Tissier Desbordes

réponde ; Vous appellerez, Et vous songerez !... Vous viendrez rêvant Sonner à ma porte ; Ami comme avant, Vous viendrez rêvant. Et l'on vous dira : «Personne !... elle est morte. » On vous le dira ; Mais qui vous plaindra ? Marceline Desbordes-Valmore (1786-1859) Elégies et Romances (1819) Tant que mes yeux Tant que mes yeux pourront larmes épandre À l'heur passé avec toi regretter: Et qu'aux sanglots et soupirs résister Pourra ma voix, et un peu faire entendre: Tant que

bouche une rose brûlante, Et la frayeur m’ôta la voix. Depuis ce temps, ne grondez pas, ma mère, Daphnis, qui chaque soir passait avec son père, Daphnis me suit partout pensif et curieux : Ô ma mère ! Il a vu mon rêve dans mes yeux ! Marceline Desbordes-Valmore, Idylles

sans souci, C'est vous qui me disiez qu'il faut aimer ainsi. Et c'est moi, vieil enfant du doute et du blasphème, Qui vous écoute, et pense, et vous réponds ceci : Oui, l'on vit autrement, mais c'est ainsi qu'on aime. L'amour. Marceline Desbordes-Valmore (1786-1859) Recueil : Mélanges. Vous demandez si l'amour rend heureuse ; Il le promet, croyez-le, fût-ce un jour. Ah ! pour un jour d'existence amoureuse, Qui ne mourrait ? la vie est dans l'amour. Quand je vivais tendre et craintive

rapidement vos choix. Vous pouvez aussi y adjoindre une pièce poétique de votre composition. Sommaire I- Préface II- L’amour dans les poèmes * Une allée du Luxembourg, Gérard de Nerval, 1854 * Les roses de Saadi, Marceline Desbordes-Valmore, 1859 * A une passante, Charles Baudelaire, 1860 * J’ai tant rêvé de toi, Robert Desnos, 1930 III- La tristesse et la solitude dans les poèmes * La complainte du Désespéré, Joachim du Bellay, 1558 * Spleen, Charles Baudelaire

Marceline Desbordes-Valmore …J’ai semé ma joie au sommet d’un roseau ! Au cœur même de ces poèmes qu’on trouve parfois négligés – ma plume court, dira volontiers Marceline – et qui manquent certainement de tout désir de composition, apparaît ce qu’on ne peut dire autrement que par l’idée de lumière. Comme si les mots retrouvaient une intensité, une qualité d’évidence qui seraient en puissance dans chaque chose, un vers puis un autre et un autre encore se détachent de la méditation ou du souvenir

complet. On a nommé Aloysius Bertrand «romantique raté», «aiglon avorté», «grand général tué sous-lieutenant» (Sainte-Beuve), mais aussi «le plus grand des petits romantiques» (dont sont aussi Petrus Borel, Antony Deschamps, Félix Arvers ou Marceline Desbordes-Valmore). Après sa mort, il demeura longtemps dans l'obscurité. Il fallut attendre 1869 pour que l’enthousiasme du bibliographe des romantiques, Charles Asselineau, le fit sortir de ce qu’il appela son «obscurité légendaire» en rééditant le recueil

pas à prendre parti d’un point de vue mais plutôt à divertir. On peut constater que les cinq paragraphes ne semblent pas avoir de liaison particulière entre eux hormis les connecteurs temporels. Pauvre fleur a été écrit en 1839 par Marceline Desbordes-Valmore et relate de faits vécus par l’auteur « j’étais là (v.13) ». Ce texte nous raconte les désastres causés sur une ville meurtrie par une guerre civile « quand la bombe et le plomb balayaient chaque rue (v.2) » ainsi que sur ses habitants «

Tristan Corbière : portrait d'un indapté L’appellation « poète maudit » vient de Verlaine qui publie le livre Les Poètes maudits (1884). En 1888, il publie une deuxième édition. Il y rajoute aux côtés de Corbière, Rimbaud et Mallarmé ; Marceline Desbordes-Valmore, Villiers de l'Isle Adam et Pauvre Lélian (anagramme de Paul Verlaine). Verlaine est donc le créateur de cette étiquette. Dans son Avant-Propos, il écrit que les poètes maudits sont des poètes « absolus dans l'imagination et absolus dans

« Le nid solitaire » est un poème de Marceline Desbordes-Valmore tiré du recueil Poésies inédites (1860) Marceline Desbordes-Valmore est une poétesse française, née le 20 juin 1786 à Douai et morte le 23 juin 1859 à Paris. Les nombreux drames dont elle fut victime lui valu le surnom de « Notre-Dame-Des-Pleurs ». Entrant dans le monde de l’art grâce au théâtre, elle se met à écrire des poèmes pour gagner sa vie, et obtient plusieurs distinctions académiques et la pension royale grâce à son lyrisme

l'accès au bonheur qui peut pourtant être feint. Il appartient à chacun de se méfier des relations avec autrui qui, même si elles paraissent utopiques peuvent rapidement devenir chaotiques. Je conclurai cet exercice par quelques vers de Marceline Desbordes-Valmore à l'attention de mes chères amies Héloïse, Jordane et Sandra: «Elle embellit par toi l'aurore de ma vie, Elle en doit embellir encor les derniers jours. Oh ! que son empire est aimable ! Qu'il répand un charme ineffable Sur la jeunesse et