Tissier Desbordes

Vibrante en passant dans l’or pur, Comme l’oiseau qui chante ou pleure Dans un arbre où son nid est sûr, Ton haleine égale et sonore Dans le froid cadran ne bat plus : Tout s’éteint-il comme l’aurore Des beaux jours qu’à ton front j’ai lus ? Marceline Desbordes-Valmore, Elégies Le lit Qu’il soit encourtiné de brocart ou de serge, Triste comme une tombe ou joyeux comme un nid, C’est là que l’homme naît, se repose et s’unit, Enfant, époux, vieillard, aïeule, femme ou vierge. Funèbre ou nuptial, que l’eau

ravissants, Lambris dorés, bois, jardins, et fontaines, N'ont point d'appâts qui ne soient languissants, Et leurs plaisirs sont moins doux que ses peines. Des jeunes coeurs c'est le suprême bien Aimez, aimez ; tout le reste n'est rien. Marceline DESBORDES-VALMORE (1786-1859) (Recueil : Romances) Le premier amour Vous souvient-il de cette jeune amie, Au regard tendre, au maintien sage et doux ? À peine, hélas ! Au printemps de sa vie, Son coeur sentit qu'il était fait pour vous. Point

Enfance * 1.2 Carrière théâtrale * 1.3 Poétesse * 1.4 Fin de vie # 2 Critiques de ses contemporains et portée # 3 Une poésie d'avant-garde # 4 Œuvres # 5 Poèmes mis en musique # 6 Hommage Marceline Desbordes est la fille de Catherine Lucas [2] et Félix Desbordes, un peintre en armoiries, devenu cabaretier à Douai après avoir été ruiné par la Révolution. Fin 1801, après un séjour à Rochefort et à Bordeaux, la jeune fille et sa mère s'embarquent pour la Guadeloupe, île appartenant

aupoème de Marceline Desbordes-Valmore, « Les Roses de Saadi » pourrait, assez bizarrement évoquer la chute des éclats. En effet on lit dans ce texte, après que l'auteur a évoqué les roses qu'elles a cueillies et dont elle a rassemblé le bouquet dans sa ceinture, « Les noeuds ont éclaté. Les roses envolées/Dans le vent, à la mer s'en sont toutes allées. » Aussi bien le mouvement de dispersion que le verbe « éclater » peuvent servir de « pont » entre le délicat poème de Mme Desbordes-Valmore et la dangereuse

Mallarmé. Remarque : Le « poète maudit » est un concept inventé par Paul Verlaine, dans son ouvrage Les poètes maudits, qui est une biographie ou une notice, de six Poètes, à savoir : Tristan Corbière, Arthur Rimbaud, Stéphane Mallarmé, Marceline Desbordes-Valmore, Villiers de l’Isle-Adam et Pauvre Lelian (anagramme de Paul Verlaine lui-même). Même si, chez ces auteurs, il est plutôt question de Parnasse décadent, le poète maudit est une figure mythique de la pensée du XIX° siècle, qui prends son

son aile, Et l’Aurore passa triste, sans la revoir ! Pure comme une fleur, de sa fragile vie Elle n’a respiré que les plus beaux printemps. On la pleure, on lui porte envie : Elle aurait vu l’hiver ; c’est vivre trop de temps ! Marceline Desbordes-Valmore (1786-1859) El Desdichado Je suis le ténébreux, — le veuf, —­ l'inconsolé, Le prince d'Aquitaine à la tour abolie : Ma seule étoile est morte, — et mon luth constellé Porte le soleil noir de la Mélancolie. Dans la nuit du tombeau

soulagement, de ne plus souffrir ici bas. Il exprime aussi un dégout, sur l’image du corps après la mort, sa couleur, sa crispation, son vide, dans le regard et dans l’esprit mais il les admirent malgré cette image sinistre et morbide. Madame Desbordes-Valmore elle, vois de l’amour dans la mort, oui car dans le contexte du poème, nous assistons à un enterrement, et, les gens pleurent, ils pleurent leurs amour pour le défunt, on peu y distinguer une phrase qui reviens « Tout pleure, ah ! mon Dieu

feu. Lire la suite sur : http://www.etudes-litteraires.com/nerval-desdichado.php#ixzz1ovaphakq Lire la suite sur : http://www.etudes-litteraires.com/nerval-desdichado.php#ixzz1ovaM3b7r marceline desbordes-valmore les séparés Ce court poème n’est pas sans rappelercet amour fouentre Marceline Desbordes-Valmoreet Henri de Latouche ;une passion dont on ne guérit paset qui lui fera écrire ses plus beaux poèmes.‘N’écris pas…’ :paradoxe de l’écriture et du poète ! Regarder:chateaubriand et ses différent

Marceline  DESBORDES-VALMORE  Tristesse Si je pouvais trouver un éternel sourire, Voile innocent d'un coeur qui s'ouvre et se déchire, Je l'étendrais toujours sur mes pleurs mal cachés Et qui tombent souvent par leur poids épanchés. Renfermée à jamais dans mon âme abattue, Je dirais : " Ce n'est rien " à tout ce qui me tue ; Et mon front orageux, sans nuage et sans pli, Du calme enfant qui dort peindrait l'heureux oubli. Dieu n'a pas fait pour nous ce mensonge adorable, Le sourire

première édition, parue en 1884, trois poètes font l'objet de longues notices : Tristan Corbière, Arthur Rimbaud et Stéphane Mallarmé. Dans la seconde édition, parue en 1888, trois autres poètes s'ajoutent à la sélection précédente : Marceline Desbordes-Valmore, Villiers de l'Isle-Adam et Pauvre Lelian (anagramme de Paul Verlaine). Les commentaires éclairés de Paul Verlaine, qui fréquentait personnellement ces auteurs, se ponctuent d'anecdotes de première main. La notion romantique de malédiction du