (et notamment d’Athènes) fut d’être administrée par des aristocraties électives et non pas héréditaires. Seulement, pour être élu, encore faut-il savoir démontrer que l’on est meilleur que ses adversaires

Anaxagore et Anaximandre qui définirent scientifiquement les problèmes de la perspective, invention qui brisait avec plusieurs siècles de peinture colorée à plat. Hippodamos le Milésien, architecte de sa propre cité, constructeur du Pirée et de Thourioi, est désigné par Aristote comme un métérologos, un philosophe de la nature, dans la tradition de l'école philosophique de Milet rendue célèbre par Thalès et ses réflexions politiques. Hippodamos passe pour être l'inventeur des plans de ville fonctionnels

Hérodote est né à Halicarnasse, en Asie mineure vers 485 av. J.-C., à une époque où y règne à un tyran. Pour cette raison, Hérodote s’exile et il va habiter dans plusieurs cités grecques, notamment à Athènes avant que de finir sa vie dans la cité de Thourioi. Son ouvrage a été après sa mort divisé en neuf livres. Le sujet, c’est les guerres médiques ; mais avant d’expliquer ces guerres, il restitue le passé de la Grèce et fait le panorama des peuples non grecs qui vivent à cette époque. Il fut appelé

épidictique (ds les grands événements). Gorgias écrivit l’épitaphios (hommage aux soldats morts à la guerre du Péloponnèse) et le discours olympique (homonoia = entente entre cités). Périclès tient à l’homonoia au point de créer une ville pilote (Thourioi) où se rassemblent des gens venus de toutes cités ( microcosme de la Grèce et de la grande Grèce. Il demande à Protagoras de rédiger une sorte de constitution et à Hippodamos de faire les plans car l’urbanisme est lié à la démocratie (cf Clisthène

œuvres anciennes qui sont « désespérément autres » et définitivement étrangères. Pourtant au début de l'Enquête l’historien apparaît comme le gardien de la mémoire. À la manière du poète, maître de vérité, il « fonde ce qui demeure » : « Hérodote de Thourioi expose ici ses recherches, pour empêcher que ce qu'ont fait les hommes, avec le temps, ne s'efface de la mémoire et que de grands et merveilleux exploits, accomplis tant par les Barbares que par les Grecs, ne cessent d'être renommés ; en particulier

et ses fils sont donc des métèques, à savoir des étrangers résidents qui n’avaient le droit ni de posséder la terre, ni de servir dans l’armée, ni de voter à l’Assemblée du peuple, ni de prendre la parole au Tribunal. Lysias est né vers – 445. A Thourioi, une colonie fondée par Athènes en Italie du sud, il suit l’enseignement rhétorique de Tisias. Il revient à Athènes vers -420. C’est un maître de rhétorique qui compose des discours épidictiques qui servent de modèle à ceux qui veulent étudier la

sur le droit des traités, art. 26 : « Tout traité en vigueur lie les parties et doit être exécuté par elles de bonne foi ». Né vers 484 ou 482 avant J.-C. à Halicarnasse (ville turque actuelle de Bordrum), en Carie, et mort vers 425 avant J.-C. à Thourioi, ville de Grande Grèce, près de Tarente est un historien grec. Surnommé le « père de l'Histoire », il est le premier prosateur dont l'œuvre nous soit restée. La tradition de la Trêve sacrée apparaît au VIIIe siècle avant J.-C., et devient la pierre

faut le dire qu’après avoir énergiquement, désespérément cherché. Mais il y a des moments où le plus impérieux devoir du savant est, ayant tout tenté, de se résigner à l’ignorance et de l’avouer honnêtement. II. — Les témoignages « Hérodote de Thourioi expose ici ses recherches, afin que les choses faites par les hommes ne s’oublient pas av ec le temps et que de grandes et merveilleuses actions, accomplies tant par les Grecs que par les Barbares, ne perdent point leur éclat. » Ainsi commence le

vu, par opposition à l'aède comme au poète choral, et c'est pourquoi il se met en scène comme auteur, à la première personne. Pourtant, la formule d'entrée de l'historien est toujours à la troisième personne au seuil de son oeuvre : « Hérodote de Thourioi expose ici ses recherches. » Puis il passe à la première personne. De même chez Thucydide. Les premières phrases désignent l'auteur comme absent (un peu comme un nom sur une couverture) ; la première personne qui suit est donc un artifice, au sens

av. J.-C, compte tenu du fait que Platon semble vouloir que la scène décrite dans le Banquet précède celle évoquée dans le Phèdre. Par ailleurs, il est difficile de remonter plus haut que 418 av. J.-C. En effet, Lysias doit être revenu de Thourioi 1, puisqu'il est en pleine activité à Athènes, rédigeant des plaidoiries et assurant même, semble-t-il, un enseignement rhétorique. Plusieurs indices portent à croire que le Phèdre a été composé après le Banquet. Si le Banquet n'était pas antérieur