Tirade De Mme De Beauséant

fait partie des « scènes de la vie privée », elles-mêmes intégrées dans « la comédie humaine ». L’extrait que nous allons étudier se trouve dans la première partie du roman, une pension bourgeoise. C’est un dialogue entre Eugène de Rastignac et Mme de Beauséant. Cette dernière lui parle de la société du XIX siècle où règnent l’hypocrisie, la cruauté et le mensonge. On peut donc se demander quelle vision du monde Balzac nous propose-t-il à travers la vicomtesse. Pour répondre à cette problématique, on

Dans ce passage, Vautrin affirme l’ambition de Rastignac puis les besoins d’argent qu’elle implique et enfin les difficultés qu’il y aura à réussir. Nous verrons tout d’abord en quoi il s’ait d’un discours séducteur. Puis nous montrerons que sa tirade est construite comme un raisonnement pour finir par montrer en quoi la morale de Vautrin est cynique. I) La séduction du discours Comment Vautrin cherche-il à emporter la conviction de Rastignac ? Vautrin sait que ses propos directs risquent

faut avoir pour parvenir à avoir une situation plus que confortable, qu'il obtiendra finalement notamment grâce à son ambition. C’est à partir de sa visite à madame de Beauséant lorsqu’il apprend la vérité sur le Père Goriot que Rastignac va vraiment changer sa façon de pensée. Tout d’abord le conseil de madame de Beauséant lui sera tout de suite placé en tête : « Vous sonderez combien est profonde la corruption féminine, vous toiserez la largeur de la misérable vanité des hommes ». Elle lui suggère

Madame de Beauséant Une initiatrice choisie 1. Relevez et commentez les termes qui désignent ou qualifient Mme de Beauséant. Comment est-elle présentée par le narrateur ? « la vicomtesse » (l. 2234) « une grande dame » (l.2238) « un regard de reine » (l. 2290) Le narrateur présente Mme de Beauséant comme « une reine » qui gouverne la société en plaçant ses sujets là où elle le souhaite, en ouvrant ou non sa porte à ses sujets, comme s’ils étaient admis ou non à la cour d’un monarque. Mme de Beauséant

induit le lecteur en erreur (il procède comme les auteurs de romans policiers) - le personnage éponyme qui donne son nom au titre est à peine mentionné (Père Goriot) à la fin du passage. - On n’a pas beaucoup d’infos sur les personnages évoqué :« Mme Vauquer, une pauvre jeune fille, un garçon »+ d’autres personnages évoqués de façon globale : « …Des hommes et des femmes, des jeunes gens et des vieillards » Le lecteur est en droit de s’interroger si ces personnages vont avoir un rôle important ou

un jeune aristocrate provincial, et de ses débuts à Paris. Le texte que nous allons étudier est situé à la fin du livre ; le père Goriot agonise et ses deux filles préfèrent assister au bal de la vicomtesse de Beauséant que d’être avec leurs père vivant ses derniers instants. Cette tirade du Père Goriot mêle le pathétique d’un père abandonné par ses deux filles et une vision critique d’une famille séparée par l’argent. Cet extrait est un passage qui inspire au lecteur des sentiments très fort

(Lettres à l’Etrangère). En 1834, il publie « Le père Goriot ». Il écrira aussi une trentaine de contes et cinq pièces de théâtre. En 1840, il sort quatre-vingt-quinze romans rangés sous un même titre : « La comédie Humaine ». En 1843, Balzac rencontre Mme Hanska à Saint- Petersbourg et, tous deux, font de nombreux voyages : Balzac écrit moins de livres qu’avant (et pendant un de leurs voyages, il tombe malade en Ukraine). En 1850, Monsieur Honoré de Balzac épouse Madame Eve Hanska. Malheureusement pour

Rastignac, Vautrin et le père Goriot. Rastignac est un jeune étudiant en droit, venant d’une famille provinciale modeste, qui s’émerveille devant la vie parisienne. Eugène préfère rejoindre la haute société à l’aide de sa cousine, la vicomtesse de Beauséant, aux dépens de ses études. Celle-ci lui dévoile aussi le secret du père Goriot : père de deux filles,  Anastasie de Restaud et Delphine de Nucingen, toutes deux mariées à des aristocrates, pour lesquelles il s’est sacrifié toute sa vie, il est maintenant

historique et social de la première moitié du XVIIe siècle o Baroque et préciosité: le théâtre baroque Corneille: L’Illusion comique,: “la tirade de Matamore” Corneille: Le Cid: « le dialogue des pères », « La tirade de Don Rodrigue » Etude d’un genre littéraire : le théâtre. La parodie du registre épique Les paroles des personnages (stichomythie, dialogue, tirade), l’intrigue (exposition, nœud, dénouement) Répondre à des questions de compréhension Présentations des questions d’interprétation Itinéraire

pour se tourner vers l’industrie. Famille bourgeoise. Aperçoit seulement de loin la bourgeoise Mme Dambreuse. Espère d’eux une invitation, car famille riche. Arrivée à Paris. Rue Montmartre, découvre le magasin de Jacques Arnoux. Ennui d’étudier le droit, solitude, recherche d’anciens camarades: Baptiste Martinon (comblé par ses études de magistrature); M. de Cisy (dessinateur bête). Errance, souvenir de Mme Arnoux. Aperçoit M. Arnoux au théâtre du Palais Royal avec deux femmes. Année qui s’écoule.