Théocratie Pontificale

Commentaire : La proclamation de la théocratie pontificale « Les Dictatus papae » est un texte a valeur normatif. Il est écrit par Grégoire VII en 1075. Grégoire VII de son vrai nom Hildebrand Aldobrandeschi de Soana, est élu pape en 1073. Grâce au concile de 1074 et 1075, il réforme l’Eglise en imposant le célibat aux prêtres et en destituant le commerce de biens spirituel (simoniaques) ainsi que les prêtres ayant pratiqué le concubinage. Il interdit aussi aux laïques d'accorder l'investiture

souverain considéré comme le représentant de Dieu sur la terre ou comme un dieu incarné. Parcourez l'histoire; interrogez l'Asie, l'Égypte; toutes les grandes théocraties sont l'ouvrage d'un clergé qui est lui-même une société complète, qui se suffit à lui-même, et n'emprunte rien au dehors (Guizot, Hist. civilis., leçon 10, 1828, p. 13).Les théocraties charismatiques et leur vie morale. − Dans ce type de sociétés et de structures globales, l'identité de l'État et de l'Église, incarnée dans le Roi-Prêtre-Dieu

s'affranchir de l'autorité pontificale ? Cette Eglise, celle de tous les chrétiens, doit faire face à la restauration de l'autorité du Pape (I). Cette restauration n'est pas sans implications ; en particulier sur le pouvoir royal (II) I) Restauration de l'autorité pontificale La réaffirmation de l'autorité du Pape matérialisée – entre autres - par la théorie des deux glaives (A) va se faire progressivement. Cette restauration sera rendue possible en partie par la théocratie pontificale ainsi que par une

 Théocratie Pontifical De 1198 à 1216, le pape Innocent III se fait le champion de la théocratie pontificale, c’est-à-dire un régime où le pouvoir politique est regardé comme d’origine divine exercé par les détenteurs de l’autorité religieuse. Cela commence par la disparition d’Henri VI est contemporaine de l’élévation au pontificat d’Innocent III (janvier 1198). Avant son élection, Lothaire de Segni (auteur reconnu et un spécialiste des rituels romains) avait été l’élève d’un

plus d’aide du clergé, elle se verrait contrainte de retirer sa protection à l’Eglise et récupérer les biens qu’elle lui avait concédé. En parallèle, le roi ordonna le blocage de toutes les sortie d’argent du royaume, gênant ainsi les finances pontificale. Boniface VIII lui répondit alors par la bulle « Ineffabilis Amor » dans laquelle il fait part au roi de toute son amitié et se permet à ce titre de critiquer les conseillers du roi. Il en profite aussi pour rappeler l’autorité du pontife sur

oppose les deux prétendants au trône du Saint Empire romain germanique. D’une part Frédéric d’Autriche, soutenu par le pape Jean XXII, et d’autre part Louis de Bavière. C’est finalement Louis de Bavière qui monte sur le trône et, en raison du soutien pontifical à la partie adverse, il développe assez vite une politique anti-pape. Il considère alors avoir des droits historiques, des juri reservata sur les cités d’Italie du Nord, en proie à l’anarchie, tant elles sont empêtrées dans des querelles intestines

par l’Etat français, l’Eglise de France et l’autorité papale. Il est le terme, l’idée, le mot, la voie par laquelle l’autorité papale aura été remise en cause consacrant ainsi une relative souveraineté de l’Eglise de France par rapport au siège pontifical. Mais c’est aussi parce que ce dernier connait en ses branches, une importante place concédée au domaine politique, où autrement dit le temporel prévaut sur le spirituel, qu’il est à se demander si cette pensée n’a pas été à l’origine de la

Ausculta fili rédigée le 5 Décembre 1301 à l’intention du Roi de France Philippe IV le Bel par le Pape Boniface VIII. Une bulle est une lettre apostolique rédigée en forme solennelle, dont l'objet est d'intérêt général et qui est scellée du sceau pontifical : ici elle rappelle la supériorité du pouvoir spirituel sur le temporel et convoque le roi de France devant un concile à Rome. On la désigne par le ou les premiers mots du texte qui veulent ici dire « Ecoute, mon fils ». Boniface VIII (Benedetto

de l'Europe se pressaient dans les Églises pour avoir une place au paradis . A cet instant la le spirituel est au plus haut niveau qui existaient auparavant ,les empereurs eux de leurs côtés avait perdu tout pouvoir et nous sommes donc dans une théocraties (catholiques).Dans ce cas on voit bien que nous avons des liens économiques et pouvoirs qui les unirent . Urbain II (1042 – 1099) (né à Chatillon-sur-Marne vers 1042 - mort à Rome le 20 juillet 1099)Ce moine clunisien devint pape en 1088

d’accorder son soutien aux Carolingiens en abandonnant les Mérovingiens. II. La royauté carolingienne Les Carolingiens vont instaurer une nouvelle conception du pouvoir qui est la théocratie. De plus, ils vont toujours être influencés par les romains et leurs influences germaniques de départ. A. La théocratie royale On est en présence d’une royauté qui est soutenue par l’Eglise. Chez les Carolingiens c’est le sacre chrétien qui fait le Roi, celui-ci devient l’élu de Dieu, ce qu’il n’était