Tonton Macoute

premier ministre. Duvalier et ceux-ci anéantirent l’armée haïtienne, semèrent la peur et empêchèrent toute résistance dans le pays. Il régna en tyran à l’aide des tontons macoutes. Ils étaient surnommés ainsi à cause d’une légende folklorique mettant en vedette un vieil homme qui inspirait une grande peur chez les enfants. Les tontons macoutes, qui étaient destinés à protéger François Duvalier à l’origine, se transformèrent en voleurs, bandits et tueurs à gage. Dès son entrée au pouvoir, il changea plusieurs

Laferrière, de son vrai nom Windsor Klébert est né à Port-au-Prince le 13 avril 1953 et a grandi sous la dictature des Duvalier. Son père, maire de Port-au-Prince puis sous-secrétaire d’Etat au commerce et à l’industrie était poursuivi par les Tontons Macoutes en raison de ses idéaux politiques, il choisit alors l’exil. La mère de Dany Laferrière craignant qu’il ne subisse des représailles de la part du régime de Papa Doc (François Duvalier) l’envoya vivre chez sa grand-mère Da à Petit-Goâve. Il

dormir à poings fermés en rêvant d’une île au milieu des Caraïbes qui se démène pour se sortir d’une dictature sans fin. Le cri des oiseaux fous est d’abord un livre qui parle de l’exode avant la fuite, de la faim, du danger perpétuel, des tontons macoutes ainsi que de la capacité d’un homme à refuser de subir une dictature. 1 : LAFFERIÈRE, Dany. Le cri des oiseaux fous, Québec, Éditions du Boréal, Compact, 2010, p. 64 

». En 1963, après s’être un peu fâché avec Jean Gabin, il écrit pour Jean-Paul Belmondo (100 000 dollars au soleil d'Henri Verneuil) et toute une équipe d’acteurs talentueux, dont Lino Ventura, Francis Blanche, Bernard Blier, Jean Lefebvre, (Les Tontons flingueurs et Les Barbouzes de Georges Lautner). Mais la fâcherie avec Jean Gabin ne dure pas et ils se retrouvent en 1967 pour Le Pacha et collaboreront encore occasionnellement (Sous le signe du taureau de Gilles Grangier ou Le drapeau noir flotte

LES TONTONS FLINGUEURS Dialogues de Michel Audiard Dans l'usine de Montauban MONSIEUR FERNAND : C'est quand même pas la première fois, non ? 1er OUVRIER :J'dis pas que c'est la première fois que vous montez à Paris Monsieur Fernand, j'dis que ça tombe mal. Si le vent est frisquet, vous avez une couverture à l'arrière et Germaine a mis du thé dans le thermos. MONSIEUR FERNAND : Et pourquoi pas de la quinine et un passe montagne ? On croirait vraiment que je pars au Tibet. 2ème OUVRIER :Au

littéraire magnifique motiva la résistance haïtienne de manière extraordinaire. Curieuse- ment, en ces temps où il fallait se parler par signe, la voix chaude et intimiste du poète « cet homme de vigie » entrait partout dans le royaume des tontons macoutes, diffusant pour diverses générations, l’espoir du soleil qui se lèvera. Mon pays que voici au-delà de la fron- tière haïtienne atteint l’universel et fait partie du patrimoine de la littérature de notre continent. Ecrivain reconnu, l’œuvre

Guinée est devenue, depuis belle lurette, un non-Etat engoncé dans du non-droit où tout était possible et imaginable ; et tout s’est aggravé avec les nervis du CNDD qui se sont surpassés en matière de barbarie et ont dépassé les sinistres « TONTONS MACOUTES » d’Haïti, la première République noire au monde indépendante depuis le 1er janvier 1804. Ils méritent le même sort que la communauté internationale leur avaient infligé le 19 septembre 1994. Une médiation ne sera qu’une réponse conjoncturelle

instauration de l'état de siège, le 2 mai 1958) et reçut du Parlement l'autorisation de gouverner par décrets (31 juillet 1958). Le régime Duvalier s'appuyait sur une milice paramilitaire, les Volontaires de la Sécurité nationale, surnommés les "tontons macoutes", qui sema la terreur dans les rangs de l'opposition et parvint à étouffer toute résistance. Duvalier prononça la dissolution du Parlement le 8 avril 1961 et les États-Unis suspendirent leur aide en signe de désapprobation. Face à l'opposition

corruption et l'utilisation de milices privées, appelées les tontons macoutes. Dès le départ, François Duvalier imposa une politique répressive en interdisant les partis d’opposition, en instaurant l’état de siège et en exigeant du Parlement l’autorisation de gouverner par décrets. En 1961, il prononça la dissolution du Parlement. Le régime s’appuya sur une milice paramilitaire, les Volontaires de la sécurité nationale surnommés les «tontons macoutes». Avec cette garde personnelle, Duvalier neutralisa

débarasser des dirigeants militaires une fois son poste acquis. On croit par ailleurs encore qu’il pourrait représenter une voie vers un avenir meilleur en Haiti. En 1960, c’est le début de la dictature à proprement parlé et Duvalier forme sa garde de Tontons Macoutes. Quatre ans plus tard, il se proclame président à vie suite à l’assentiment généralisé dont il se réclame auprès de la population après un «vote» fortement controversé où la presque totalité (plus de 99 %) lui donne son appui. Cela marque les