Tite Live Histoire Romaine Discours De Camille

l’histoire romaine, il parvient à discourir sur l’histoire de son temps. Pour voir de quelle façon l’histoire ancienne et l’histoire moderne s’entrelacent et quel est le résultat de cet entrelacement, nous commencerons par voir sur quel auteur antique Corneille base sa pièce puis comment il utilise cette source et enfin pourquoi il l’emploie de cette manière. LES SOURCES Comme tous les lettrés de son époque, Corneille avait une connaissance parfaite des auteurs romains de l’Antiquité

de remotivation. Elle est en effet d'abord narrée par deux historiens exactement contemporains, l'un Latin et l'autre Grec, Tite-Live et Denys d'Halicarnasse. Tous deux prétendent à l'objectivité en ne prenant en effet aucun parti, que ce soit pour les Romains ou les Albains, mais déjà leurs versions diffèrent sur certains points. La publication en 1638 de L’Histoire romaine de Scipion Dupleix, qui présente différentes versions du combat entre les Horaces et les Curiaces, inspire probablement à Corneille

Un sujet puisé dans l'antiquité romaine : contrairement au Cid trois ans auparavant, Corneille puise ici son sujet dans l'Histoire antique. La principale source d'Horace, et la seule que Corneille ait avouée, est le récit que Tite-Live [-59 – 17] donne de la guerre entre Rome et Albe dans son Histoire romaine. Il est vraisemblable que Corneille se soit également inspiré de l'historien grec Denys d'Halicarnasse [Ier siècle avant notre ère] et de ses Antiquités romaines, notamment pour le personnage

classiques consacrés à Cicéron. Le premier, de uixit à memorabilis fuit, est un fragment de Tite Live, dans les livres de son Histoire romaine que nous avons perdus (CXX), qui nous a été transmis par Sénèque le Père dans ses Suasoires (6, 22) ; il s’agirait de l’épitaphe rédigée par Tite Live en l’honneur de Cicéron. Le second extrait, à partir de quo dicente, est emprunté à Pline l’Ancien, Histoire naturelle, 7, 117, dans un chapitre où l’auteur fait l’éloge des grands hommes, dont Cicéron.

Deux forces ont permis à ces deux langues de s’imposer : La visée impérialiste (Roma caput mundi) d’une Ville latine qui revendique le statut de capitale du monde et dont le nom désigne une civilisation toute entière. Très ouverts, les romains iront à la conquête d’autres cultures auxquelles ils imposeront leur langue, le latin tandis que, perméables à la diversité, ne commettant pas l’erreur de détruire les cultures conquises, ils récupéreront l’héritage grec pour le revisiter et revivifier

Nicolas MACHIAVEL (1531) Discours sur la première décade de Tite-Live (Extraits des livres I, II et III de son Histoire de Rome) Un document produit en version numérique par Jean-Marie Tremblay, professeur de sociologie au Cégep de Chicoutimi Courriel: jmt_sociologue@videotron.ca Site web: http://pages.infinit.net/sociojmt Dans le cadre de la collection: "Les classiques des sciences sociales" Site web: http://www.uqac.uquebec.ca/zone30/Classiques_des_sciences_sociales/index.html Une collection

 De la guerre de Troie à la fondation de Rome : Histoire et Légende. Homère / Virgile.
Homère actif ver -750
Virgile poète romain plus récent -70 mort -19
troyen Enée qui est le héros de l’épopée virgilienne qui est l’Énédie représente le trait d’union entre la guerre de Troie et la fondation de Rome fondé par Romulus.
1. LaguerredeTroieetl’Iliade
A. La figure du poète grec Homère (actif ver -750) c’est la désignation de l’auteur de ce que son l’Iliade et l’Odyssée. Immense prestige des

deux familles sont liées par le mariage d'Horace et sabine (Curiaces) et les fiançailles de Curiace et Camille (Horace). Camille et Sabine essaye alors en vain de convaincre leurs maris de ne pas s'entre tuer. Après cette sanglante bataille, Horace, grâce à une ruse arrive à éliminer ses trois adversaires et revient seul vainqueur du combat. Après avoir appris le déroulement du combat, Camille maudit son frère ainsi que Rome. Horace se sent alors obligé de la tuer en pensant qu'elle deviendrait une

Fables 1668-1694 et Esope, fabuliste grec du VIIème avant Jésus-Christ. Les auteurs classiques s’inspirent très souvent des Anciens. La Fontaine, lorsqu’il écrit la fable XVI du livre premier intitulée « la Mort et le Bûcheron », reprend la même histoire que celle d’Ésope, il décrit le bûcheron appelant la mort et lorsque celle-ci frappe à sa porte, il s’empresse de la congédier car l’amour de la vie, si triste et malheureuse fût-elle, est plus fort que la représentation immédiate de la mort et La

Voltaire par exemple la simple élimination des scènes de pure galanterie). Pour lui, l'exemple où le génie des anciens s'exprime à ce propos c'est la conduite simple d'une action prise le plus près de sa fin, pour que tout soit dans l’extrême ; des discours énergiques, des passions fortes, des tableaux ; un ou deux caractères fermement dessinés : voilà tout leur appareil. A cette simplicité de l'action il ajoute la simplicité dans les mœurs et dans le style ; un goût inspiré par la nature. Dans cette