Tirade Amour Impossible

la cour d’Espagne, don Salluste est disgracié par la reine. Pour se venger, ce sombre intrigant tisse un plan machiavélique et place au cœur de son piège Ruy Blas, humble laquais, fou d’amour pour la belle souveraine. Intrigue politique, passion impossible, coups de théâtre, rires et larmes rythment ce drame romantique, qui est aujourd’hui encore l’une des pièces les plus jouées de Victor Hugo. ISBN 978-2-7011-5140-3 288 pages - 3,50 € le ir Ruy Blas Victor Hugo Édition de Caroline Rivoal

de sa cousine tout en lui exposant sa vision de l’amour « terrestre », ici nous parlons donc de la scène de la fontaine. Dans ce passage, il fait un effet de bouclage, c’est à dire qu’il reprend toujours la même phrase au début et à la fin de la tirade, ce qui rend la pièce encore plus vivante, plus romantique pour le spectateur. Cette effet à pour Rosette de lui faire prendre part de ses sentiments envers lui, alors qu’en réalité son but n’est pas d’obtenir Rosette mais plutôt de se servir d’elle

l’inégalité des conditions. Arlequin et Iphicrate, pourtant nés dans la même maison et s’aimant sincèrement, sont séparés par leur différence sociale. Dans le domaine amoureux, c’est la même chose : lorsque Arlequin avoue son amour à Euphrosine, celle-ci est blessée dans son amour-propre : comment un valet peut-il tomber amoureux d’elle ? Le mélange de condition sociale dans un couple est inconcevable étant donné que la société de l’époque ne l’accepte pas. On privilégie donc le respect des statuts

Sganarelle lui apprend que Dom Juan est un séducteur. Dans cette tirade Sganarelle trace le portrait de son maitre est en même temps le sien ; passage qui fait le point sur l’action. Comment cette scène présente les personnages mais annonce aussi une fin tragique ? Plan : I) Une scène d’exposition A) Les échanges entre Gusman et Sganarelle B) La tirade du tabac C) Portrait indirect de Sganarelle II) Une tirade articulée sur l’action (à valeur dramatique) A) Le point

sauvage. En somme, le poème révèle une facette de la biographie de Victor Hugo, une facette empreinte de passion, d’un amour de jeunesse certes réel mais éphémère. Par le souvenir, le poète revoie une jeune fille à la beauté extraordinaire et sauvage dans un décor bucolique ce qui n’est pas sans déplaire. Le poème développe ainsi les caractéristiques du registre lyrique en évoquant un amour idéalisé dans une nature préparée à être le lieu de passion. Hugo est donc un pilier du mouvement romantique. Enfin

observer au travers de longue tirade comme à l’acte I scène 2 « C’est mon bon ange…ce qui lui plaira de m’ordonner. », il fait là l’étalage de toute ses mésaventures en les traitant avec une banalité hors pair. Rosine est elle aussi de nature enjouée. C’est sa jeunesse qui la montre si joyeuse, curieuse de tout et imaginative. Mais pas uniquement la jeune femme est aussi transporté par des sentiments amoureux illustré par des chansons (Acte III scène 4), elle chante ainsi son amour pour Lindor. Figaro est

Hernani et Dona Sol vivent un amour partagé, tandis que Don Carlos et Don Ruy Gomez ne sont pas aimés en retour et deviennent ainsi sujet à la haine. Cette haine est, par exemple, exprimée par Hernani à la scène 3 de l’acte II lorsqu’il dit «Je vous hais. Nous aimons tous deux la même femme, Je vous hais, je vous hais; oui, je te hais dans l’âme.» Hernani, contrairement à Don Carlos et Don Ruy Gomez, aime profondément Dona Sol, et est même prêt à se sacrifier par amour pour elle comme on le voit à

doit y avoir qu’un lieu et qu’une intrigue représentés en un jour. Molière est donc grandement influencé par le baroque. Cette scène d’exposition fait entrer le valet du héros éponyme qui nous dresse un portrait de son maître à travers une longue tirade. Extrait 1, Acte 1 scène 1 : Comment Sganarelle, en présentant son maître, dresse-t-il son propre portrait ? I) Le portrait de Dom Juan. 1) La volonté de faire un portrait. * Le champ lexical de l’art « ébauche », « portrait », « pinceau

pour Antigone, c'est ici plus un devoir de convictions personnels a défendre face à des lois qui lui paraissent injustes, plutôt qu'une envie d'aller vers le progrès. Par ce fait elle s'oppose à son oncle Créon, aux lois de la cité de Thèbes, à son amour pour Hémon, à sa sœur Ismène... Elle ne rencontre que des formes d'incompréhension autour d'elle, et fini par être condamné a être enterré dans un caveau vivante : Créon l'élimine de la cité sans verser de sang (ce qui aurait été une souillure) et

mariage décevant avec Charles Bovary, officier de santé. L’héroïne se réfugie dans ses rêves d’amour et visions hétéroclites nés de lectures romantiques. Ceux-ci vont la conduire d’abandon et lâcheté, à l’issue fatale pour avoir poursuivi un idéal impossible. Ici, Flaubert dénonce les dangers du rêve qui dénature la réalité. Emma se suicidera par empoisonnement à l’arsenic. Dans ce passage, Rodolphe Boulanger, un riche propriétaire d’un domaine agricole et homme à femmes, entreprend de séduire Emma