Tibre

clos* de ma pauvre maison, Qui m’est une province, et beaucoup* davantage ? Plus me plaît le séjour* qu’ont bâti mes aïeux Que des palais romains le front audacieux Plus que le marbre dur me plaît l’ardoise* fine, Plus mon Loire gaulois que le Tibre latin, Plus mon petit Liré* que le mont Palatin*, Et plus que l’air marin la douceur angevine*. Joachim du Bellay, Les Regrets (XVIe siècle) COMMENTAIRE : ] Remarques préalables de lexique et de contexte. 1) Le lexique du XVIe siècle

Pompéi et richesses P8-P9-P10 Forum de Trajan P10-P11 Panthéon P11-P12 Colisée P13-P14 Château St-Ange : Non loin du Tibre, il a été demandé par Hadrien en 135 pour être son mausolée. Après les années 200, il servira à protéger Rome en servant de lui comme « rempart ». Ensuite le Vatican y logera et le château servira comme prison. L’archange Place

mes ayeux Marbre dur / Ardoise fine La Loire / Le Tibre Le mon Palatin (1 des 7 collines de Rome) / Mon petit Liré L’air marin / La douceur angevine 2.Oppositions sonores Les termes utilisés pour parler de Rome dans les deux tercets sont froids et durs (le front audacieux, le marbre dur, le Tibre latin, le mont palatin, l’air marin ALLITERATIONS. en dentales D et T + R) , alors que les termes qui servent

voyons d’abord quelle description – si l’on peut employer ce terme – il propose de la cité en plein déclin à son époque. Car il faut bien le dire, le tableau proposé reste bien abstrait, peu pittoresque, sans site précis, si l’on excepte l’allusion au Tibre, le fleuve romain. Pourtant, il commence par évoquer quelques bâtiments caractéristiques, ce qu’il appellera les « monument[s ]» au vers 9. Citons le vers 3 et le premier hémistiche du vers 4 : « Ces vieux palais, ces vieux arcs que tu vois /Et ces

ROMULUS , né de la vestale Rhéa Silvia et du dieu Mars . Romulus est le jumeau de Rémus . Sa mère Rhéa Silvia est la fille du roi dʻAlbe : Numitor . Amulius le frère de Numitor , le dépossède du trone . Et ordonne quʼon jette les deux jumeaux dans le Tibre . Mais les nouveaux-nés sont mis dans un panier sur le fleuve . le panier dériva est sʼarreta sous un figuier sauvage devant l'entrée de la grotte du Lupercale, au pied du Palatin, par une louve, qui les allaita et par un pivert, l'oiseau de Mars

ma pauvre maison, Qui m'est une province[3], et beaucoup davantage ? Plus me plaît le séjour qu'ont bâti mes aïeux, Que des palais romains le front audacieux, Plus que le marbre dur me plaît l'ardoise fine : Plus mon Loire gaulois, que le Tibre[4] latin, Plus mon petit Liré[5], que le Mont Palatin[6], Et plus que l'air marin la douceur angevine[7]. Orthographe traditionnelle Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage, Ou comme cestuy là qui conquit la toison, Et puis est retourné

l'oeuvre étudiée. L'Ara Pacis est fait en marbre blanc avec de nombreux bas reliefs. Autrefois il était entièrement coloré mais à cause du temps il est devenu blanc. L'Ara Pacis était situé sur le Champ de Mars* mais Mussolini l'a fait déplacer près du Tibre et du Mausolée** . Sur les plus petits côtés de l'édifice sont représentés des scènes mythologiques. Sur la façade Ouest ; l'entrée on peut voir la découverte de Romulus et Remus avec la Mama Lupa, il y a aussi Enée sacrifiant sur le site de Lavinium

de ma pauvre maison,8 Qui m'est une province et beaucoup davantage ?9 Plus me plaît le séjour qu'ont bâti mes aïeux,10 Que des palais romains le front audacieux,11 Plus que le marbre dur me plaît l'ardoise fine;12 Plus mon Loire gaulois que le Tibre latin,13 Plus mon petit Liré que le mont Palatin,14 Et plus que l'air marin la douceur angevine. Joachim du Bellay - Sonnet XXXI, Les Regrets , 1558 1 Celui-là Questions

« Ou comme celui-là qui conquit la toison » v.2 2) Références à la Rome en temps que ville : On repère des indications spatiales comme : « palais romains » v.1, « Loire gaulois » v.12, « Tibre latin » v.12, « petit Liré » et « mont Palatin » v.13. Ces références renvoient par métonymie à Rome, étant définie comme un rapport de contiguïté spatio-temporelle. On identifie aussi des références au paysage latin, pour accentuer

vaisseaux chacune . Mais ce bassin fut comblé par ordre d'Auguste à cause des émanations qui sortaient de ses eaux stagnantes. La première naumachie connue est celle que donna Jules cesar à Rome en 46 av jc . Après avoir fait creuser un bassin près du tibre, capable de contenir de véritables triemeres et dont il mit aux prises 2 000 combattants et 4 000 rameurs, des prisonniers de guerre.La naumachie est le spectacle romain le plus colossal à avoir jamais existé. Il consistait à reconstituer de grandeur