THX 1138

les morts sortis de leurs tombes après des essais nucléaires qui viennent dévorer les vivants; le seul survivant d’une nuit d’angoisse est un noir qui sera abattu par des milices d’autodéfense qui pourchassent les morts-vivants. THX 1138 de G. Lucas campe une humanité qui vit sous terre; l’Autorité proscrit l’amour et la reproduction ne se fait plus qu’en laboratoire; les hommes et les femmes doivent prendre des drogues qui éliminent tout désir sexuel. La machine

compacte des banlieusards rentrant chez eux après leur journée de boulot. Banlieue nord, c'est-à-dire jusqu'à Lille. Une sorte d'antique mémoire photographique s'est lentement sublimée en moi. Le nouveau terminal RER semblait sortir d'une séquence de THX 1138, de Georges Lucas. Corridors blancs dallés de nuances de gris, se ramifiant à l'infini, sous des rampes de néon à la lumière blanc-bleu. Escalators et couloirs roulants, se superposant en galeries entrecroisées, larges aires commerciales alignant