Théodicée

Dossier (« De Dieu, du mal et du bien », p. 143 sq.) donne un aperçu de la philosophie leibnizienne contre laquelle Voltaire tourne ses pointes satiriques, ainsi que de la lecture faite par Voltaire de cette philosophie. Les extraits des Essais de théodicée de Leibniz (p. 144-151), du Poème sur le désastre de Lisbonne de Voltaire, ainsi que de la Correspondance littéraire de Grimm et Diderot (p. 151-153) permettent d’introduire aux débats de l’époque. Ce travail préalable intéresse de près l’analyse

aux lois de la raison elle-même. Ainsi en est-il du principe de raison déterminante (ou de raison suffisante) que Leibniz (1646-1716, philosophe allemand, scientifique, mathématicien, diplomate, bibliothécaire et homme de loi) dans les Essais de théodicée (1710), formule de la manière suivante : « c’est que jamais rien n’arrive, sans qu’il y ait une cause ou du moins une raison déterminante, c’est-à-dire quelque chose qui puisse servir à rendre raison a priori, pourquoi cela est existant plutôt que

la transcendance. Avec elle, nous pouvons naturellement acquérir par les forces de la raison, et qui fait connaitre par le moyen des créatures, comme auteur de l’ordre naturel, est une science philosophique. Il y a aussi la Théologie naturelle ou Théodicée qu’est la partie la plus élevée de la métaphysique. Donc, cette science de Dieu n’est pas tout à fait suffisante sans l’intervention de la raison qui représente aussi la voie pour accéder à la révélation de Dieu. En outre, la Théologie fondamentale

(grec theos, dieu, et logos, science)  nom féminin 1. Étude concernant la divinité et, plus généralement, la religion.  Théologie naturelle : théodicée. 2. CHRISTIANISME Étude portant sur Dieu et les choses divines à la lumière de la Révélation.  Théologie de la libération  libération. 3. Doctrine religieuse d'un auteur ou d'une école. théodicée (mot créé par Leibniz, du grec theos, dieu, et dikê, justice)  nom féminin PHILOSOPHIE Entreprise de justification rationnelle de la bonté de

la théologie ? Qu'en est-il du "Dieu est mort" de Nietzsche ? Que faire de l'athéisme de Feuerbach et Marx ? Théologie et science ? Panthéisme ou Monothéisme ? Agnosticisme ? Psychologisme ? Mysticisme ? Le problème du mal dans le monde et théodicée ? Le problème de la morale ? Ontologie et théologie ? III. Les Mythes IV. Les polythéismes V. Les théologies monothéistes VI. Les athéismes VII. La philosophie première Exposé : (Pour les Journées Jankélévitch à Toulouse, le

| |a) d'un point de vue moral : | |Manière de justifier tout ce qui arrive, et surtout, le mal ("théodicée") : tout ce que font les hommes, même ce qui nous paraît au | |premier abord le plus absurde et monstrueux (actes de barbarie comme Auschwitz ; Milosevic etc.), est en fait, si on ramène cela au | |point de vue de l'histoire philo, au plan

logique qui, au reste, ne préside qu’à la pensée conceptuelle. Nous ne pouvons penser l’infinie profondeur de Dieu, nous ne pouvons donc ni accuser, ni justifier Dieu. C’est aussi l’enseignement du Livre de Job. Gabriel Marcel a refusé toutes les théodicées, toutes les explications qui comparent le mal à l’ombre mettant en valeur la beauté de la lumière. Ce sont des offenses à la douleur humaine. Nous ne pouvons même pas généraliser l’espoir que dans une certaine mesure le mal puisse être “tourné vers

| | |Nouveaux essais sur l'entendement humain, 1704 |GF | | | |Essais de théodicée, 1710 |GF | | | |Monadologie, 1714 |LP, GF, Del |

échappe au regard de la conscience. Lorsque Descartes pensait trouver la raison de son attachement pour les jeunes filles qui louchent, peut-être ne dégage-t-il qu’une raison parmi d’autres, lesquelles lui demeurent inconnues. Dans les Essais de Théodicée, Leibniz reprend l’histoire de l’âne de Buridan pour expliquer cela  : soit un âne à mi-chemin entre en deux prés, il ne pourrait se laisser mourir de faim malgré l’équidistance qui existe entre ces deux prés. L’âne serait porté d’un côté plutôt

Dossier (« De Dieu, du mal et du bien », p. 143 sq.) donne un aperçu de la philosophie leibnizienne contre laquelle Voltaire tourne ses pointes satiriques, ainsi que de la lecture faite par Voltaire de cette philosophie. Les extraits des Essais de théodicée de Leibniz (p. 144-151), du Poème sur le désastre de Lisbonne de Voltaire, ainsi que de la Correspondance littéraire de Grimm et Diderot (p. 151-153) permettent d’introduire aux débats de l’époque. Ce travail préalable intéresse de près l’analyse