Théodore De Banville Les Cariatides

servir la recherche de la beauté est axé sur les valeurs du travail (technique du vers) ; le poète est un plasticien (L’Art, Gautier). Outre Théophile Gautier (Émaux et Camées, 1852), les principaux représentants du Parnasse sont Théodore de Banville (Les Cariatides, 1842 ; Odes funambulesques, 1857), José Maria de Heredia (Les Trophées, 1907, posthume), Leconte de Lisle (Poèmes antiques, 1852 ; Poèmes barbares, 1862). PATRIMOINE 13. Quelle mission Hugo assigne-t-il au poète dans « Fonction du

linguistiques, c’est-à-dire d’éléments, mots simples ou composés, qui associent un signifié et un signifiant. — La beauté formelle accompagnée d’un contenu très mince de certaines œuvres de l’école de « l’art pour l’art », telles Les cariatides de Théodore de Banville (1842) ne leur donne pas le statut de chefs-d’œuvre, ni même d’œuvres de « second rayon ». Inversement, la richesse de contenu qui accompagne une forme sans valeur particulière de certaines œuvres philosophiques, tels les écrits d’Aristote

Romantisme français, Klincksieck, 1971. 34. Pl. I, p. 679-680. 35. Voir J. Ziegler, "Le Vin de l'assassin: 1848?", dans Du Romantisme au surnaturalisme, ouvr. cité, p. 193-194. Ajoutons que dans la préface des Odes funambulesques [février 1857], Banville observait: "Dans un morceau [...] d'inspiration lyrique, M. Proudhon [...] s'est rencontré, presque idée pour idée, avec Les Litanies de Satan de Charles Baudelaire" (édition Crépet-Blin des Fleurs, p. 512-513). 36. La Mystique de Baudelaire, p

développé chez deux poètes parnassiens : ➢ Théodore de Banville - Les Stalactites : Il balaie l’inspiration abstraite symbolisée par l’extase et préfère l’application au travail. - Goût pour le modèle antique : Les Cariatides. Poèmes courts, minutieusement ciselés dans lesquels il retrouve des formes anciennes, en particulier les ballades « à la manière de François Villon » et une série de rondeau à la manière de Charles d’Orléans ». Pour Banville, le poète doit s’imposer des contraintes

nous allassions, Valade, Mérat, Silvestre, quelques autres Parnassiens [et] moi, ni par conséquent Rimbaud avec nous, mais bien un dîner mensuel des Vilains Bonshommes [note illisible], fondé avant la guerre et qu'avaient honoré quelquefois Théodore de Banville et, de la part de Sainte-Beuve, le secrétaire de celui-ci, M. Jules Troubat. Au moment dont il est question, fin 1871, nos «assises» se tenaient au premier étage d'un marchand de vins établi au coin de la rue Bonaparte et de la place Saint-Sulpice

sens Sourdre le flux des vers livides en tes veines, Et sur ton clair amour rôder les doigts glaçants! 71 Et ce n'est pas mauvais. Les vers, les vers livides Ne gêneront pas plus ton souffle de Progrès Que les Stryx * n'éteignaient l'œil des Cariatides Où des pleurs d'or astral tombaient des bleus degrés. » Quoique ce soit affreux de te revoir couverte Ainsi; quoiqu'on n'ait fait jamais d'une cité Ulcère plus puant à la Nature verte, Le Poète te dit : « Splendide est ta Beauté! » L'orage t'a sacrée

hoquets Déchirants ! Écoutez sauter aux nuits ardentes Les idiots râleux, vieillards, pantins, laquais ! 54 Et ce n'est pas mauvais. Les vers, les vers livides Ne gêneront pas plus ton souffle de Progrès Que les Stryx n'éteignaient l'œil des Cariatides Où des pleurs d'or astral tombaient des bleus degrés. » Quoique ce soit affreux de te revoir couverte Ainsi ; quoiqu'on n'ait fait jamais d'une cité Ulcère plus puant à la Nature verte, Le Poète te dit : « Splendide est ta Beauté ! » L'orage t'a

effroyable ! tu sens Sourdre le flux des vers livides en tes veines, Et sur ton clair amour rôder les doigts glaçants ! Et ce n'est pas mauvais. Les vers, les vers livides Ne gêneront pas plus ton souffle de Progrès Que les Stryx n'éteignaient l'oeil des Cariatides Où des pleurs d'or astral tombaient des bleus degrés. » Quoique ce soit affreux de te revoir couverte Ainsi ; quoiqu'on n'ait fait jamais d'une cité Ulcère plus puant à la Nature verte, Le Poète te dit : « Splendide est ta Beauté ! » L'orage t'a

effroyable ! tu sens Sourdre le flux des vers livides en tes veines, Et sur ton clair amour rôder les doigts glaçants ! Et ce n'est pas mauvais. Les vers, les vers livides Ne gêneront pas plus ton souffle de Progrès Que les Stryx n'éteignaient l'oeil des Cariatides Où des pleurs d'or astral tombaient des bleus degrés. " Quoique ce soit affreux de te revoir couverte, Ainsi ; quoiqu'on n'ait fait jamais d'une cité Ulcère plus puant à la Nature verte, 63 Le Poète te dit : " Splendide est ta Beauté ! " L'orage

Poèmes Sourdre le flux des vers livides en tes veines, Et sur ton clair amour rôder les doigts glaçants ! Et ce n'est pas mauvais. Les vers, les vers livides Ne gêneront pas plus ton souffle de Progrès Que les Stryx n'éteignaient l'oeil des Cariatides Où des pleurs d'or astral tombaient des bleus degrés. " Quoique ce soit affreux de te revoir couverte Ainsi ; quoiqu'on n'ait fait jamais d'une cité Ulcère plus puant à la Nature verte, Le Poète te dit : " Splendide est ta Beauté ! " L'orage t'a